lundi 12 mars 2007

Aux USA ,on marche parfois sur la tête !


Un message en clin d'oeil pour mon amie Moïra et surtout sa fille Leona qui se bat dans son université pour la liberté des étudiants américains ! Bush et les ligues bien pensantes paralysent, occultent ,suppriment les libertés fondamentales .


Trois élèves d'une école de New York ont bravé l'interdiction de leurs professeurs, lors d'une lecture de la célèbre pièce "Les Monologues du vagin".
Il était question d'exclure les adolescentes une journée, mais devant la colère des parents, la sanction a été suspendue.
Le professeur leur avait interdit de prononcer le mot "vagin". Pas facile lorsqu'on doit lire devant l'école entière la pièce de théâtre Les Monologues du vagin. Bravant l'interdiction, les trois élèves d'une école de New York ont été sanctionnées, exclues pour une journée du lycée John Jay High School. Mais face aux protestations des parents qui trouvait la sanction exagérée et déplacée, le lycée a décidé de suspendre le renvoi.
Eve Ensler, l'auteur de la pièce à succès, a indiqué avoir appelé les jeunes filles pour leur exprimer son soutien et a l'intention d'intervenir dans l'école pour évoquer la polémique. "Cet épisode est vraiment bizarre et je ne peux pas croire qu'il puisse y avoir une telle polémique en 2007; c'est de la folie", a dit la dramaturge et féministe américaine. "C'est une question de censure (...) qui pose la question: pourquoi le mot vagin fait peur ?", a-t-elle ajouté.
Puni pour avoir désobéi
Le principal du lycée, Rich Leprine, a affirmé dans un communiqué que la punition était moins relative à l'usage du mot "vagin" qu'au fait que les élèves n'avaient pas obéi. "Quand il est spécifié à un étudiant par ses professeurs de ne pas faire une certaine présentation à cause de la nature de l'assistance et que les élèves acceptent cette règle, on s'attend à ce que cet engagement soit suivi", a indiqué Rich Leprine. "Si un étudiant enfreint la directive qu'il a accepté de suivre, il en subit les conséquences".
Elan Stahl, une des trois élèves, a indiqué qu'elles n'avaient pas cherché à défier l'école pendant leur lecture mais qu'elles n'avaient pas accepté la censure. "Nous ne voulions pas créer des problèmes", a déclaré Elan Stahl. "Nous voulions seulement que le mot soit dit et que les gens soient à l'aise en l'employant". La pièce créée à Broadway et reprise dans le monde entier est basée sur 200 interviews de femmes de tous âges aux Etats-Unis autour de leur sexualité et déroule les célèbres Monologues, souvent drôles, émouvants et dérangeants parfois.

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