mardi 1 mai 2007

" Jesus Camp"


Article un peu long mais très instructif ! Boudi ,nous sommes mal partis entre les obscurantismes musulmans et chrétiens !! Ce documentaire a le mérite de nous pousser à nous interroger , de nous obliger à prendre position....Est-ce cette société dans laquelle je veux voir grandir mes enfants et leurs propres enfants ? J'ai 3 enfants élevés sans repères religieux . Cela ne les empêche nullement d'être curieux , gentils ,courtois , ouverts ,pleins d'humour et de compassion , engagés et volontaires.A t'on vraiment besoin d'une référence à un Dieu pour vivre joliment une vie d'homme ?


Un documentaire de
HEIDI EWING et RACHEL GRADY
Sortie nationale le 18 avril 2007


Les familles que vous verrez dans le film représentent une force électorale influente qui fait de plus en plus entendre sa voix dans la vie culturelle et politique américaine. Elles préparent non seulement le retour de Jésus, mais elles s'apprêtent également “à reprendre le pouvoir en Amérique au nom du Christ” entraînant avec elles leurs enfants. Des enfants qui attendent de recevoir la parole divine et s'agitent, en transe, comme possédés, quand l'Esprit Saint parle en eux ; des mômes qui maudissent Harry Potter parce qu'un héros sorcier est une chose sacrilège ; des gamins qui vénèrent le leader de leur pays, et embrassent son effigie en carton...


REPERES
aux États-Unis :
224 MILLIONS DE CHRÉTIENS
DONT 80 À 100 MILLIONS D'ÉVANGÉLIQUES
4 MILLIONS DE JUIFS
1,5 MILLION DE MUSULMANS
*Si 38% des Américains se définissent comme évangéliques, ces derniers représentent 53% des suffrages exprimés lors de l'élection présidentielle de 2004. George Bush, lui-même chrétien évangélique, bénéficie d'un très fort soutien de cette communauté religieuse.
Les chrétiens évangéliques détiennent désormais une majorité de sièges dans 36% des commissions d'Etat du Parti Républicain - soit 18 des 50 Etats -, ainsi qu'une minorité significative de sièges dans 81% des autres Etats.
*100 millions d'Américains écoutent des stations de radios chrétiennes, ce qui représente une augmentation de 43% en 5 ans.


GLOSSAIRE:


EVANGELIQUE - Branche du protestantisme qui s'appuie sur cinq piliers. Tout d'abord, le “biblicisme” : la Bible est la seule autorité, la règle en matière de foi mais aussi de vie. Le “crucicentrisme” ensuite : Jésus-Christ est mort sur la Croix à la place de l'homme pécheur. Seuls ceux qui le croient seront sauvés. Troisième pilier, “l'engagement militant” : tout évangélique doit faire oeuvre d'évangélisation. Quatrième point, “la conversion” : on ne naît pas chrétien, on le devient par la “nouvelle naissance” (“born-again”), autrement dit par “la conversion” concrétisée par le baptême. Enfin, “la pratique cultuelle” : les évangéliques expriment leur piété avec spontanéité, émotivité, voire exubérance.
PENTECOTISTE - Les pentecôtistes ou “charismatiques” se caractérisent par leur expressivité émotionnelle, la spontanéité dans leur dévotion, leur habitude de “parler en langues” et leurs actes de guérison. Sur plus de 100 millions d'évangéliques aux Etats-Unis, 30% sont charismatiques ou pentecôtistes. C'est le cas des évangéliques de Jesus Camp. Il s'agit du mouvement chrétien qui connaît actuellement la plus forte expansion.
PROPHETIE - Les rédacteurs de la Bible y ont consigné les prophéties que Dieu leur a inspirées dans leurs rêves et leurs visions. Les chrétiens croient que Jésus a accompli plusieurs prophéties de l'Ancien Testament, prouvant ainsi qu'il était le “fils de Dieu” ou encore le Messie, et qu'il reviendra à l'avenir pour accomplir d'autres prophéties. Les pentecôtistes pensent que le don de prophétie existe encore aujourd'hui et ils le mettent souvent en pratique lors d'offices religieux ou de leurs prières.
PARLER EN LANGUES - Les chrétiens charismatiques croient que lorsqu'un fidèle est touché ou baptisé par le Saint Esprit, il se met à “parler en langues.” Ces langues, ou langages, ont été données par le Saint Esprit et demeurent incompréhensibles pour le fidèle. Les chrétiens ne pratiquent pas tous le “parler en langues.”
CREATIONNISME - Le créationnisme au sens large est la croyance selon laquelle la Terre, et par extension l'Univers, a été créée par un être suprême, c'est-à-dire un dieu. Il constitue une croyance fondamentale des trois religions monothéistes (judaïsme, christianisme, et islam). Se réclamer du créationnisme va en général plus loin que croire en la création. Cette doctrine, en tant que telle, est née en réaction au climat d'athéisme. Elle s'oppose à la théorie de l'évolution qui s'est peu à peu imposée dans la majorité des milieux scientifiques. (54% des Américains ne croient PAS que l'être humain descend d'une lignée de primates (ce qui représente un bond de 10% en 10 ans : en 1994, 45% des personnes interrogées ne pensaient pas que l'être humain descendait d'une lignée de primates).)
EVANGELISTE - A ne pas confondre avec “évangélique”. Un évangéliste est un professionnel de l'évangélisation, qu'il soit catholique, protestant réformé ou évangélique.

