En rassemblant mes souvenirs puis en fouinant sur le Net pour trouver des documents , j'ai pris conscience de la richesse créatrice de cette époque !
Chez nous , pas de télé . Elle vint plus tard avec un système de compteur qui permettait de payer le visionnage heure par heure ! Incroyable ,n'est-ce-pas ? Ce fut d'ailleurs l'occasion pour mes parents de subir leur première escroquerie :le " releveur" de pièces des compteurs " oubliait" de les transmettre à la maison - mère !!
Nous avions un gros poste en bois foncé dont je me souviens encore !
Ça va bouillir :
Ça va bouillir est le nom d'un feuilleton radiophonique de Radio Luxembourg (qui sera plus tard renommée RTL) , animé vers 12 heures 50 par le fantaisiste Zappy Max dans les années 1960. Cette émission était financée par le lessivier Sunil et son originalité était la façon loufoque dont la publicité était introduite dans le corps même du feuilleton.
Le héros trouvait par exemple un mouchoir - indice capital - et disait en le ramssant : "Tiens ? Un mouchoir ! Hmm ! Et il a été lavé avec Sunil ! Quelle merveilleuse fraîcheur !". Ce style était manifestement inspiré du film Nous irons à Paris (1950), où un jeune animateur de radio s'essaie à des procédés publicitaires tous plus anticonformistes les uns que les autres.
Le succès de la série incita l'hebdomadaire Pilote à publier ce feuilleton (débarrassé toutefois de sa publicité) dans ses pages, sur des dessins de Maurice Tilleux qui reprit par jeu le dessin de quelques personnages de sa série Gil Jourdan dans Le Journal de Spirou.
Une suite lui fut donnée, "L'homme à la voiture rouge".
L'expression "Ça va bouillir !" est aujourd'hui - 2005 - passée dans le langage courant (et s'est juxtaposée au plus classique "ça va chauffer"), comme peut le confirmer à tout moment une interrogation Google. Cependant, peu des personnes qui l'utilisent se souviennent de son origine; l'expression n'existait tout simplement pas avant la création de ce feuilleton.
Quant à Zappy Max, il se lança quelque temps dans une promotion d'une idée d'un impôt unique qui ne serait établi que sur l'énergie, suggéré par Eugène Schueller qui lui-même en attribuait l'idée à Adolphe Thiers (qui proposait pour sa part un impôt sur la rente foncière, l'énergie se substituant selon Schueller à celle-ci). La TIPP et la TVA furent des retombées partielles de ces idées.
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Ça_va_bouillir »
La famille Duraton fut un feuilleton de Radio-Luxembourg qui avait été créée par Radio-Cité en 1937 et à laquelle participait à l'origine le comédien Noël-Noël.
Cette histoire simple de français moyens plongés dans des péripéties de la vie quotidienne a été le trait d'union entre des millions de foyers en France à une époque où la télévision était encore peu répandue, et où la radio constituait le divertissement familial du soir par excellence. Les Duraton sont en général en situation à la table familiale où ils échangent quelques propos au cours du dîner.
On lui prête l'origine suivante : Jules Berry aurait constaté que tout ce qui se racontait à la table familiale de Noël-Noël en une seule soirée fournissait la matière à près d'un mois de feuilleton radiophonique !
La série a commencé en 1937 sur Radio Cité pour se terminer en 1966 sur Radio Andorre, où elle passait à 19h40. Parmi les protagonistes il y eut Ded Rysel, Jeanne Sourza, Jean-Jacques Vital, Jacqueline Cartier, Jean Carmet ...
Les aventures de la famille Duraton ont été portées au grand écran, avec Jules Berry et Darry Cowl.
L'émission avait pour responsable Jean-Jacques Vital.
la Famille Duraton poursuit sa carrière mais un nouveau feuilleton fait aussi son apparition : "L'Homme à la voiture Rouge" sponsorisée par Esso. Ce feuilleton signé Yves Jamiaque présente les aventures du tennisman Stéphane Berrier (Stef) qui dénoue des histoires d'espionnage dans le monde entier.
