Hier ,un documentaire d' Arte m'a enrichie ! J'ai découvert la vie terrible des femmes Quechua footballeuses . Oui,vous avez bien lu ! Ces femmes d'un village paumé - Churubamba - ont formé une équipe de football ! Partagée entre compassion devant leur quotidien éprouvant et amusement devant leur vivacité et leur joie de vivre , je me suis sentie plus riche humainement ! Je suis fière d'être femme après avoir visionné ce documentaire !
Elles font tout :cuisine ,éducation des enfants conçus à la chaîne , pâture des troupeaux..elles vont et viennent ,virevoltantes dans leurs vêtements aux couleurs des aras ,dans leurs jupons tourbillonnants et leurs nu-pieds !
Après avoir fini leurs corvées , elles arrivent au bord du pré qui leur sert de terrain ,leur dernier-né en bandoulière ..Quel que soit le temps , sous la pluie ou dans le froid ,elles font passer toute leur hargne ,leur révolte ,leur souffrance dans ces matchs mais le sourire est toujours là !
"Footballeuses des Andes
Les nombreuses soirées passées en compagnie du maire de la ville andine d’Andahuaylillas durant le tournage resteront gravées dans nos mémoires. Au cours de longues conversations arrosées au pisco, Guillermo Chillihuany, un Indio de l’Altiplano ouvert et socialement engagé, nous a ouvert les yeux sur le Pérou d’aujourd’hui et les causes de la pauvreté qui accable son pays. Il nous a parlé longuement de la discrimination constante que subissent les Indiens quechua de la part des métisses ; descendants hispanophones d’Indiens et de colons espagnols, ces derniers sont mieux lotis et majoritaires dans le pays. Aujourd’hui, 500 ans après la conquête du Pérou par les Espagnols, les autochtones sont toujours considérés comme des citoyens de troisième classe.En espagnol, « indio » est un terme très péjoratif, qui rime avec retardé, ignorant, sale, puant. Ce terme blessant pour les descendants des Incas reflète les préjugés dont ils sont encore victimes. Au bord des larmes, le maire nous a raconté que dans sa jeunesse, il avait honte des ses parents car ils parlaient le quechua. Il avait pu fréquenter l’université grâce à une bourse ; devant ses camarades, quand ses parents venaient lui rendre visite en ville, il faisait semblant de ne pas comprendre leur langue et de ne pas les connaître...Aujourd’hui, par l’enseignement et l’alphabétisation, il veut faire en sorte que les Indios de la région soient fiers de leurs origines. Mais son combat contre la discrimination se heurte souvent à des obstacles concrets. Les communes indios rattachées au chef-lieu de district, Andahuaylillas, sont le plus souvent reculées et reçoivent beaucoup moins de subventions de l’Etat que celles où vit une majorité de métisses. C’est seulement en période électorale, affirme Guillermo Chillihuany, que les politiques de Lima se souviennent du monde lointain des Indiens quechua.A Churubamba par exemple, il n’y a ni électricité ni médicaments ; aucune ligne de bus ne dessert le village. Pendant la moitié de l’année, la seule route existante est un bourbier impraticable. La minuscule école manque de tout : les enfants doivent se partager les livres, le professeur paie les crayons de sa poche. Depuis 15 ans, aucun élève n’a suivi sa scolarité jusqu’au baccalauréat. Et si les Indios trouvent du travail à Andahuaylillas, ils sont payés deux fois moins que les autres.Pendant le tournage, nous avons constaté nous-mêmes qu’au marché de la ville, les métisses prenaient de haut les femmes indios de Churubamba : parlant à peine espagnol, celles-ci étaient l’objet de moqueries et leurs marchandises achetées à un prix dérisoire. Nous nous sommes d’autant plus réjouis qu’elles gagnent le match de football contre les citadines. Ces femmes ont soudain senti que les métisses les respectaient et les admiraient, un petit pas vers l’autonomie et vers une plus grande confiance en elles. C’est le maire d’Andahuaylillas qui a lancé le championnat de football féminin il y a dix ans. Selon lui, seules les femmes pourront faire progresser cette région andine déshéritée.Carmen Butta
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Samedi 10 mars 2007 à 21.40360°- GÉO
Footballeuses des Andes
Reportage de Carmen Butta(France/Allemagne, 2006, 52mn)ARTE G.E.I.E.Présenté par Sandrine Mörch(Rediffusion du 27 mai 2006)
6 commentaires:
Pourais-je avoir l'adresse de l'école ou le professeur achetais les stylos de sa poche pour en envoyer un paquet afin d'aider les jeune paysans Péruviens.
Je vous remercie d'avance
Je l'ignore !Peut-être pourriez-vous écrire à Arte ? On devrait pouvoir vous donner les coordonnées demandées ou à défaut celles des réalisateurs !
je vous remerci de m'avoir répondu aussi vite, je pense que je contacterai donc arte pour obtenir cette information. Merci encore de votre amabilité.
je vous remerciE. je sus désolé.
j'ai bien aimé le reportage c'est par hazard que j'ai vu sur la chaine 4 marocaine aujourdhui ! c'est pour ça que j'ai sur internet pour chercher quelque informations sur ce poeple ..et j'ai tombé sur ton article bravo il est genial ^^ et je sus heureux d'avoir trouvé quelqu'un qui me partage ce amour pour ce poeples et specialement pour cettes femmes ..et merci voila mon facebook :fouad chapman
email : farisse_50@hotmail.com
rock_star666@hotmail.fr
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