ENTRETIEN AVEC HEIDI EWING ET RACHEL GRADY !


Quel a été le point de départ du film ?
Nous nous sommes demandé ce que la montée en puissance du courant évangélique signifiait aux yeux d'Américains, qu'ils se définissent comme des humanistes laïques, ou des croyants convaincus que la séparation entre l'Eglise et l'Etat est un fondement de notre démocratie. Nous avons cherché à comprendre en quoi toute cette génération d'enfants endoctrinée par l'idéologie évangélique va peser sur l'avenir des Etats-Unis lorsqu'elle aura atteint l'âge adulte.
Ce sont ces questionnements qui nous ont guidées tout au long de la réalisation de ce documentaire, et nous espérons qu'il suscitera des débats chez les spectateurs : formons-nous encore une nation unie ? Ou vivons-nous dans deux pays aujourd'hui en guerre ?
Il y a une centaine de millions de chrétiens évangéliques aux Etats-Unis, mais ils se répartissent en une myriade de communautés qui, tout récemment encore, se sont pas mal divisées. En effet, les évangéliques ne partagent pas tous le même regard sur la politique et la théologie. C'était donc un vrai défi de nous attacher à une communauté en particulier, et de ne pas généraliser leurs coutumes aux millions d'autres chrétiens qui n'ont pas les mêmes pratiques religieuses.


Comment avez-vous choisi les interlocuteurs que l'on voit dans le film ?
Becky Fischer est la principale protagoniste de Jesus Camp. Nous l'avons rencontrée bien en amont du tournage et elle nous a présenté les enfants et les familles qui fréquentaient les colonies et les conférences qu'elle organisait. C'est un véritable “personnage” de documentaire par excellence. Ce sont ces êtres qui vivent à la marge et se fixent des missions extrêmes - mais qui parviennent malgré tout à vous émouvoir et à vous faire réfléchir sur votre vie - qui constituent les meilleurs personnages.
Quant à Mike Papantonio, à la fois animateur de radio et avocat, nous nous sommes aperçus pendant le montage que le film manquait de tension dramatique. Nous n'avions que le point de vue des gamins et des parents, ce qui était assez frustrant. Il nous fallait donc un autre regard, et nous avons alors fait appel à un animateur d'une radio chrétienne, qui désapprouve l'éducation que reçoivent ces enfants et qui estime que la droite chrétienne outrepasse la séparation entre l'Eglise et l'Etat. Mike nous a apporté le point de vue contradictoire dont nous avions besoin.
Les enfants que nous avons retenus (Rachael, Tori et Levi) se sont imposés comme des évidences : parmi les gamins qui reçoivent cette éducation particulière, ils faisaient tout simplement partie des plus dynamiques et de ceux qui s'exprimaient le mieux. Tous trois sont sincères dans leur foi, ce qui donne d'autant plus à réfléchir. En apparence, l'ensemble de ces gamins vivent comme la plupart des enfants issus de la classe moyenne : ils se partagent entre le centre commercial, leurs devoirs scolaires, les activités sportives, les soirées entre copains et les colonies de vacances. Mais une réalité s'impose rapidement : la ferveur religieuse est au centre de leur vie à tel point que leurs parents, le plus souvent, les retirent de l'école pour prendre euxmêmes en charge leur éducation. Ils écoutent peut-être du heavy metal, mais dans une version chrétienne qui célèbre le “sang de Jésus.” Leurs enseignants leur inculquent une conception rigoureusement créationniste du monde, et les garçons qui font partie de l'équipe de foot arborent fièrement des bracelets rouges portant l'inscription HWJC, qui signifie “How Would Jesus Compete?” (“Comment pourrions nous rivaliser avec Jésus ?”).