Merci Wikipedia !
Signé Furax :
Signé Furax est un feuilleton radiophonique en cinq saisons, écrit par Pierre Dac et Francis Blanche, diffusé sur les ondes de la RTF en 1951, puis sur Europe 1 de 1956 à 1960 et repris en bande dessinée dans France Soir. Chaque saison (sauf peut-être la première) a été diffusée pendant environ 9 mois (d'octobre à juin) à raison d'un épisode de dix minutes par jour.
Les auteurs :
Pierre Dac (1893-1975) était un humoriste de l'absurde très renommé.
Francis Blanche (1921-1974) était un acteur et un humoriste renommé.
Les cinq saisons sont (sauf erreur) :
Malheur aux Babus (1951-52 sur RTF)
Le boudin sacré (ou les monuments volés) (1956-57)
La lumière qui éteint (1957-58)
Le gruyère qui tue (1958-59)
Le fils de Furax (1959-60)
Certaines ont semble-t-il été rediffusées en 1968 puis en 1988. Elles ont été aussi publiées, d'abord sous forme de cassettes audio, puis sous forme de coffrets de 15 CD chacune (saisons 2, 3 et 4). Différents livres en ont été tirés : Malheur aux Babus, Le Boudin sacré, Crimée...châtiment, La Lumière qui éteint, L'Atoll Anatole, M... comme..., ainsi que le film Signé Furax, qui a été tiré de la saison 2 (Le boudin sacré).
Par ailleurs, il existe aussi, sous le titre collectif “Les fabuleux méfaits de Furax”, cinq courtes histoires (de 22 à 30 minutes) sorties au début des années 1960 sous formes de disques microsillons 45 tours alors exclusivement diffusés par correspondance et devenus introuvables depuis, rééditées en 2005 sous la forme d'un double CD.
Ce sont :
Menace sur Tancarville
La navrante comédie des proverbes
Trafic de larmes
L'Enlèvement du Père Noël
Alerte aux homards
Les interprètes :
Les interprètes principaux sont (d'après les génériques des saisons 2 et 4) :
Jean-Marie Amato : Edmond Furax, Asti Spumante
Pierre Dac : Black
Francis Blanche : White
Maurice Biraud : le commissaire Socrate, Maurice Champo (dit la Grammaire)
Claude Dasset : Klakmuf, le professeur Costecalde ainsi que le récitant
Robert Verbeke : Grougnache
Nono Zamitt : Asbestos
Louis Blanche : Professeur Hardy-Petit
Claude Nicot : Théo Courant
Jeanne Dorival : Malvina
Édith Fontaine : Carole Hardy-Petit, Mademoiselle Fiotte
Francois Chevet : Euthymène
Edmond Tamise : le préfet Tumlatum
Roger Carel : Léopold Vanpeeremersh
Bernard Dumaine : Pitoiseau
Jean-Paul Thomas : Philodendron
Lawrence Riesner : le sergent Fabius, le président du conseil des Barbus, tous les docteurs, tous les speakers…
Arlette Rébora: Tapioca
Pauline Carton : la Maharanée de Samakoutra
Robert Franz: Inspecteur Herbe-Tendre
Jean Carmet : le Grand Prêtre Jardinier des Illusions Mystiques de la planète Astérix : Racine de Sept
Léo Campion ? : Le Président Clodomir de la planète Astérix
Chez nous , pas de télé . Elle vint plus tard avec un système de compteur qui permettait de payer le visionnage heure par heure ! Incroyable ,n'est-ce-pas ? Ce fut d'ailleurs l'occasion pour mes parents de subir leur première escroquerie :le " releveur" de pièces des compteurs " oubliait" de les transmettre à la maison - mère !!
Nous avions un gros poste en bois foncé dont je me souviens encore !
