"On ne sait pas ce qu'est la poésie. On sait juste que c'est donner son sang aux anges qui passent."
(Une bibliothèque de nuages, p.33, Lettres Vives, 2006)
C. Bobin
Soupir
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur,
Un automne jonché de taches de rousseur,
Et vers le ciel errant de ton oeil angélique
Monte, comme dans un jardin mélancolique,
Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur!
- Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur
Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie
Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,
Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.
Stéphane Mallarmé
Waouh ! " Se traîner le soleil jaune d'un long rayon " ou " un automne jonché de taches de rousseur "..Que c'est beau ! J'ai redécouvert Mallarmé au hasard d'un site . Je n'apprécie pas toutes ses oeuvres mais je l'ai si peu étudié au lycée que j'ai eu envie de le redécouvrir !
(Une bibliothèque de nuages, p.33, Lettres Vives, 2006)
C. Bobin
Soupir
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur,
Un automne jonché de taches de rousseur,
Et vers le ciel errant de ton oeil angélique
Monte, comme dans un jardin mélancolique,
Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur!
- Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur
Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie
Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,
Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.
Stéphane Mallarmé
Waouh ! " Se traîner le soleil jaune d'un long rayon " ou " un automne jonché de taches de rousseur "..Que c'est beau ! J'ai redécouvert Mallarmé au hasard d'un site . Je n'apprécie pas toutes ses oeuvres mais je l'ai si peu étudié au lycée que j'ai eu envie de le redécouvrir !
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