lundi 5 février 2007
Léopold Sédar Senghor
J'ai découvert la beauté des textes de Léopold Sédar Senghor et d' Aimé Césaire il y a 3 ou 4 ans .En voici un de Léopold Sédar Senghor .
Que nous dit de lui, Djamal LAOUNODJI, notre jeune prodige africain ?"C'est le poète africain qui a le plus su jouer avec les mots, avec les sonorités, avec les rythmes qui s'ordonnent pour donner un ensemble cohérent. Lorsque je le lis c'est tout un accord de concert que j'entends chanter !"
Léopold Sédar Senghor:
Comme je passais rue Fontaine,
Un plaintif air de jazz
Est sorti en titubant,
Ébloui par le jour,
Et m'a chuchoté sa confidence
Discrètement
Comme je passais tout devant
La Cabane cubaine.
Un parfum pénétrant de Négresse
L'accompagnait.
Voilà des nuits,
Voilà bien des jours au sommeil absent.
Réveillés en moi les horizons que je croyais défunts.
Et je saute de mon lit tout à coup, comme un buffle
Mufle haut levé, jambes écartées,
Comme un buffle humant, dans le vent
Et la douceur modulée de la flûte polie,
La bonne odeur de l'eau sous les dakhars
Et celle, plus riche de promesses, des moissons mûres
Par les rizières.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire