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La voiture fait une marche arrière historique. Dévoilés hier, les premiers résultats de l'Enquête ménages et déplacements 2006 (EMD), réalisée auprès de 12 000 habitants du Grand Lyon, révèlent que le nombre de trajets effectués en voiture a baissé de 15 % dans l'agglomération en dix ans. Alors qu'en 1995, 52 % des déplacements se faisaient en voiture, ils ne sont plus que 47 % en 2006. « Les objectifs fixés par le plan de déplacements urbains de 1995 sont atteints, voire dépassés », selon le Sytral (l'autorité organisatrice des transports) et le Grand Lyon, commanditaires de l'enquête.
Le recul de la voiture s'accompagne d'une hausse de 9 % du nombre de trajets en transports en commun (+ 12 % sur les seules communes de Lyon et Villeurbanne), dont la part de marché est passée de 13 à 15 %. « Tout cela est lié à la hausse du prix du pétrole, à une prise de conscience environnementale et au développement du réseau de transports en commun », avance Bernard Rivalta, président (PS) du Sytral. Mais la diminution de l'usage individuel de la voiture n'a pas entraîné pour autant une baisse du trafic automobile, selon l'enquête EMD, en raison de l'allongement des distances parcourues (+ 25 %).
Par ailleurs, les habitants du Grand Lyon continuent d'acquérir des voitures (+ 3 % en dix ans), soit 46 véhicules pour 100 habitants. « Mais on assiste à un découplage entre la possession et l'usage de la voiture. On ne s'en sert plus tout le temps », analyse Jean-Marie Fuidez, expert en mobilité urbaine au Centre d'études sur les réseaux, les transports et l'urbanisme.
F. C.
La voiture fait une marche arrière historique. Dévoilés hier, les premiers résultats de l'Enquête ménages et déplacements 2006 (EMD), réalisée auprès de 12 000 habitants du Grand Lyon, révèlent que le nombre de trajets effectués en voiture a baissé de 15 % dans l'agglomération en dix ans. Alors qu'en 1995, 52 % des déplacements se faisaient en voiture, ils ne sont plus que 47 % en 2006. « Les objectifs fixés par le plan de déplacements urbains de 1995 sont atteints, voire dépassés », selon le Sytral (l'autorité organisatrice des transports) et le Grand Lyon, commanditaires de l'enquête.
Le recul de la voiture s'accompagne d'une hausse de 9 % du nombre de trajets en transports en commun (+ 12 % sur les seules communes de Lyon et Villeurbanne), dont la part de marché est passée de 13 à 15 %. « Tout cela est lié à la hausse du prix du pétrole, à une prise de conscience environnementale et au développement du réseau de transports en commun », avance Bernard Rivalta, président (PS) du Sytral. Mais la diminution de l'usage individuel de la voiture n'a pas entraîné pour autant une baisse du trafic automobile, selon l'enquête EMD, en raison de l'allongement des distances parcourues (+ 25 %).
Par ailleurs, les habitants du Grand Lyon continuent d'acquérir des voitures (+ 3 % en dix ans), soit 46 véhicules pour 100 habitants. « Mais on assiste à un découplage entre la possession et l'usage de la voiture. On ne s'en sert plus tout le temps », analyse Jean-Marie Fuidez, expert en mobilité urbaine au Centre d'études sur les réseaux, les transports et l'urbanisme.
F. C.
Les chiffres : 3,36 C'est le nombre moyen de déplacements effectués chaque jour par un habitant du Grand Lyon. (-7,5 % en dix ans). 34% des déplacements se font à pied. 37% des déplacements concernent le travail et les études. 88% des ménages du Grand Lyon possèdent une voiture, contre 86 % en 1995. 0,5% des trajets s'effectuent en deux-roues motorisés. Soit autant qu'en 1995.
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Beaucoup de chiffres sans doute indigestes pour démontrer qu'on utilise beaucoup plus qu'avant les transports en commun sur la région lyonnaise !
Je suis fière de dire que j'y contribue puisque je ne me déplace qu'en métro et tramway dans la ville ! Vive moi ! Rire
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