mardi 23 janvier 2007

Et pendant ce temps -là,les Shadocks pompaient !





























Qui se souvient de la voix inimitable du comédien Claude Piéplu ,commentant " les Shadocks " ? Lors de la période d'émission ,j'avais 18/20 ans et avais d'autres préoccupations : je commençais à enseigner et je quittais le domicile familial .Je regardais donc ce remue-ménage d'un oeil plutôt curieux mais détaché .Je n'ai apprécié l'humour loufoque que plus tard ,beaucoup plus tard .



Les Shadoks est une série de cinéma d'animation de la télévision française créée par Jacques Rouxel et René Borg et produite par la société A.A.A..
Ils sont arrivés entre 1966 et 1968, au départ dessinés au moyen du fameux Animographe. Les épisodes étaient commentés par une voix, celle du comédien Claude Piéplu. La France fut alors divisée en deux parties : shadokophiles et shadokophobes - tout comme avec Cyclopède (Pierre Desproges) où la France fut aussi divisée : les imbéciles qui aiment et les imbéciles qui n'aiment pas. Ce sera l'un des premiers grands sujets polémiques de la télévision française.

Les Shadocks :
Les Shadoks sont des oiseaux rondouillards avec de longues pattes, avec de petites ailes ridicules ainsi baptisés pour leur consonance anglo-saxone et le clin d'oeil au capitaine Haddock, selon le dessinateur. Les Gibis, qui réfléchissent aux problèmes tous ensemble au moyen de leur chapeau melon, doivent leur nom à « la prononciation anglaise des initiales de la Grande-Bretagne ».

Les Shadoks possèdent pour tout vocabulaire quatre mots monosyllabiques : « ga, bu, zo, meu ». Ils sont excessivement méchants et très idiots. Ils réalisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas, l'inventeur étant presque systématiquement le Professeur Shadoko.
En collaboration avec Jean-Paul Couturier une bande dessinée quotidienne des Shadoks est publiée en 1970 dans France-Soir, et en 1993 dans le magazine Globe.
Première série - BU (52 épisodes) (mai 1968) sur la deuxième chaîne de l'ORTF
Seconde série - ZO (52 épisodes) (début 1969) sur la deuxième chaîne de l'ORTF
Troisième série - MEU (52 épisodes) (1972)
Quatrième série - BU GA > Les Shadoks et le big blank (52 épisodes) (janvier 2000) sur Canal+
Un épisode dure environ de 2 à 3 minutes.
La quantité phénoménale de courrier de téléspectateurs fit l'objet d'une émission présentée par Jean Yanne (et de temps à autres Daniel Prévost) où celui-ci lisait les authentiques lettres: "Les Français écrivent aux Shadoks".


La planète Shadok :
"A gauche du ciel, il y avait la planète Shadok... Elle n'avait pas de forme spéciale, ou plutôt elle changeait de forme."
Dans le monde des Shadoks, l'espace est représenté comme un plan, et comme tel il est plat. Il n'a donc pas de profondeur (comme tout l'univers Shadokéen), seulement le haut et le bas, la gauche et la droite. La planète Shadok change de forme. C'est un grand danger pour les Shadoks puisque cela les fait trébucher, et ils risquent de tomber dans le grand vide interstellaire. C'est cet aspect impratique qui les poussera au cours de la série à émigrer vers d'autres lieux - avec difficulté toutefois!

La planète Gibi :
"A droite du ciel, il y avait la planète Gibi qui penchait, soit d'un côté, soit de l'autre."
Les Gibis habitent donc à droite du ciel. Leur planète est plate et déséquilibrée. En conséquence, si les Gibis ne sont pas bien répartis, la planète se met à pencher d'un coté ou de l'autre et ils risquent de tomber. C'est cela qui les poussera également à émigrer vers d'autres lieux.
Les Gibis, contrairement aux Shadoks, sont très gentils et intelligents. Ils sont les inventeurs de nombre de machines utilisant les dernières technologies, quand les Shadoks se contentent de "rassembler des trucs et des machins".
Le secret de leur intelligence réside dans leur chapeau, qui leur permet de réfléchir tous ensemble à un problème. Lorsqu'un gibi perd son chapeau, il perd son intelligence et devient fou.

La Terre :
Au centre du ciel il y avait la Terre. À cette époque, elle ne comptait qu'un seul et unique habitant, un redoutable insecte nommé Gégène (il y avait bien également quelques dinosaures à la retraite, mais comme ils le disaient eux mêmes, ils étaient voués à disparaître). Les Shadoks et les Gibis, qui en eurent assez de vivre sur "des planètes qui ne marchaient pas bien", décidèrent les uns et les autres d'aller vers la Terre qui avait l'air de mieux marcher, bouleversant ainsi la vie de Gégène, qui n'allait pas s'en laisser conter.


Principaux personnages shadoks :
Le chef Shadok
Le professeur Shadoko
Le devin plombier
Le marin Shadok
L'irrécupérable ou Shadok Population

3 commentaires:

Anonyme a dit…

merci pour toutes ces images

Pas que cons ces shadocks

Anonyme a dit…

trop bien même si c'est moin compliqué quand c'est simple

Selene a dit…

Vous a-t'on donner une autorisation pour pomper les photos du site?
Merci d'y enlever.