mardi 18 septembre 2007

En colère !!!


Je suis outrée au-delà des mots de l'attitude de ces indépendantistes du 22 Octobre ou du 12 Août, quels qu'ils soient ! Pour qui se prennent-ils ? L'ascenseur marche dans les 2 sens, messieurs ! Vous profitez très largement de l'état français et vous, que donnez-vous en retour ? du racket, des menaces, des intimidations, des explosifs , de la misère et de la douleur !
Je propose qu'à chaque capture de l'un d'entre eux, TOUS ses biens soient saisis, qu'il n'ait plus rien ! Il comprendra peut-être ce qu'il fait vivre à d'honnêtes travailleurs !
Quant aux courageux cagoulés, qu'on ne me dise pas que leurs familles ne sont pas au courant ! Comment cacher jour après jour, les habits militaires, les armes et les cagoules? Honte à vous, vous qui savez et qui ne dites rien ! Je bous ! Nous sommes en démocratie et le vote est le seul moyen de se faire entendre !!

"Hier, 14 h, dans un appartement parisien. Anne*, le visage fermé, revit son « cauchemar ». Jean*, son époux, parle plus aisément. Le couple, victime du racket en Corse, rompt l'omerta. « Nous parlons pour que les victimes de violences en Corse fassent confiance en la justice. »
Pour ce couple du Nord, tout commence en 2001. Anne et Jean débarquent à Poggio-d'Oletta, un village près de Bastia. Ils y ont acheté un terrain pour y construire une maison. L'accueil est chaleureux. Cette maison, « c'est l'aboutissement d'une vie », dit Jean. Elle est livrée en 2006. Mais, le 7 juin 2006, c'est le choc. Ils apprennent qu'elle a été plastiquée. L'acte est revendiqué par le FLNC « du 22 octobre » : « Ils nous reprochent la spéculation immobilière ? Ça n'a pas de sens, ce sont des Corses qui nous ont vendu le terrain. Ensuite, ils nous reprochent de ne pas être corses... » Anne et Jean décident de reconstruire, « en faisant appel à des sociétés de gardiennage et de BTP locales ». Un an s'écoule. Le 9 juillet, ils débarquent sur l'île. Très vite, ils reçoivent la visite de leur gardien : « Ceux qui ont plastiqué votre maison n'ont pas aimé que vous reconstruisiez, donc elle va sauter. » Quelques jours plus tard, nouvelle visite du gardien. « Il nous annonce qu'il a monnayé notre tranquillité pour 20 000 euros. » « Ecoeuré », le couple décide d'abord de céder. Avant de se ressaisir. Il contacte la gendarmerie et le 13 août, les racketteurs sont finalement interpellés. Mais aujourd'hui, Anne et Pierre ne veulent plus remettre les pieds sur l'île. Leur maison est en vente. "

Sophie Bouquet - ©2007 20 minutes

Lire:
"Apparue le 22 octobre 2002, elle s'est imposée comme l'un des deux principaux mouvements clandestins armés de l'île. Voire le principal puisque son rival, le FLNC-Union des combattants, observe une trêve depuis le 14 novembre 2003. Si l'on excepte les groupuscules «nationalo-fascistes» qui prolifèrent en région bastiaise et commettent des attentats visant spécifiquement la communauté maghrébine, le FLNC du 22 octobre se trouve être la seule organisation d'envergure officiellement en activité.Composé de dissidents de l'Union des combattants ne pouvant plus «taire, au nom d'une unité de façade, les divergences internes», selon son texte fondateur, ce groupe compterait aujourd'hui une soixantaine de militants issus du secteur agricole et établis dans la plaine orientale de l'île. "

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