C’est l’histoire d’un belge qui veut faire du rap, mais son père est commissaire de police. Une drôle d’histoire qui commence comme une histoire drôle : celle de James Deano, rappeur belge et initiateur du "rap de classe moyenne".
Fils des quartiers populaires de Bruxelles et d’un commissaire de police, le petit James vit une enfance turbulente, jusqu’au jour où sa famille déménage dans les quartiers bourgeois de la capitale. Deano se fait alors son propre remake du Prince de Bel-air, version gare de Waterloo.
2 Bal 2 Neg, Time Bomb et Rocca de la Cliqua lui donnent le goût de la rime assassine. Sa voie est tracée : il crée le groupe « Profil Bas », avant que son style hors normes ne le pousse à suivre son propre chemin en solo. Sur la scène House internationale, on tombe sous le charme de ses textes délirants et les portes de leurs studios d’enregistrement s'ouvrent à lui.
Le succès est immédiat : avec Branleur de Service, hymne aux plaisirs solitaires, James devient le chouchou de Bruxelles. Les médias s’emparent du phénomène, tandis que les professionnels l’adoubent prince du rap belge.
« Venir faire du rap comique en France quand on est Belge et fils de flic, c’est comme jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet. » Mais Deano s’attelle à l’écriture de son album. Dans Le Fils du Commissaire, l’introspection côtoie la fiction délirante. Et comme dans toute bonne histoire belge, derrière l’ironie et la dérision, on découvre une vraie profondeur et un regard sans concessions sur la société.
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