Voici un message pris au hasard sur un blog magnifique..
" Le tapotis de la pluie sur le toit de chaume. Qui se fond au ressac. Peu avant la nuit. Qui s'en vient toujours très tôt. Sous l'équateur. L'île comme désertée. Troublée seulement par le cri d'un oiseau inconnu et invisible. Sans un pas sur le blanc du sable. Si fin que l'on pourrait croire à un artifice.
L'heure du repas. Aux sentiers tortueux qui serpentent dans la végétation, je préfère le boulevard périphérique. Caressé par l'océan. Baigné de lumière bleutée. Traversé de minuscules crabes. Survolée de chauve-souris géantes et inoffensives. Arpenté de Bernard-l'Hermite qui, le soir venu, regagnent la terre.L'eau tiède qui m'enveloppe les pieds de sa caresse. Une odeur saline. Une odeur d'ailleurs. Qu'on aurait juste rêvé au creux de nos désirs. Comme dans les livres d'enfance. Des récits de corsaires.Le spectacle doit être singulier: Un homme pieds-nus, en pantalons mi-longs, sous un parapluie. Qui parcourt la plage comme une avenue. Toisé de haut par un échassier immobile. Peut-être bien que la vie est là. Si loin de tout. Si loin de toi. Plus loin encore des guerres et des multinationales qui globalisent. Un peu hypothétique quand même. Fragile. Posée à fleur d'eau. Brève et belle comme celle du crabe que guette l'oiseau.Peut-être n'a-t-elle pas besoin de se justifier, de s'expliquer, de se comprendre. Peut-être aussi qu'elle est injuste. En profondeur. Et qu'on se doit de la changer. Qu'on va la changer. Peut-être que pendant que je parcours mon boulevard idéal, il y a des enfants qui s'acharnent dans des usines, des adolescents sous les balles, des opposants torturés. Sûrement, même. Que demain la lutte reprend. Mais d'ici l'aube je peux bien être un peu insouciant.Les océans seront toujours trop petits pour nous séparer vraiment. ."
L'heure du repas. Aux sentiers tortueux qui serpentent dans la végétation, je préfère le boulevard périphérique. Caressé par l'océan. Baigné de lumière bleutée. Traversé de minuscules crabes. Survolée de chauve-souris géantes et inoffensives. Arpenté de Bernard-l'Hermite qui, le soir venu, regagnent la terre.L'eau tiède qui m'enveloppe les pieds de sa caresse. Une odeur saline. Une odeur d'ailleurs. Qu'on aurait juste rêvé au creux de nos désirs. Comme dans les livres d'enfance. Des récits de corsaires.Le spectacle doit être singulier: Un homme pieds-nus, en pantalons mi-longs, sous un parapluie. Qui parcourt la plage comme une avenue. Toisé de haut par un échassier immobile. Peut-être bien que la vie est là. Si loin de tout. Si loin de toi. Plus loin encore des guerres et des multinationales qui globalisent. Un peu hypothétique quand même. Fragile. Posée à fleur d'eau. Brève et belle comme celle du crabe que guette l'oiseau.Peut-être n'a-t-elle pas besoin de se justifier, de s'expliquer, de se comprendre. Peut-être aussi qu'elle est injuste. En profondeur. Et qu'on se doit de la changer. Qu'on va la changer. Peut-être que pendant que je parcours mon boulevard idéal, il y a des enfants qui s'acharnent dans des usines, des adolescents sous les balles, des opposants torturés. Sûrement, même. Que demain la lutte reprend. Mais d'ici l'aube je peux bien être un peu insouciant.Les océans seront toujours trop petits pour nous séparer vraiment. ."
Allez le lire ,je vous en prie..Vous en ressortirez le coeur gonflé de sentiments divers..:compassion , tendresse , joie..plaisir !
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