Mon amie Moïra , dont je vous ai déjà parlée ,enseigne le français aux Etats-Unis . Elle étudie le " Petit prince " avec ses élèves et voilà le devoir qu'elle leur a donné :
Le Petit Prince- ch 5
Like the Little Prince, we also have a planet that we have to take care of, protect and love. If we do not take care of these important things in our lives, clutter builds up and sometimes there is a negative affect on ourselves and the people around us. The Little Prince says, “ Quand on a termine sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planete.” After his personal hygiene, he takes care of the hygiene of his planet. He pulls the roots of the nasty Baobabs. It is boring work, but it is important. If he gets lazy and does not do it, the planet will be overrun and will blow up.
Draw your planet which includes the things in your life that need your loving care. List along side what you must do to assure that you take care of these things. The list is a list of verbs in the infinitive.
After drawing your picture, color it and draw any illustrations you wish. Next, write a paragraph describing your picture. It should begin with the above quote. And state the important things in our planet and what you have to do ( Il faut….) to take care of them.
Voilà donc Moïra ,fervente supportrice de Nicolas Hulot ! Qui l'eût cru? :-)
" Et en effet, sur la planète du petit prince, il y avait comme sur toutes les planètes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes. Par conséquent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mauvaises herbes. Mais les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu'à ce qu'il prenne fantaisie à l'une d'elles de se réveiller. Alors elle s'étire, et pousse d'abord timidement vers le soleil une ravissante petite brindille de radis ou de rosier, on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s'il s'agit d'une mauvaise plante, il faut arracher la plante aussitôt, dès qu'on a su la reconnaître. Or il y avait des graines terribles sur la planète du petit prince... c'étaient les graines de baobabs. Le sol de la planète en était infesté. Or un baobab, si l'on s'y prend trop tard, on ne peut jamais plus s'en débarrasser. Il encombre toute la planète. Il la perfore de ses racines. Et si la planète est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font éclater.
"C'est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s'astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu'on les distingue d'avec les rosiers auxquels ils se rassemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C'est un travail très ennuyeux, mais très facile."
"C'est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s'astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu'on les distingue d'avec les rosiers auxquels ils se rassemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C'est un travail très ennuyeux, mais très facile."
1 commentaire:
À propos du Petit Prince, on peut lire un récit au livre (en espagnol) Este Sol de la Infancia (écrit par Saiz de Marco). Son titre est «Ce n´est pas un mot ».
CE N´ EST PAS UN MOT
Ce matin j´ai rentré au temps, cours de franÇais, treize ans, quand Marie dit « Nous allons lire Le Petit Prince ». C´est un livre étrange, avec d´ émotions connues qu´ on ne peut pas exprimer. Chaque jour deux pages, mais maintenant c´ est impossible de s´ arrêter. J´ai besoin de le lire entier, donc je cherche au dictionnaire les mots que j´ ignore. Cependant « baobab » n´apparait pas. Je demande à Marie et elle me dit « ce n´est pas un mot franÇais, c´ est un arbre africain ».
C´ est à cause des baobabs que le Petit Prince est venu à la Terre. Il avait besoin d´ un agneau qui mangeait les burgeons de baobabs, avant qu´ ils grandissaient et faisaient éclater son petit astre.
Ce matin nous avons fait l´ essai. Ces singes s´ alertent entre eux quand ils voient un prédateur. Si celui qui attaque est un aigle, ils font un son pour que leurs compagnons se cachent aux arbustes ; si celui qui vient est un félin, ils font un son différent por leur dire qu´ ils doivent grimper à un arbre. Quelques zoologistes appelons « proto-mots » à ces sons. Et ce matin, quand le singe était près de notre poste d´ observation, je l´ ai écouté. Quand le singe a vu qu´ une lionne s´ approchait, il a ouvert ses lèvres et a dit clairement « baobab ».
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