Le gène du dévouement :
Petits petits petits! Venez! Ecoutez tous. Approchez. Toi aussi, là-bas, dans le fond à gauche... A en croire un mensuel américain, on aurait découvert un gène de la fidélité chez le campagnol des champs. Ouais, je sais, un campagnol n'est pas un dindon, mais écoutez bien : Ces éminents chercheurs américains, dans le pays desquels la rigueur morale n'est pas un vain mot, affirment que si l'on greffait ce gène chez le campagnol des villes, réputé plus volage, son comportement serait modifié. Dans le bon sens, assurément. Mais nooon! Où allez-vous? Partez pas, c'est là que ça devient intéressant! Restez! ... Bon, tant pis. Il n'y a pas besoin de greffer de gène de la grégarité chez les dindons, la preuve ...mais si l'on trouvait ce même gène chez les humains, et si on pouvait l'isoler, le manipuler comme le gène de la fidélité du campagnol, l'organisation sociale humaine ferait un grand bond en avant.Tiens, les revoilà. Alors, chez les apprentis dictateurs, néo ou post nazis, chez les toxicos de la jugulaire, chez les accros des intégrismes à drapeau, à croix, ou à croissant, les scientifiques maison se prennent à rêver : une bonne petite greffe, et l'obéissance au groupe deviendrait fondamentale. Voilà tous les citoyens marchant comme un seul dindon, au même moment, dans la même direction.Rien que d'y penser, ça donne la chair de poule. :-)))))))))
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