Ça va bouillir :
Ça va bouillir est le nom d'un feuilleton radiophonique de Radio Luxembourg (qui sera plus tard renommée RTL) , animé vers 12 heures 50 par le fantaisiste Zappy Max dans les années 1960. Cette émission était financée par le lessivier Sunil et son originalité était la façon loufoque dont la publicité était introduite dans le corps même du feuilleton.
Le héros trouvait par exemple un mouchoir - indice capital - et disait en le ramssant : "Tiens ? Un mouchoir ! Hmm ! Et il a été lavé avec Sunil ! Quelle merveilleuse fraîcheur !". Ce style était manifestement inspiré du film Nous irons à Paris (1950), où un jeune animateur de radio s'essaie à des procédés publicitaires tous plus anticonformistes les uns que les autres.
Le succès de la série incita l'hebdomadaire Pilote à publier ce feuilleton (débarrassé toutefois de sa publicité) dans ses pages, sur des dessins de Maurice Tilleux qui reprit par jeu le dessin de quelques personnages de sa série Gil Jourdan dans Le Journal de Spirou.
Une suite lui fut donnée, "L'homme à la voiture rouge".
L'expression "Ça va bouillir !" est aujourd'hui - 2005 - passée dans le langage courant (et s'est juxtaposée au plus classique "ça va chauffer"), comme peut le confirmer à tout moment une interrogation Google. Cependant, peu des personnes qui l'utilisent se souviennent de son origine; l'expression n'existait tout simplement pas avant la création de ce feuilleton.
Quant à Zappy Max, il se lança quelque temps dans une promotion d'une idée d'un impôt unique qui ne serait établi que sur l'énergie, suggéré par Eugène Schueller qui lui-même en attribuait l'idée à Adolphe Thiers (qui proposait pour sa part un impôt sur la rente foncière, l'énergie se substituant selon Schueller à celle-ci). La TIPP et la TVA furent des retombées partielles de ces idées.
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Ça_va_bouillir »
La famille Duraton fut un feuilleton de Radio-Luxembourg qui avait été créée par Radio-Cité en 1937 et à laquelle participait à l'origine le comédien Noël-Noël.
Cette histoire simple de français moyens plongés dans des péripéties de la vie quotidienne a été le trait d'union entre des millions de foyers en France à une époque où la télévision était encore peu répandue, et où la radio constituait le divertissement familial du soir par excellence. Les Duraton sont en général en situation à la table familiale où ils échangent quelques propos au cours du dîner.
On lui prête l'origine suivante : Jules Berry aurait constaté que tout ce qui se racontait à la table familiale de Noël-Noël en une seule soirée fournissait la matière à près d'un mois de feuilleton radiophonique !
La série a commencé en 1937 sur Radio Cité pour se terminer en 1966 sur Radio Andorre, où elle passait à 19h40. Parmi les protagonistes il y eut Ded Rysel, Jeanne Sourza, Jean-Jacques Vital, Jacqueline Cartier, Jean Carmet ...
Les aventures de la famille Duraton ont été portées au grand écran, avec Jules Berry et Darry Cowl.
L'émission avait pour responsable Jean-Jacques Vital.
la Famille Duraton poursuit sa carrière mais un nouveau feuilleton fait aussi son apparition : "L'Homme à la voiture Rouge" sponsorisée par Esso. Ce feuilleton signé Yves Jamiaque présente les aventures du tennisman Stéphane Berrier (Stef) qui dénoue des histoires d'espionnage dans le monde entier.
Merci Wikipedia !
Signé Furax :
Signé Furax est un feuilleton radiophonique en cinq saisons, écrit par Pierre Dac et Francis Blanche, diffusé sur les ondes de la RTF en 1951, puis sur Europe 1 de 1956 à 1960 et repris en bande dessinée dans France Soir. Chaque saison (sauf peut-être la première) a été diffusée pendant environ 9 mois (d'octobre à juin) à raison d'un épisode de dix minutes par jour.
