Il est 3h15 et je suis réveillée depuis 2 bonnes heures ! J'enrage ! Je combats cette colère en me raisonnant,en me répètant que je ne fais qu'envenimer les choses..Je tente d'apprivoiser la bête " Insomnie" , l'ennemie de ma prochaine journée .. j'essaie de rentabiliser ce temps volé et j'ai trouvé des trucs rigolos sur internet..
1 - Je connais maintenant mes 2 types d'insomnies ,celles qui m'empêchent de dormir en rond !:-)
"L’insomnie de maintien : ce sont des réveils multiples la nuit.
La nuit "blanche":
Ex : François n’a pas de difficultés le soir à s’endormir. Il se couche vers 22 heures, épuisé, il s’endort en cinq ou dix minutes. Il se réveille alors à une heure du matin, à deux heures, voire trois ou quatre fois par nuit sans aucune raison apparente et éprouve de la difficulté à se rendormir. Il fait très attention à ne pas trop bouger pour ne pas se réveiller complètement, il jette un oeil sur le réveil, une fois, dix fois, il reste au lit car il pense que ça le reposera toujours un peu. Quelquefois, rarement, il se lève, passe une partie de la nuit debout. Il s’énerve, se met en colère contre lui-même et se demande ce qu’il fait debout alors que tout le monde dort dans la maison. Il finit par se rendormir vers six heures du matin, quand le réveil se fait entendre ; il doit faire un effort surhumain pour sortir du lit.
L’insomnie terminale : réveil trop tôt le matin.
Insomnie du matin:
Ex : Sylvie s’endort le soir facilement, elle dort cinq à six heures. Son problème est qu’elle se réveille tous les jours à quatre ou cinq heures, sans pouvoir se rendormir. Elle va aux toilettes, retourne se coucher, espérant se rendormir avant que le réveil ne sonne pour aller travailler. Elle pense à la journée d’hier, à celle de demain, aux enfants, à sa vie en général : ses pensées sont plutôt pessimistes. Elle rêve, elle pense, elle ne sait plus, mais son esprit est tracassé tout ce temps-là. Quand le réveil sonne, elle pense qu’elle ne dormait pas."
Bon ! Voilà une bonne chose : connaître son ennemi pour mieux l'abattre :-)
Je pars à la chasse aux remèdes . Le site AsiaFlash me propose une lutte contre l'insomnie selon mon prénom..Frénétiquement ,j'entre le prénom Martine et ô miracle ,voici ce qui m'est conseillé :
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Votre moyen de lutte contre l'insomnie :
Avoir recours aux plantes
Le tilleul — A tout seigneur, tout honneur : les vertus calmantes et relaxantes du tilleul sont indéniables. Une pincée de feuilles sèches par tasse suffit. Buvez votre infusion tiède. Attention : le tilleul, quand il est bu trop chaud, excite au lieu d'apaiser !
L'infusion aux trois plantes — Mélangez à parties égales des feuilles de mélisse, de la valériane et des cônes de houblon. Mettez la valeur d'une cuillerée à café de ce mélange pour une tasse d'eau, et faites infuser deux à trois minutes.
La marjolaine — Chaque soir, en infusion (une pincée de feuilles et de fleurs séchées pour une tasse). La marjolaine régularise le grand sympathique, combat l'anxiété, le stress, et empêche les palpitations.
La passiflore — Ses feuilles et ses fleurs contiennent une substance qu'on utilise sous forme d'alcoolature. Elle est précieuse dans les cas d'insomnie hépatique, d'angoisse, de troubles nerveux dus notamment à la ménopause. Trente à cinquante gouttes le soir, dans une tasse d'eau de fleur d'oranger, assurent une nuit parfaite.
L'ortie blanche — Vous la trouverez chez l'herboriste sous le nom de "lamier blanc" et sous forme de poudre. C'est un excellent sédatif. Mettez-en sur la pointe de votre couteau et mélangez à votre potage ou à vos légumes, le soir, au dîner.
L'essence de pin — Dans un bain chaud, pris le soir avant de vous coucher, cette essence est un calmant des nerfs et un bon sédatif. Cinq à six gouttes d'extrait suffisent pour un bain."
Votre moyen de lutte contre l'insomnie :
Avoir recours aux plantes
Le tilleul — A tout seigneur, tout honneur : les vertus calmantes et relaxantes du tilleul sont indéniables. Une pincée de feuilles sèches par tasse suffit. Buvez votre infusion tiède. Attention : le tilleul, quand il est bu trop chaud, excite au lieu d'apaiser !
L'infusion aux trois plantes — Mélangez à parties égales des feuilles de mélisse, de la valériane et des cônes de houblon. Mettez la valeur d'une cuillerée à café de ce mélange pour une tasse d'eau, et faites infuser deux à trois minutes.
La marjolaine — Chaque soir, en infusion (une pincée de feuilles et de fleurs séchées pour une tasse). La marjolaine régularise le grand sympathique, combat l'anxiété, le stress, et empêche les palpitations.