Comment vous êtes-vous fait accepter par les évangéliques ?
On nous pose souvent cette question. Tout le monde a l'air extrêmement surpris par le formidable accueil qu'on nous a réservé, mais nous nous sommes contentées de leur demander l'autorisation ! Les gens de cette communauté sont très fiers de leurs actions - ils y consacrent toute leur vie - et ils ont donc le sentiment de n'avoir rien à cacher. En outre, les chrétiens évangéliques se sont fixés pour mission de sensibiliser le plus grand nombre de gens à leur cause, et ils considèrent donc le film comme un moyen supplémentaire de parvenir à leurs fins.


Pensez-vous que le film soit politique ?
De toute évidence, le film met en lumière plusieurs questions politiques qui font actuellement débat aux Etats-Unis, et qui commencent à émerger partout dans le monde. Au départ, nous n'étions pas conscientes que le film serait aussi marqué par des considérations politiques. Toutes les discussions entre chrétiens, et avec Becky Fischer, portaient d'abord sur leurs conceptions théologiques, et ce n'est que lorsque nous nous sommes retrouvées parmi eux que nous avons compris à quel point leur foi et leurs convictions politiques se rejoignaient. C'est alors que le film a pris une direction différente.


Avez-vous le sentiment que l'Amérique soit plus divisée que jamais ?
Au cours de la campagne présidentielle de 2004, le discours de John Edwards sur les “deux Amériques” nous avait semblé rendre compte de manière caricaturale du clivage qui divise de plus en plus notre pays. Pourtant, après avoir passé près d'un an à faire la navette entre le fief ultra religieux du Missouri et New York, le concept des “deux Amériques” a soudain pris un tout autre sens.
De toute évidence, il y a bien deux Amériques qui ne se côtoient pas : l'une est laïque ou a une pratique modérée de sa religion, et la seconde, néo-conservatrice, est composée de dizaines de millions de chrétiens évangéliques qui font la guerre à la “décadence morale” et au progressisme laïque. Ils s'informent et se divertissent grâce à leurs propres médias et poussent leurs enfants à se conformer scrupuleusement au dogme biblique et à considérer le message de Dieu comme politique.


Ne craignez-vous pas que le film puisse être utilisé comme outil de prosélytisme par les évangéliques ?
Nous avons souhaité réaliser un film qui suscite la réflexion et qui soulève des questionnements. De toute façon, une fois le film terminé et distribué, il ne nous appartient plus : il vit sa propre vie et des gens très différents, issus de milieux les plus divers, peuvent très bien se le réapproprier à leur guise. Tant que le film continue de susciter des débats, nous sommes ravies. Bien entendu, nous souhaiterions qu'il soit vu par des spectateurs de toutes confessions et de toutes convictions, car il s'adresse aussi bien aux gens de gauche que de droite, aux laïques qu'aux humanistes.
Propos recueillis par Franck Garbaz

