Odile, une récente accompagnatrice de mes errements bloguesques, me parle du suicide du philosophe André Gorz..J'avoue mon ignorance totale , pas du suicide, non ( Les médias se délectent de ces " évènements" providentiels ! Vous pensez : un philosophe qui se suicide pour accompagner son aimante dans la mort ! quelle aubaine !), mais des écrits de cet homme que beaucoup semblent respecter .
Je lis les titres des revues :
" André Gorz, philosophe et co-fondateur du Nouvel Observateur, s'est donné la mort avec sa femme. Il avait 84 ans. "
" Le philosophe André Gorz et sa femme unis jusque dans la mort "
Et je reste là , honteuse d'ignorer tout de cet homme et de son oeuvre..Pour moi, sa vie se résume à ces titres de journaux .
Je me fais la promesse d'aller lire quelques extraits de son oeuvre - à défaut d'oeuvres entières - par respect pour lui..
Je commence :
http://multitudes.samizdat.net/spip.php?article1145
Au secours ! Le pourcentage de mots compris dans ce texte, me permet-il d'affirmer que j'ai lu et digéré cette page ? j'en doute !
Et vous savez quoi ? En bonne midinette , je préfère ces courts extraits de son dernier texte .
Dans un livre paru l'an dernier, "Lettre à D. Histoire d'un amour", André Gorz avait écrit une ode à Dorine: "Tu viens juste d'avoir quatre-vingt-deux ans". "Tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Récemment je suis retombé amoureux de toi une nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide débordant que ne comble que ton corps serré contre le mien"."Cette présence", ajoutait-il, "fut décisive dans la construction d'une oeuvre dont la visibilité ne porte qu'un nom alors qu'elle fut celle d'un couple, le fruit d'un long dialogue".
et encore :
"Nous aimerions chacun ne pas survivre à la mort de l’autre. Nous nous sommes dit que si, par impossible, nous avions une seconde vie, nous voudrions la passer ensemble.»
vendredi 28 septembre 2007
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