samedi 2 juin 2007

Humeur belliqueuse


Ils veulent sortir du CBI ? D'accord ! Qu'ils en sortent ! Ce faisant ,ils seront hors-la-loi !On pourra alors tirer sur leurs bateaux de pêche sans vergogne !
Bon sang ,je sens monter des envies de violence devant tant de mauvaise foi et de connerie !
Est-ce qu'envoyer des lettres aux ambassades de ces 3 pays servirait à faire avancer la cause ?

" Menace de démission du Japon:
la Commission baleinière internationale au bord de l'explosion
01 juin 20:23 - ANCHORAGE (AFP) - La Commission baleinière internationale (CBI), unique organisation mondiale de régulation de la chasse aux cétacés, risque de s'effondrer si le Japon met à exécution sa menace de démission.

Mis en échec jeudi à l'issue de la 59e réunion annuelle de la CBI, organisée du 28 au 31 mai à Anchorage, en Alaska (Etats-Unis), le Japon a évoqué un retrait pur et simple de cette organisation.
Le Japon envisage de quitter la CBI et de créer sa propre organisation et/ou de reprendre la chasse commerciale de la baleine.
Le Japon, qui pratique déjà la chasse dite "scientifique", souhaitait également obtenir le droit pour quatre de ses communautés côtières le droit à la chasse dite "de subsistance".
Devant les réticences d'une majorité des 77 pays membres de la CBI, il a finalement renoncé à mettre aux voix cette proposition.
Pour être adoptée, la proposition japonaise avait besoin de l'approbation des trois quarts des pays membres de la CBI.
Les peuples autochtones de l'Alaska (Inuits), de Sibérie orientale (Tchoukotka), des îles Saint-Vincent et Grenadines et du Groenland sont les seuls à bénéficier du droit à la chasse "de subsistance".
C'est une "hypocrisie", a estimé Joji Morishita, un des responsables de la délégation japonaise.
L'archipel est à la tête des pays qui font campagne pour une remise en cause du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine depuis qu'il est entré en vigueur en 1986. S'il quitte l'organisation, le Japon pourrait entraîner dans son sillage une trentaine de pays membres de la CBI.
Le Japon est le principal contributeur de la CBI avec les Etats-Unis.
"La CBI ne peut survivre que si le Japon en demeure membre. Si le Japon s'en va, la CBI est morte", estime Eugène Lapointe, ancien secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES).
La CBI est profondément divisée entre pays farouchement opposés à la chasse (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Australie, Brésil, Nouvelle-Zélande) et les pro-chasses dont le Japon, la Norvège et l'Islande.
Aucun de ces deux groupes ne peut prétendre à réunir une majorité des trois quarts comme l'exige le règlement de la CBI pour réformer les conditions de chasse à la baleine.

Le Japon, numéro 1 de la chasse à la baleine :

Entre défenseurs des cétacés et partisans d'une reprise de la chasse commerciale, le dialogue devient de plus en plus difficile. Ainsi, au cours de la réunion d'Anchorage, les pays opposés à la chasse ont adopté une résolution symbolique (sans la majorité des trois quarts) pour exhorter les Japonais à "cesser de tuer les baleines sous couvert de la science". Les pays pro-chasse ont boycotté ce vote et M. Morishita a qualifié ce vote de "résolution de la haine".
Dans ce climat d'affrontement, il a été impossible de faire approuver la proposition brésilienne de création d'un nouveau sanctuaire dans l'Atlantique sud, qui aurait nécessité trois quarts des voix pour être adoptée.
Malgré le moratoire, plus de 30.000 baleines ont été tuées depuis 1986 sous couvert de "chasse scientifique". Le Japon tue un millier de baleines par an au nom de cette dérogation. Tokyo a d'ores et déjà annoncé son intention de chasser cet été 50 baleines à bosse dans le Pacifique sud.
Et le Japon n'est pas seul. La Norvège continue de chasser des baleines dans l'Atlantique nord et l'Islande qui avait quitté la CBI en 1992 avant de la rejoindre en 2002 a repris la chasse en 2006.
"Les organisations de protection des cétacés font face à la plus grande offensive depuis la mise en place du moratoire", estime Sue Fisher de la société de protection des baleines et dauphins (WDCS).
"Non seulement les pays pro-chasse souhaitent lever le moratoire mais ils veulent également lever les restrictions sur le commerce mondial de produits à base de baleines. Si cela arrivait, cela entraînerait un massacre incontrôlable" des cétacés, a-t-elle déploré."

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