Les auteurs :
Pierre Dac (1893-1975) était un humoriste de l'absurde très renommé.
Francis Blanche (1921-1974) était un acteur et un humoriste renommé.
Les cinq saisons sont (sauf erreur) :
Malheur aux Babus (1951-52 sur RTF)
Le boudin sacré (ou les monuments volés) (1956-57)
La lumière qui éteint (1957-58)
Le gruyère qui tue (1958-59)
Le fils de Furax (1959-60)
Certaines ont semble-t-il été rediffusées en 1968 puis en 1988. Elles ont été aussi publiées, d'abord sous forme de cassettes audio, puis sous forme de coffrets de 15 CD chacune (saisons 2, 3 et 4). Différents livres en ont été tirés : Malheur aux Babus, Le Boudin sacré, Crimée...châtiment, La Lumière qui éteint, L'Atoll Anatole, M... comme..., ainsi que le film Signé Furax, qui a été tiré de la saison 2 (Le boudin sacré).
Par ailleurs, il existe aussi, sous le titre collectif “Les fabuleux méfaits de Furax”, cinq courtes histoires (de 22 à 30 minutes) sorties au début des années 1960 sous formes de disques microsillons 45 tours alors exclusivement diffusés par correspondance et devenus introuvables depuis, rééditées en 2005 sous la forme d'un double CD.
Ce sont :
Menace sur Tancarville
La navrante comédie des proverbes
Trafic de larmes
L'Enlèvement du Père Noël
Alerte aux homards
Les interprètes :
Les interprètes principaux sont (d'après les génériques des saisons 2 et 4) :
Jean-Marie Amato : Edmond Furax, Asti Spumante
Pierre Dac : Black
Francis Blanche : White
Maurice Biraud : le commissaire Socrate, Maurice Champo (dit la Grammaire)
Claude Dasset : Klakmuf, le professeur Costecalde ainsi que le récitant
Robert Verbeke : Grougnache
Nono Zamitt : Asbestos
Louis Blanche : Professeur Hardy-Petit
Claude Nicot : Théo Courant
Jeanne Dorival : Malvina
Édith Fontaine : Carole Hardy-Petit, Mademoiselle Fiotte
Francois Chevet : Euthymène
Edmond Tamise : le préfet Tumlatum
Roger Carel : Léopold Vanpeeremersh
Bernard Dumaine : Pitoiseau
Jean-Paul Thomas : Philodendron
Lawrence Riesner : le sergent Fabius, le président du conseil des Barbus, tous les docteurs, tous les speakers…
Arlette Rébora: Tapioca
Pauline Carton : la Maharanée de Samakoutra
Robert Franz: Inspecteur Herbe-Tendre
Jean Carmet : le Grand Prêtre Jardinier des Illusions Mystiques de la planète Astérix : Racine de Sept
Léo Campion ? : Le Président Clodomir de la planète Astérix
Avec en outre :
Max Favalelli
Paul Le Person
Raymond Devos
Jacques Dufilho
Hubert Deschamps
Jacques Hilling
Hélène Baron
Lyidie Dubourg
Gaston Orbal
Jacques Lambert
Jejeeboy
et tous les autres…
…et réciproquement
" mise en onde ? mais de Pierre Arnaud de Chassy-Poulay voyons! " (cette phrase rituelle était prononcée a la fin de chaque épisode et est devenue un signe de ralliement des fans de cette série.)
3 commentaires:
C'était des années magnifiques, nous n'avions pas la télé, que la radio, ma mère écoutait 42 rue courte, nous ados c'était l'homme à la voiture rouge, la famille Duraton, Zappy Max puis plus tard , salut les copains. Où est cette époque ! Maintenant Europe 1 a disparu des grandes ondes. Heureusement RTL est resté. Dans nos villages en ruralité profonde la FM c'est un rêve, un réseau Internet essoufflé ! Les grandes ondes passe de la cave au grenier dans les régions les plus reculées de France Merci RTL d'être resté fidèle aux auditeurs
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