Allez ! ça s'arrose !

Enfin une lumière au bout du tunnel ? Pour nous - pauvres habitants de l'est lyonnais - qui sommes submergés par les camions transitant entre le nord et le sud , serait-ce enfin le début de la fin du cauchemar ? Ce n'est rien de l'écrire, encore faut-il le vivre ! Ma soeur et ma mère ont eu cet honneur lundi après-midi . Elles ont enfin pu vivre de l'intérieur ce cauchemar quotidien de notre Rocade-est : un mur ininterrompu de camions occupe l'espace, ne laissant que quelques intervalles aux malheureux automobilistes .C'est un remake du film Duel à chaque tentative !

J'avais déjà proposé d'empaler le génial créateur de cette ânerie mais je renouvelle la menace : je propose de l'épiler poil par poil peut-être ? :-)

Voici enfin venu le ferroutage que nous espérons tous ! Espérons que la volonté de nos politiques suivra mais rien n'est moins sûr : eux ne vivent pas quotidiennement cet enfer !

"La France enfin à l'heure du ferroutage. La ligne Luxembourg-Perpignan a été mise en service lundi avec le départ d'un premier train transportant 20 semi-remorques, un début modeste en attendant une montée en puissance progressive pour soulager les autoroutes. L'ouverture était initialement prévue pour début juillet mais elle a été reportée en raison de problèmes techniques sur les wagons surbaissés nécessaires à ce type de transport. La nouvelle liaison, qui parcourt 1.060 km entre Bettembourg, au Luxembourg, et Le Boulou, près de Perpignan, est la deuxième de ce type en France, après celle lancée en 2003 entre la Savoie à Turin sur une distance beaucoup plus modeste de 175 km. C'est la septième en Europe.Alléger le transport terrestre Les services de ferroutage, surnommés «autoroutes ferroviaires», visent à détourner une partie du trafic routier vers le rail mais devront encore beaucoup se développer avant de représenter une part significative du transport de marchandise en France. La société luxembourgeoise Lorry-Rail, qui gère la ligne, ne dispose pour l'instant que d'une rame pouvant transporter 40 camions qui va lui permettre d'assurer un départ tous les deux jours dans chaque sens. Elle prendra livraison d'une deuxième rame en octobre ce qui lui permettra de passer à un rythme quotidien. L'objectif est de faire circuler 30.000 camions par an. Gain de temps et de fraisLe trajet dure 15 heures au lieu de 22 à 29 heures par la route. Les promoteurs du ferroutage font également valoir l'économie de péage, des frais de conduite, de carburant, la réduction de l'usure des pneumatiques, des frais d'entretien et des primes d'assurances. Contrairement à la route, les marchandises peuvent circuler le dimanche et les jours fériés. Le coût prévu est d'environ 900 euros par semi-remorque, contre 850 à 1.000 euros pour parcourir la même distance par la route. Le ferroutage est déjà pratiqué par l'Allemagne vers le sud, particulièrement lors du transit des poids lourds à travers la Suisse. Un axe relie Ratisbonne (sud de l'Allemagne) et Graz, en Autriche. "

(20minutes.fr)