mercredi 21 novembre 2007

Coup de gueule

En lisant ces articles, je me fais 2 réflexions :
- Je suis ravie, ravie de vivre en France, même si je m'emporte souvent contre certaines choses choquantes !
- Pourquoi ne boycotte t'on pas ces pays islamistes, dans lesquels la femme est traitée comme une sous-merde ? Qu'ils possèdent du pétrole entre t'il en compte ?


http://www.cyberpresse.ca/article/20071114/CPMONDE/71114183/-1/CPMONDE
Arabie: 6 mois de prison, 200 coups de fouet pour une victime de viol

La femme dans l'islam:
Une fois le mariage conclu, le principe qui s'applique est celui de la soumission et de l'obéissance de la femme à son mari (sourate 4 verset 34 [IV,38], cité en tête de la présente section).
La femme doit donc obéir à toutes les volontés de son mari, hormis naturellement celles qui seraient contraires à des règles de la Charia.
Si la femme refuse d'obéir, elle est en tort, et le Coran prévoyant ce cas, indique au mari la solution : la frapper (Sourate 4, verset 34 [IV,38], déjà cité). Et l'on ne perdra jamais de vue que ces principes sont issus du Coran, c'est à dire que leur force juridique est absolue : aucune loi humaine, aucun règlement, aucune convention internationale, pas même celles sur les droits de l'homme, ne saurait remettre en cause les principes du Coran : pour un musulman, le Coran et ses règles (ainsi que celles de la Sunna, deuxième source du droit musulman), sont bien au-dessus de toutes les lois faites par les hommes, même par des musulmans, et à plus forte raison au-dessus des lois faites par des « infidèles », comme celles de la République Française, ou celles sur les droits de l'homme.

Voici comment cette règle de l'obéissance de la femme à son mari est présentée par le docteur Youssef Qaradhawi :
« L'homme est le seigneur de la maison et le maître de la famille, d'après sa constitution, ses prédispositions naturelles, sa position dans la vie, la dot qu'il a versée à son épouse et l'entretien de la famille qui est à sa charge. Pour toutes ces raisons, la femme ne doit pas désobéir à son mari, ni se rebeller contre son autorité provoquant ainsi la détérioration de leur association, l'agitation dans leur maison ou son naufrage du moment qu'elle n'a plus de capitaine.«
Quant le mari voit chez sa femme des signes de fierté ou d'insubordination, il lui appartient d'essayer d'arranger la situation avec tous les moyens possibles en commençant par la bonne parole, le discours convaincant et les sages conseils. Si cette méthode ne donne aucun résultat, il doit la bouder au lit dans le but de réveiller en elle l'instinct féminin et l'amener ainsi à lui obéir pour que leurs relations redeviennent sereines. »

Si cette méthode enfin ne fonctionne pas, reste la violence physique, conformément aux prescriptions du Coran citées plus haut.
Autre effet de l'autorité absolue du mari sur la femme : le droit de claustration, même absolue, autrement dit le droit d'interdire à sa femme de sortir de la maison , ou d'y recevoir qui que ce soit.
Ce droit, prévu par le Coran à l'adresse, à l'origine, des seules femmes du prophète Mahomet, a été étendu par Omar (deuxième des quatre khalifes successeurs de Mahomet) à toutes les femmes.
Il est surtout posé par ce hadith, rapporté par Al-Hakim, et exposant les devoirs de l'épouse envers son mari :« // n'est pas permis à une femme qui croit en Allah de permettre à ceux que son mari n'aime pas d'entrer dans sa maison, ni de sortir contre son gré, ni d'obéir à quelqu'un dans ce qui lui fait du tort, ni de bouder son lit. Elle ne doit pas le frapper (si elle est plus forte que lui).
Si elle est fautive, qu'elle se donne à lui jusqu'à le satisfaire. S'il accepte cela d'elle, c'est très bien et Allah accepte son excuse et met en évidence son argument. S'il ne l'accepte pas, elle fait parvenir sa propre excuse auprès d'Allah.

