Nous avons tous vu - à un moment ou à un autre - une copie d'une oeuvre de Hokusai . C'est en lisant l'article consacré à cet artiste dans le blog Grange-Blanche , que j'ai eu envie d'en savoir plus !
Hokusai Katsushika (北斎 葛飾 1760-1849), connu plus simplement sous le nom de Hokusai (北斎), est un peintre, dessinateur spécialiste de l’ukiyo-e , graveur et auteur d'écrits populaires japonais. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin et Van Gogh. Il signa parfois ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le Fou de dessin ».
L'ukiyo-e :
Ukiyo-e (Kanji 浮世絵) est un terme japonais signifiant « images du monde flottant ». Ce terme fut appliqué durant l'époque d’Edo (1605-1868) pour désigner l’estampe ainsi que la peinture populaire et narrative. Tout d'abord considéré comme vulgaire par sa représentation de scènes du quotidien, ce genre connut un grand succès auprès des occidentaux après l’ouverture forcée du Japon sur le monde extérieur en 1868.
Ukiyo (浮世, « le monde flottant ») se rapporte à l’impétueuse culture de la jeunesse qui éclot dans les centres urbains de Edo (aujourd’hui Tōkyō), Ōsaka, et Kyōto et qui constitue un monde à part entière. Il s’agit d’une allusion ironique au terme homophone « Monde souffrant » (憂き世), le cycle terrestre de mort et de renaissance duquel les Bouddhistes cherchent à s’échapper.
Cette forme d’art connaît une grande popularité dans la culture métropolitaine d'Edo durant la seconde moitié du XVIIe siècle, naissant dans les travaux monochromes de Hishikaw Moronobu dans les années 1670. Initialement, les estampes sont exclusivement réalisées à l’encre de Chine puis certaines épreuves sont colorées au pinceau. Au XVIIIe siècle Suzuki Harunobu développe la technique d’impression polychrome pour produire des nishiki-e.
Ukiyo (浮世, « le monde flottant ») se rapporte à l’impétueuse culture de la jeunesse qui éclot dans les centres urbains de Edo (aujourd’hui Tōkyō), Ōsaka, et Kyōto et qui constitue un monde à part entière. Il s’agit d’une allusion ironique au terme homophone « Monde souffrant » (憂き世), le cycle terrestre de mort et de renaissance duquel les Bouddhistes cherchent à s’échapper.
Cette forme d’art connaît une grande popularité dans la culture métropolitaine d'Edo durant la seconde moitié du XVIIe siècle, naissant dans les travaux monochromes de Hishikaw Moronobu dans les années 1670. Initialement, les estampes sont exclusivement réalisées à l’encre de Chine puis certaines épreuves sont colorées au pinceau. Au XVIIIe siècle Suzuki Harunobu développe la technique d’impression polychrome pour produire des nishiki-e.
Les ukiyo-e sont abordables car ils peuvent être reproduits en grande série. Ils sont principalement destinés aux citadins qui ne sont généralement pas suffisamment aisés pour s’offrir une œuvre originale. Le sujet initial des ukiyo-e était la vie urbaine, en particulier les activités et scènes du quartier des divertissements. De belles courtisanes, des sumotoris massifs ainsi que des acteurs populaires sont ainsi dépeints s’engageant dans des activités attractives. Par la suite, les paysages rencontrent également le succès. Les sujets politiques et les personnages dépassant les strates les plus humbles de la société ne sont pas tolérés dans ces images et apparaissent très rarement. Bien que la sexualité ne soit pas autorisée non plus, elle apparait de façon récurrente dans les épreuve d’ukiyo-e. Les artistes et les éditeurs sont parfois punis pour la création de ces shunga au caractère sexuel explicite.
Et un site exceptionnel regroupant des centaines de reproductions :
Et pour en savoir plus :
1 commentaire:
Merveilleux. Il me semble que certains sont imprimés sur une forme de papier de riz... Tout du moins c'est ce que l'on m'a dit lors d'un voyage au Japon en m'offrant qq 'gravures'....xx
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