Au hasard d'une ballade ,j'ai découvert le site du Cimetière du Père Lachaise .http://lachaise.gargl.net/artgallery/artgallery-epitaphes.htm
Il m'a permis de découvrir de fort belles photos et des épitaphes originales ( attention ! l'écriture sous forme de vers est transformée ici par mon hébergeur ):
Jacques Charles (1746-1823), aérostier :
"Ô Charles !La science aérostatiqueQue tu as crééeTransporta ton corps au-dessus des nuesEt la sagesse conseillère de SocrateEleva ton âmeAu-dessus des passionsTu avais essayéTon vol vers les cieuxAvant de nous quitter à jamais"par N.L Lemercier de l'Institut de France.
Mademoiselle MARS (1779-1847) et sa fille :
"Vertus, grâces, talents, tout dort sous cette pierre ;Ô vous qui visitez cet asile de pleurs,Sur son tombeau jetez des fleurs,Gardez vos larmes pour la mère."
"Vertus, grâces, talents, tout dort sous cette pierre ;Ô vous qui visitez cet asile de pleurs,Sur son tombeau jetez des fleurs,Gardez vos larmes pour la mère."
Jan Frans Van Dael (1764-1840), peintre de fleurs :
"Si tu viens au printemps dans ce lieu de douleur,Ami des arts, tu dois le tribu d'une roseA ce tombeau modeste où pour jamais reposeLa cendre de Van Dael, notre peintre des fleurs."
"Si tu viens au printemps dans ce lieu de douleur,Ami des arts, tu dois le tribu d'une roseA ce tombeau modeste où pour jamais reposeLa cendre de Van Dael, notre peintre des fleurs."
Alain Carnoët (1872-1949), poète.:
"Dans les champs où les morts rêvent d'anciens supplicesParmi les tombeaux blancs et les crois de bois noirSous les pleurs du matin et les larmes du soirLes fleurs de pourpre et d'or entrouvent leur calice."
"Dans les champs où les morts rêvent d'anciens supplicesParmi les tombeaux blancs et les crois de bois noirSous les pleurs du matin et les larmes du soirLes fleurs de pourpre et d'or entrouvent leur calice."
Alfred de Musset (1810-1857), poète :
"Mes chers amis, quand je mourrai,Plantez un saule au cimetière ;J'aime son feuillage éploré,La pâleur m'en est douce et chèreEt son ombre sera légèreA la terre où je dormirai."
"Mes chers amis, quand je mourrai,Plantez un saule au cimetière ;J'aime son feuillage éploré,La pâleur m'en est douce et chèreEt son ombre sera légèreA la terre où je dormirai."
Auguste JOURNET (1786-1826) :
"Il fût élevé si tendre encore à l'amourDe sa tendre épouse, de ses enfants, de saFamille qui le chérissaient et à l'estimeDe tous ceux qui l'ont connu"
"Il fût élevé si tendre encore à l'amourDe sa tendre épouse, de ses enfants, de saFamille qui le chérissaient et à l'estimeDe tous ceux qui l'ont connu"
Hommages posthumes :
Pas fou
Marie, c'est parce que mes larmes ne te ressuciteront pas que je pleure.
Pianissimo
Professeur de piano
Décédé à l'âge de 72 ans
Il atteignit doucement la fin de sa carrière
Sans avoir jamais changé d'instrument
Chi va piano va sano !
Pour un postier
Parti sans laisser d'adresse.
Pour un fossoyeur
Décédé à l'âge de soixante-douze ans, fut fossoyeur pendant trente-deux ans et enterra 7,692 personnes.
Unanimité
Ci-git René ...
En son vivant, tueur de cochons
Regretté de toute sa clientèle.
A la ronde
Ici repose petit Félix
Mort à l'âge d'un an et 15 jours.
Regretté de ses nombreux amis.
Bon petit
Pierre, mort à trois ans et deux mois.
Sa vie n'a été qu'abnégation et sacrifice.
Une vie bien remplie
Elle fit le bonheur de ses trois époux.
La bonne bretonne
Elle fut bonne épouse
Elle aurait été bonne mère
Si elle avait eu des enfants.
Sa vie entière fut consacrée au bien
Elle était belle, chaste et bonne.
Elle avait 77 centimètres
De tour de cuisse
Elle pesait 93 kilos
Priez pour elle.
Pour un chien
Glouton, coureur, méchant, lâche
Et galeux
En somme, feu mon chien
Était presque un homme.
Pour un pétomane
Pet à son âme
(Frédéric Dard)
Au Père-Lachaise
A mon mari mort après un an de mariage.
Sa femme reconnaissante.
Sur la tombe d'un dentiste
Ce fut la dernière cavité qu'il a remplie.
Poème
Ci-gît un poète
Entré sans sonnet.
Et la vie continue
Ci-gît Isaac Rubeinstein
1941-1990
Mais la vente continue
12, rue du Rosier
Paris
A mon épouse
Elle ne voulait que mon bonheur
Sa mort l'a bien prouvé.
Humour noir
Éloge d'un critique littéraire
Lorsque mort, dans la terre, on portera tes os,
Pour la première fois on verra qu'un cadavre
Peut dégoûter les asticots.
Pour un banquier
La dernière échéance lui fut fatale.
A ma belle-mère
Si elle monte au paradis
Il n'y aura plus bientôt que deux enfers.
Épitaphe sur une tombe, sise entre deux autre tombes
Je suis heureux de reposer entre les deux meilleures épouses du monde, Sylvie et Joanne. J'ai toutefois demandé à mes héritiers qu'ils me poussent un tout petit peu du côté de Sylvie.
Conseil post-mortem
Ci-gît ma femme, grâce à Dieu
Cette furie perpétuelle
Empoisonna ma vie.
Passant, écoute mon avis :
Avant qu'elle ne te querelle,
Quitte prudemment ces lieux.
A ma femme
Ci-gît ma femme, dans son écrin de terre;
Qui de sa vie n'a rien fait que râler.
Mes amis, marchez sans bruit faire
De peur qu'elle ne se remette à jaser.
Jacques de Lorens pour son épouse acariâtre
Ci-gît ma femme : ! Oh qu'elle est bien,
Pour son repos et pour le mien !
Pour un bègue
Pour lui, la réalité dépassa toujours la diction.
Pour un avare
Ci-gît, dessous ce marbre blanc
Le plus avare des hommes de Rennes
Qui mourut tout exprès le dernier jour de l'an
De peur de donner des étrennes.
Épitaphes s'adressant directement aux visiteurs
L'épitaphe d'un hypocondriaque
Je vous l'avais bien dit que j'étais malade.
Épitaphe sur la tombe d'un insomniaque
Je suis guéri !
. . .
. Bouge de là, t'as les pieds sur ma tombe.
. . .
. Si vous pouvez lire ceci, c'est probablement que vous êtes debout sur ce qui reste de moi.
. . .
. N'oubliez pas d'arroser les fleurs.
. . .
. Vous pourriez parler moins fort. On essaie de dormir ici.
. . .
. Laissez tomber les fleurs. Apportez-moi plutôt une bière.
. . .
. Je reviendrai.
. . .
. Je ne suis pas là pour le moment mais vous pouvez laisser un message après le HouOUUou.
. . .
. Aidez-moi ! Aidez-moi ! Laissez-moi sortir !
. . .
. Je reviens dans 5 minutes.
. . .
. Paix à mes cendres : Ne pas éternuer.
A l'entrée de cimetières
. Il est interdit de cueillir des fleurs ailleurs que sur votre propre tombe.
. . .
. "Nous avons été ce que vous êtes"
"Vous deviendrez ce que nous sommes."
Et sur une note un peu moins morbide :
Épitaphes qui furent suggérées pour des gens célèbres
mais pas nécessairement gravées sur leur pierre tombale.
Épitaphe proposée pour Richelieu
Ci-gît un fameux cardinal
Qui fit plus de mal que de bien.
Le bien qu'il fit, il le fit mal
Le mal qu'il fit, il le fit bien.
Marquise de Pompadour
Ci-gît qui fut vingt ans pucelle,
Quinze ans catin et sept ans maquerelle.
Robespierre
Passant, ne pleure pas ma mort,
Si je vivais, tu serais mort !
Image tirée du site : http://www.chezthierry.info/2006/01/24/quelques-epitaphes-amusantes/.
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