Rentrée littéraire sur le Web
Le livre semble avoir trouvé sa place sur Internet. La plupart des éditeurs misent désormais sur la Toile pour promouvoir leurs publications. À l'occasion de la rentrée littéraire, tous redoublent d'efforts pour dépoussiérer leur site ou enrichir les contenus
C’est notamment le cas des éditions Gallimard (http://www.gallimard.fr/) qui proposent en ligne des extraits de romans lus par un comédien. Thierry Hancisse, de la Comédie-Française, présente les nouveautés de l’automne. En quelques phrases, sa voix envoûtante plonge le lecteur dans l’univers et la musique d’une œuvre. Disponibles aussi, les bonnes feuilles permettent d’aller plus loin dans l’histoire. Autres nouveautés : des entretiens vidéo avec les auteurs maison et des mini-sites dédiés à certaines publications.
Dans le même esprit, les écrivains édités chez Grasset (http://www.grasset.fr/) parlent de leurs livres, à travers textes et vidéos. L’internaute séduit peut découvrir sur le site les « premiers chapitres » des ouvrages.
Chez P.O.L (http://www.pol-editeur.fr/), les auteurs lisent eux-mêmes des passages de leurs romans devant la caméra. L’éditeur, très actif sur la Toile, n’a pas attendu cette rentrée pour innover : il est le seul à proposer un feuilleton en ligne. Après celui de François Matton, il publie, depuis septembre, La République de Mek-Ouyes, de Jacques Jouet.
Les éditions Leo Scheer lancent leur chaîne de télévisionChristian Bourgois (http://www.christianbourgois-editeur.fr/) fait, lui aussi, parfois preuve d’audace en publiant sur le Web des extraits de romans en avant-première. Mais l’expérience reste encore exceptionnelle, la règle étant d’abord de promouvoir des textes déjà parus. Le site présente, par ailleurs, quelques vidéos de lectures publiques et d’interviews.
Les Éditions Léo Scheer (http://www.leoscheer.com/) misent davantage sur l’audiovisuel. L’éditeur vient de lancer sa propre « chaîne de télévision » sur le Net. Au programme de leoscheer.tv : des vidéos ou des reprises d’émissions consacrées aux auteurs maison. Pas de bonnes feuilles ou d’extraits de livres sur le site, en revanche. Mais l’éditeur a mis en ligne, en septembre, le texte de Camille Laurens, Marie Darrieussecq, ou le syndrome du coucou (1), dans lequel l’écrivain accuse sa consœur de « plagiat psychique ».
Paola PINTO GOMES ( la-croix.com )
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