Observer ! Etre vigilants ! Discuter !et dénoncer en dernier recours ! TANT PIS ! Cette pratique barbare n'a pas de raison d'exister et si dénoncer fait avancer la cause ,alors je dénonce et j'assume !
"Un problème de santé publique encore trop méconnu. Hier, associations et professionnels de la santé se sont réunis à Marseille à l'occasion d'un colloque intitulé « Femmes et mutilations sexuelles », traitant notamment du problème de l'excision. Selon l'Institut national d'études démographiques (Ined), on compterait actuellement entre 43 000 et 63 000 femmes et fillettes excisées en France, pays le plus concerné en Europe. Malgré l'ampleur du phénomène, les autorités sanitaires n'ont que récemment décidé d'en faire une priorité nationale. « Il y avait une méconnaissance totale du problème, explique Henri-Jean Philippe, président de Gynécologie sans frontières. Aujourd'hui, il y a une vraie prise de conscience des médecins qui travaillent avec les associations. »D'où l'organisation de colloques dans les neuf régions les plus concernées. Avec des flux migratoires importants, Paca figure en deuxième place après l'Ile-de-France. Depuis août 2006, Marseille accueille d'ailleurs une antenne du Groupe femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles (Gams), qui accompagne les victimes et mène des actions de sensibilisation. « La plupart du temps, c'est nous qui allons vers les jeunes filles, souligne Naky Sy Savané, du Gams 13. Pour elle, c'est très difficile de parler. » S'il existe déjà en France un dispositif global de lutte, le colloque devrait permettre à la Direction régionale des actions sanitaires et sociales (Drass) Paca d'affiner ses actions et de dégager des financements. « L'objectif est d'éradiquer ces pratiques au plus tard en 2012 », note Jean Chappelet, directeur de la Drass.
S. H.
mardi 13 février 2007
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