J'ai failli commencer ce message par la phrase : "Désolée , je ne suis pas d'accord !" mais je ne suis pas du tout désolée ! Je suis en colère contre l'idée même d'amnistier les délits des automobilistes !
AOL (Neuilly) – Deux informations se télescopent : dans moins de 100 jours aura lieu l’élection présidentielle, et il est d’usage pour le nouveau président de le République d’accorder une amnistie pour les infractions liées au code de la route.
Mais élection après élection, le nombre d’infractions « pardonnées » par les pouvoirs publics s’est réduit drastiquement : Ainsi en 2002, seules les amendes de stationnement (payant et gênant : n’était pas pris en compte l’occupation abusive des places réservées aux handicapés) avaient été annulées. Il est vrai que ces infractions représentent pas moins de 40 % des procès verbaux !
Pourtant, ils semblent que les Français, mauvais citoyens, aient décidé d’anticiper l’amnistie : selon un sondage de la Sofres réalisé pour Axa prévention, les mauvaises habitudes reprennent le dessus, puisque les infractions en ville semblent en pleine recrudescence. A titre d’exemple, 52% des Français déclarent rouler en ville à 65 km/h, contre 48% deux ans auparavant. Plus préoccupant, 74% ne s’arrêtent pas au feu orange, et 54% doublent ou tournent sans mettre leur clignotant Enfin, 27% des sondés déclarent piloter à des vitesses avoisinant les 170 km/h sur autoroute. La raison de ce déferlement d’inconscience ? Les conducteurs pensent qu’ils risquent moins de perdre des points, à 47%, soit cinq points de plus que l’année précédente. Mais l’amnistie présidentielle n'y est sans doute pas pour rien.
C’est pour cela que le magazine autoplus a demandé aux candidats leur avis sur l’amnistie.
Les Pour : - Olivier Besancenot, candidat de la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) estime que l’amnistie doit s’appliquer avec les mêmes modalités que la précédente (stationnement payant et gênant). Il est en outre favorable à l’aide financière et administrative pour les automobilistes les plus pauvres ayant perdu des points. - Jean-Marie Le Pen (Front National) est favorable à l’amnistie pour tous les cas de figure, excepté ceux ayant entraîné la mort ou la blessure d’une personne. - Marie-Georges Buffet (Parti Communiste) est favorable à la reproduction de l’amnistie de 2002 (stationnement, sauf sur place handicapé) Les Contre : - François Bayrou, le candidat de l’UDF, estime que l’amnistie est incivique, faisant du chef de l’Etat "un père Noël". Il est en revanche favorable à une récupération plus aisée des points perdus. - Nicolas Sarkozy, probable candidat de l’UMP, se dit par principe défavorable à une amnistie pour ceux qui ne respectent pas la loi, qui d’ailleurs pourrait avoir un effet pervers sur la vigilance des automobilistes. L’indécise : - Ségolène Royal, investie par le Parti Socialiste, "ne se sent pas prête à s’exprimer sur le sujet"… Enfin Jacques Chirac, qui n’est pas candidat mais qui avait fait de la sécurité routière le chantier principal de son mandat, a estimé cette semaine que son successeur ne devrait pas amnistier autre chose que le stationnement non dangereux.
AOL (Neuilly) – Deux informations se télescopent : dans moins de 100 jours aura lieu l’élection présidentielle, et il est d’usage pour le nouveau président de le République d’accorder une amnistie pour les infractions liées au code de la route.
Mais élection après élection, le nombre d’infractions « pardonnées » par les pouvoirs publics s’est réduit drastiquement : Ainsi en 2002, seules les amendes de stationnement (payant et gênant : n’était pas pris en compte l’occupation abusive des places réservées aux handicapés) avaient été annulées. Il est vrai que ces infractions représentent pas moins de 40 % des procès verbaux !
Pourtant, ils semblent que les Français, mauvais citoyens, aient décidé d’anticiper l’amnistie : selon un sondage de la Sofres réalisé pour Axa prévention, les mauvaises habitudes reprennent le dessus, puisque les infractions en ville semblent en pleine recrudescence. A titre d’exemple, 52% des Français déclarent rouler en ville à 65 km/h, contre 48% deux ans auparavant. Plus préoccupant, 74% ne s’arrêtent pas au feu orange, et 54% doublent ou tournent sans mettre leur clignotant Enfin, 27% des sondés déclarent piloter à des vitesses avoisinant les 170 km/h sur autoroute. La raison de ce déferlement d’inconscience ? Les conducteurs pensent qu’ils risquent moins de perdre des points, à 47%, soit cinq points de plus que l’année précédente. Mais l’amnistie présidentielle n'y est sans doute pas pour rien.
C’est pour cela que le magazine autoplus a demandé aux candidats leur avis sur l’amnistie.
Les Pour : - Olivier Besancenot, candidat de la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) estime que l’amnistie doit s’appliquer avec les mêmes modalités que la précédente (stationnement payant et gênant). Il est en outre favorable à l’aide financière et administrative pour les automobilistes les plus pauvres ayant perdu des points. - Jean-Marie Le Pen (Front National) est favorable à l’amnistie pour tous les cas de figure, excepté ceux ayant entraîné la mort ou la blessure d’une personne. - Marie-Georges Buffet (Parti Communiste) est favorable à la reproduction de l’amnistie de 2002 (stationnement, sauf sur place handicapé) Les Contre : - François Bayrou, le candidat de l’UDF, estime que l’amnistie est incivique, faisant du chef de l’Etat "un père Noël". Il est en revanche favorable à une récupération plus aisée des points perdus. - Nicolas Sarkozy, probable candidat de l’UMP, se dit par principe défavorable à une amnistie pour ceux qui ne respectent pas la loi, qui d’ailleurs pourrait avoir un effet pervers sur la vigilance des automobilistes. L’indécise : - Ségolène Royal, investie par le Parti Socialiste, "ne se sent pas prête à s’exprimer sur le sujet"… Enfin Jacques Chirac, qui n’est pas candidat mais qui avait fait de la sécurité routière le chantier principal de son mandat, a estimé cette semaine que son successeur ne devrait pas amnistier autre chose que le stationnement non dangereux.
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