ENTRETIEN AVEC BECKY FISCHER Directrice de Kids in Ministry International
BECKY FISCHER
Pasteur pour enfants depuis 15 ans, Becky Fischer a été élevée dans un milieu pentecôtiste traditionnel. Croyante depuis son plus jeune âge, elle est convaincue que les enfants peuvent très tôt se mettre au service de Dieu. Depuis qu'elle est pasteur, elle a en effet pris conscience que les enfants constituent un “réservoir encore inexploité” de futurs Ministres de l'Evangile.
Elle consacre désormais toute son énergie à diriger Kids in Ministry International : elle se partage entre la rédaction d'articles, l'organisation de voyages missionnaires, et l'évangélisation des parents.
Quelle a été votre première réaction en voyant le film ?
La première fois que je l'ai vu, je me suis posée pas mal de questions sur sa dimension politique. C'est une dimension qui n'a été abordée que 9 mois après le début du tournage, et c'était bien la dernière chose qui, à mon sens, ressortirait du film. Ça m'a un peu empêchée d'y prendre du plaisir. Pour tout vous dire, j'ai bien aimé le film, mais j'ai des réserves car je ne considère pas le travail que nous faisons avec les enfants comme politique.
Par exemple, on a fait beaucoup de battage autour du fait qu'un des orateurs est venu, lors d'une conférence, avec une affiche grandeur nature du président Bush et a demandé à nos enfants de prier pour lui. On a voulu voir cela comme un affreux geste politique, notamment parce que tout le monde sait qu'une majorité d'évangéliques ont voté pour l'actuel président. Mais, en tant que chrétiens, nous ne voyons pas cela comme un stratagème politique. Nous n'avons fait que respecter la loi chrétienne.
Plus tard, nous avons invité un pasteur qui a expliqué aux enfants qu'il était très grave de détruire une vie innocente, car Dieu éprouve une haine terrible pour ce genre d'actes. Il leur a demandé de prier pour que l'arrêt “Roe vs. Wade” (garantissant à chaque citoyenne américaine le droit à disposer de son corps) soit aboli et qu'on mette fin à l'avortement - qui, pour nous, revient à détruire une vie innocente. Nous reconnaissons bien volontiers qu'il s'agit là d'un sujet politique ultra sensible aux Etats-Unis. Mais, pour nous chrétiens, il ne s'agit vraiment pas de politique. Il s'agit seulement de se conduire en bons chrétiens et de respecter des principes moraux !


Que souhaitez-vous que le public retienne du film ?
Il vaudrait mieux parler des publics : les spectateurs laïcs d'un côté et la communauté évangélique de l'autre.
Au départ, je me suis demandé ce qui pourrait bien intéresser les spectateurs laïcs. Maintenant que le documentaire a pris un tour politique, je crains que ce public-là ne se focalise que là-dessus et passe totalement à côté de la puissance de Dieu qui se manifeste chez de tout jeunes enfants. Nous voulons que les gens comprennent que Dieu est bien réel, bien vivant, et qu'il est présent dans nos vies.
Quant à la communauté évangélique, j'espère qu'elle sera sensible à la dynamique spirituelle que nous avons initiée chez nos enfants. J'espère que les chrétiens sauront faire abstraction du bla-bla politique et apprécier le film à sa juste valeur : il s'agit d'un film sur la foi extrême, pas sur la politique. Le film parle également de l'importance d'éduquer les enfants dans la foi chrétienne : ces derniers sont à même de comprendre et de ressentir cette foi extrême car ils appartiennent à une génération extrême.
Ces enfants ne veulent pas rester à l'écart du christianisme jusqu'à leur majorité. Ils veulent faire partie intégrante du dessein de Dieu dès MAINTENANT ! Si les chrétiens ne s'en rendent pas compte, nous courons le risque de voir la prochaine génération perdue pour la cause chrétienne. J'espère que les chrétiens vont en prendre conscience et élever leurs enfants en conséquence afin qu'ils deviennent de vrais acteurs du royaume de Dieu.