La passiflore — Ses feuilles et ses fleurs contiennent une substance qu'on utilise sous forme d'alcoolature. Elle est précieuse dans les cas d'insomnie hépatique, d'angoisse, de troubles nerveux dus notamment à la ménopause. Trente à cinquante gouttes le soir, dans une tasse d'eau de fleur d'oranger, assurent une nuit parfaite.
L'ortie blanche — Vous la trouverez chez l'herboriste sous le nom de "lamier blanc" et sous forme de poudre. C'est un excellent sédatif. Mettez-en sur la pointe de votre couteau et mélangez à votre potage ou à vos légumes, le soir, au dîner.
L'essence de pin — Dans un bain chaud, pris le soir avant de vous coucher, cette essence est un calmant des nerfs et un bon sédatif. Cinq à six gouttes d'extrait suffisent pour un bain."
Il ne me reste plus qu'à faire mes emplettes au rayon plantes et à préparer tisanes, bouillons et bains chauds ! Je suis même prête à tenter les bains de siège , les bains de pieds,les bains de boue , c'est tout dire :-))
Dans ma nuit blanche ,j'ai découvert des amis d'infortune ! Je ne suis plus seuuuule dans cette galaxie !
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L'EXTRAIT
L'EXTRAIT
"Il n'a pas dormi depuis six mois déjà. Pas une miette. Il ne s'est pas assoupi, n'a pas somnolé, n'a pas ronflé, n'a pas roupillé, n'a pas fermé l'oeil, ni cogné un seul clou depuis exactement cent quatre-vingt-six jours. Comme de raison, ça lui a causé beaucoup de problèmes.Les premières semaines d'insomnie avaient complètement bouleversé la routine quotidienne la maison...Après deux semaines - et dix-sept rendez-vous avec des médecins de toutes sortes, psychologues, spécialistes, psychiatres - Gilles, avec l'aide de Lorraine, avait tout essayé. Mais les somnifères n'avaient eu aucun effet, la méditation l'angoissait, le régime spécial de la naturopathe ne lui donnait que des gaz, et il avait compté assez de moutons qu'ils étaient obligés d'en importer d'autres de la Nouvelle-Zélande; Il avait compté assez de moutons que ses filles étaient gréées en gilets de laine pour le restant de leur vie. Il avait compté assez de moutons que... Enfin, vous comprenez qu'il avait tout essayé pour trouver une solution."
L'AUTEUR:
Né à Sudbury (Nord de l'Ontario), Robert Marinier a étudié à l'Ecole nationale du théâtre du Canada à Montréal et aux Ateliers Alain Knapp à Paris. Il vit à Ottawa où il se consacre à l'écriture et au jeu dramatique. Il a signé, entre autres, les pièces "La Tante", "L'Inconception", "Deuxième Souffle".
Nuit :
"Cela fait plus d'une heure que je ne dors plus. Je ne sais pourquoi. Je ne suis pas trop sujette, d'habitude, à l'insomnie. C'est un bruit qui m'a réveillée, presque en sursaut. Un craquement. Quelque chose que j'ai cru entendre mais je me demande maintenant si ce n'est pas sous mon crâne que je l'entendais, car tout est silencieux autour, tout est vraiment calme. La place de David est vide à côté de moi. Je n'entends plus le bourdonnement de la télé, je n'aperçois plus aucune lueur qui ricoche contre les murs du couloir : lui qui voulait rester à voir un film quand je suis montée me coucher, il a dû s'endormir sur le canapé, avec la chienne nichée sur ses pieds. Ils dorment. Oui, c'est sûr qu'ils dorment. C'est peut-être l'angoisse de ce vide à mes côtés qui m'a réveillée. Je reste longtemps dans le noir les yeux ouverts à ne rien faire, à penser à ce que je pourrais faire, à essayer de trouver des songes agréables, de jolies histoires, des images mentales pour m'endormir, comme j'ai fait pendant longtemps quand j'étais petite. Ça ne vient pas : je retrouve de vieilles images suranées, des bribes d'histoires pas inventées. L'angoisse d'exister. Ou de ne pas exister. C'est bizarre l'insomnie : on a beau ne pas être la première à qui ça arrive, c'est comme si l'expérience des autres ne servait à rien. Je ne sais pas quoi faire. Je devrais me lever. Bouger. Je finirai bien par tomber de sommeil à un moment donné. Ne pas rester comme ça bêtement allongée dans l'obscurité, à sentir la solitude et la nuit et les minutes qui passent et l'impression que personne sur Terre ne se souvient de moi, que je ne compte pas. Avoir les yeux ouverts depuis une heure dans le noir ne m'empêche pas de recevoir comme une claque au fond de la rétine quand j'allume la lampe de chevet (tiens, cette phrase, je la verrais bien dans un bouquin, un livre de gare, une histoire de détective). Je vais me faire une tisane au lieu de penser en rond, j'ai un peu l'estomac qui me brûle, quelque chose qui me ronge là, entre les côtes, à l'intérieur. Et si toutes nos angoisses se réduisaient bêtement à un peu d'oignon cru mal digéré ? Je suis prête à me plonger dans une auto-psychanalyse sauvage de cinq heures du mat alors que, peut-être, je devrais juste surveiller un peu mieux mon alimentation..."
(Myriam, le 26 novembre 2006, 05h21)
Le tableau est du peintre Magritte
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