Les Beaux-Arts s'installent aux Subsistances !
Les étudiants et les enseignants de l'Ecole nationale des Beaux-Arts ont découvert avec enthousiasme, hier après-midi, leurs nouveaux locaux au sein du laboratoire culturel des Subsistances (1er). Dans les couloirs, les étudiants, qui reprendront les cours mercredi matin après l'inauguration officielle prévue ce soir, semblent plutôt comblés par ce déménagement. « Il n'y a que des avantages à s'installer ici car le lieu colle beaucoup plus à l'image qu'on se fait des Beaux-Arts », explique Auriane, 20 ans, étudiante en première année. « C'est un espace culturel où l'on va pouvoir rencontrer et collaborer avec des artistes d'autres milieux. » L'école bénéficie désormais de 4 500 m2 de locaux réaménagés pour les spécificités des enseignements, avec ateliers de production, amphithéâtre et espace d'expositions. » Nous allons avoir plus de moyens pour travailler », se réjouit Emmanuel Chevalier, professeur en « design d'objets » de l'école des arts appliqués. Rien à voir avec les vétustes locaux des années 1960 situés à la Croix-Rousse, rue Neyret, et voués à la démolition dans le cadre du réaménagement du Jardin des plantes.
Justine Trillat( 20 minutes .fr )
Un lieu de création :
Expérience insolite dans le domaine du soutien à l'ensemble de la création artistique de la part d'une ville, Les Subsistances sont l'outil dont dispose désormais la création contemporaine. Le projet de transformation d’une ancienne caserne en lieu culturel alternatif a été lancé en 1997. Les Subsistances sont réhabilitées, dans le respect du patrimoine, en un lieu de diffusion et de production artistique. Jusqu’ici, la totalité des espaces rénovés étaient occupés par le laboratoire de création artistique.
Au début du XVIIe siècle, l'Ordre de la Visitation fait bâtir le couvent Sainte-Marie des Chaînes, ainsi baptisé parce qu'en amont de la Saône, la nuit, les douaniers tendaient des chaînes au travers de la rivière afin d'empêcher les navires contrebandiers d'accéder à Lyon. Tout d'abord prospère, le couvent ne tarde pas à connaître de graves difficultés financières. Mais les Visitandines font, malgré tout, construire un claustral aux voûtes ogivales avec des logements à l'étage, seul bâtiment religieux qui existe encore aujourd'hui.
En 1789, le couvent est déclaré propriété nationale. En 1807, il est mis à la disposition de l'armée pour l'habillement, le campement et la pharmacie d'Afrique, puis bientôt pour le stockage des vivres, afin d'alimenter les militaires des nombreux forts de la région. La Manutention est créée en 1841.L'armée construit le grand édifice central de forme carrée, puis deux moulins. A la fin du XIXe siècle, la cour centrale est recouverte d'une verrière. Au début du XXe siècle, les activités de l'armée sur le site englobent, le conditionnement des rations de combat et du vin, la fabrication du pain, la torréfaction du café et la mouture du blé. La Manutention est rebaptisée Subsistances militaires en 1941. La torréfaction cesse en 1960, la mouture du blé en 1964 et le stockage du vin en 1970. Les trois derniers fours feront du pain jusqu'en 1995, année où le site est restitué en toute propriété à la municipalité lyonnaise
Au début du XVIIe siècle, l'Ordre de la Visitation fait bâtir le couvent Sainte-Marie des Chaînes, ainsi baptisé parce qu'en amont de la Saône, la nuit, les douaniers tendaient des chaînes au travers de la rivière afin d'empêcher les navires contrebandiers d'accéder à Lyon. Tout d'abord prospère, le couvent ne tarde pas à connaître de graves difficultés financières. Mais les Visitandines font, malgré tout, construire un claustral aux voûtes ogivales avec des logements à l'étage, seul bâtiment religieux qui existe encore aujourd'hui.
En 1789, le couvent est déclaré propriété nationale. En 1807, il est mis à la disposition de l'armée pour l'habillement, le campement et la pharmacie d'Afrique, puis bientôt pour le stockage des vivres, afin d'alimenter les militaires des nombreux forts de la région. La Manutention est créée en 1841.L'armée construit le grand édifice central de forme carrée, puis deux moulins. A la fin du XIXe siècle, la cour centrale est recouverte d'une verrière. Au début du XXe siècle, les activités de l'armée sur le site englobent, le conditionnement des rations de combat et du vin, la fabrication du pain, la torréfaction du café et la mouture du blé. La Manutention est rebaptisée Subsistances militaires en 1941. La torréfaction cesse en 1960, la mouture du blé en 1964 et le stockage du vin en 1970. Les trois derniers fours feront du pain jusqu'en 1995, année où le site est restitué en toute propriété à la municipalité lyonnaise
La ligne artistique :
Les Subsistances se présentent comme un chantier permanent, défendant les grandes lignes suivantes : Un espace propice à la conception, la fabrication et la diffusion de projets artistiques empreints d'originalité, d'audace et de pertinence.Un véritable laboratoire résolument ouvert à toutes les disciplines de la création contemporaine, privilégiant la recherche et l'expérimentation, contribuant au décloisonnement et à la convergence entre les différentes pratiques artistiques. Une passerelle entre la création " en émergence " et les institutions chargées de la diffusion de productions confirmées.Une large plate-forme favorisant la réflexion et la formation dans le domaine de l'art, de la communication et de la culture au sens le plus large.Un lieu d'accueil et de rencontres facilitant la confrontation entre un public diversifié et des propositions artistiques. Un lieu d'échanges entre création régionale, création nationale et création internationale.
Les formes d'accompagnement et de soutien que Les Subsistances peuvent apporter aux artistes dans le cadre de la réalisation de leurs projets sont multiples, allant de l'accueil à la coproduction, en passant par la résidence.
Chiffres clefs :
Les formes d'accompagnement et de soutien que Les Subsistances peuvent apporter aux artistes dans le cadre de la réalisation de leurs projets sont multiples, allant de l'accueil à la coproduction, en passant par la résidence.
Chiffres clefs :
22 500m² de bâtiments
16 000m² de terrain
Surface rénovée : 8 300m²
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