Est-il important d'inculquer aux enfants leurs responsabilités vis-à-vis de la société ? Pourquoi ?
Oui. Mais on ne leur apprend leurs responsabilités qu'en leur inculquant une vision du monde chrétienne. Des études ont montré que les valeurs morales se développent chez l'être humain entre l'âge de 7 et 9 ans, et changent très peu par la suite. Les mêmes études indiquent qu'un adolescent de 13 ans conserve plus ou moins la même vision du monde - bonne ou mauvaise - jusqu'à la fin de ses jours.
Une étude récente, qui stigmatise le déclin des valeurs morales dans la culture américaine, rappelle l'importance de l'enseignement aux enfants de valeurs fortes, ancrées dans la Bible.
Si on se penche sur les quatre dernières générations, on constate que :
Chez les “Bâtisseurs” (nés entre 1927 et 1945), 65% adhéraient aux valeurs bibliques.
Chez les “Baby-boomers” (nés entre 1946 et 1964), 35% adhéraient à ces mêmes valeurs.
Chez les “Destructeurs” (nés entre 1965 et 1983), à peine 16% adhèrent à ces valeurs.
Chez les “Millénaristes” (nés après 1984), 4% y adhèrent.
Quel a été l'impact sur la société ? Les Baby-boomers occupent actuellement les plus hautes fonctions en politique, dans l'entreprise, dans l'éducation, la haute technologie, les médias etc., et, bien que 35% d'entre eux adhèrent encore aux valeurs bibliques, nous sommes désormais confrontés à :
Une invasion de films et d'émissions de télé moralement corrompus
Une production musicale de plus en plus déviante
50% des mariages qui se terminent par un divorce
L'invasion de la pornographie sur Internet
Une augmentation inquiétante de la violence domestique et à l'école
Des initiatives citoyennes destinées à promouvoir le mariage homosexuel et à saper les valeurs familiales traditionnelles
La légalisation de l'avortement : un tiers des grossesses aboutissent à un avortement
Une augmentation catastrophique de l'alcoolisme et de la toxicomanie
A quoi ressemblera notre société lorsque les Millénaristes dirigeront le monde, alors que seuls 4% d'entre eux croient encore à des valeurs chrétiennes ? C'est dès l'enfance que nous devons inculquer l'Evangile, et dispenser des valeurs morales qui auront ensuite un impact sur l'ensemble de la société. Si nous attendons l'adolescence pour agir, il sera déjà trop tard !


En quoi ces enfants sont-ils différents des enfants laïcs ?
Ces enfants n'ont rien d'extraordinaire : ils aiment jouer, rire, faire du vélo, manger des bonbons et des glaces, et faire tout ce que font les enfants en général. La seule différence, c'est qu'on leur a donné une foi solide en Dieu qu'ils voient comme leur créateur, ami et sauveur. Ils savent que Dieu les aime, qu'ils ont été créés à Son image et qu'Il a un formidable dessein pour eux, qui commence dès maintenant ! Ces enfants ont senti la présence de Dieu, entendu Sa voix, incarné ses mains et ses pieds en guérissant les malades, en prêchant et en prophétisant. Cela leur a donné une confiance en eux hors du commun. Dieu est bien réel à leurs yeux, et ils L'aiment de tout leur coeur.


En quoi êtes-vous différente d'autres pasteurs pour enfants ? Pourquoi votre méthode plaît-elle autant aux enfants ?
Les enfants sont avides de surnaturel. Il s'agit de la génération Harry Potter ! Ces gamins veulent savoir s'il y a vraiment une école de sorcellerie où ils peuvent apprendre à jeter des sorts, car ils sont convaincus qu'il existe bien un monde surnaturel. Quand on leur dit que Dieu veut se servir d'eux pour faire des miracles, ils ne parlent pas de doctrine avec nous, ils s'exécutent, un point c'est tout !


LES RÉALISATRICES :
HEIDI EWING
A la tête de la société de production new-yorkaise Loki Films, Heidi Ewing a réalisé des documentaires aux thématiques extrêmement variées, comme le fonctionnement secret de l'Eglise de Scientologie, le rituel de la scarification au Sri Lanka et la complexité du système judiciaire du Bronx. Elle s'est également intéressée à la politique cubaine avec Dissident, qui retrace la lutte de l'opposant Oswaldo Paya. Elle a récemment co-signé The Boys of Baraka, salué par la critique.
RACHEL GRADY
Coauteur de The Boys of Baraka, Rachel Grady est devenue réalisatrice, après avoir été détective privé. Elle a ainsi produit et réalisé plusieurs documentaires pour The Discovery Channel, A&E et la chaîne britannique Channel 4. Elle s'est notamment intéressée aux pathologies psychiatriques, signant Mad Justice, documentaire autour du sort préoccupant de malades mentaux en liberté conditionnelle, et Ward 2 West, tourné à l'hôpital psychiatrique médico-légal Kirby, situé sur l'île de Ward à New York. Cofondatrice de Loki Films, elle a également produit la série en huit parties TX, tourné dans un centre de désintoxication pour toxicomanes.

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