Relations sexuelles.
Là encore, le Coran a réglé la question et là encore, il l'a fait au profit intégral de l'époux :
Sourate 2, verset 223 [II,223] : « Vos épouses sont pour vous un champs de labour ; allez à votre champ comme et quand vous le voulez et oeuvrez pour vous-même à l'avance. Craignez Allah et sachez que vous Le rencontrerez. Et fais gracieuse annonce aux croyants. »
II est donc interdit à une femme de refuser les avances de son mari ; la réciproque n'étant pas vraie, rejeter sa femme au lit étant même une forme de sanction contre elle, préconisée au mari par le Coran (comme nous venons de le voir).
La Charia donne encore quelques précisions relativement aux positions sexuelles : celles-ci sont libres et à la convenance du mari (« allez à votre champs comme et quand vous le voulez »).

Mais il y a un interdit très fort : la sodomie. Citons là encore un extrait de l'ouvrage « Le licite et l'illicite en islam », du docteur Youssef Qaradhawi :« II n'appartient pas à la religion de déterminer à l'homme quelle est la position et la manière qu'il doit adopter lors de ses rapports avec sa femme. Il importe uniquement à la religion que le mari craigne Allah en sachant qu'il doit Le rencontrer un jour. C'est ainsi qu'il doit éviter l'anus, car c'est un endroit malsain et sale, et ce genre de rapports ressemble plutôt à de l'homosexualité et à un acte pervers. Il était donc du devoir de la religion de l'interdire.
« C'est pourquoi le Prophète (que la bénédiction et le salut d'Allah soient sur lui) a dit :« Ne visitez pas vos femmes par l'anus » (rapporté par Ahmad, at-Tirmidhi, an-Nassa'i et Abou Maja), car « c'est de la petite homosexualité » (rapporté par Ahmad et an-Nassa'i).« Une Ansari l'interrogea sur l'homme qui visite sa femme dans son vagin alors qu'elle lui présente son derrière. Il lui récita les parole de Dieu exalté : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme et quand vous le voulez », l'endroit indiqué étant uniquement le vagin, quelle que soit la position de la femme (rapporté par Ahmad).
Omar lui dit un jour « 0 Messager d'Allah ! Je suis perdu ». Il lui demanda : « Et qu'est-ce qui t'a perdu ? » II dit « j'ai changé la position de ma selle hier », voulant dire qu'il avait eu des rapports avec sa femme lui présentant son derrière. Le Prophète (que la paix et la bénédiction d'Allah soit sur lui) s'abstint de lui répondre jusqu'à ce que fut révélé le verset précédent. Il lui dit alors « fais le à l'endroit ou à l'envers, mais évite les menstrues et l'anus » (rapporté par Ahmad et at-Tirmidhi) ».
Nous voyons apparaître là d'ailleurs un autre point dont la Sunna a cru bon de se préoccuper : les relations sexuelles durant la période des règles de la femme. Au reste le Coran également les interdit :Sourate 2, verset 222 [II,222] : « Et ils t'interrogent sur la menstruation des femmes. Dis : c'est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d'Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et II aime ceux qui se purifient. »

Infériorité des femmes en islam.
En somme, en islam, la femme est un être, sinon inférieur, à tout le moins mineur à vie (ce qui revient à en admettre l'infériorité par rapport à l'homme qui, lui, peut diriger sa vie librement), obligée, comme le sont les handicapés mentaux, d'avoir toute sa vie durant une autorité tutélaire masculine au dessus d'elle (le père, le frère, puis le mari).
Cette infériorité et cette méfiance vis à vis de l'aptitude des femmes dans la vie se retrouve en de multiples règles de l'islam, que nous sommes loin d'avoir toutes mentionnées. Indiquons-en une dernière : l'infériorité de la valeur du témoignage d'une femme par rapport à celui d'un homme :Sourate 2, verset 282 [II,282] : « 0 les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez la par écrit. [...] Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles se trompe, l'autre puisse lui rappeler ce qu'elle a oublié. »II faut le témoignage de deux femmes pour valoir celui d'un homme devant les tribunaux appliquant la Charia.De la même manière en matière d'héritage, la femme vaut encore la moitié d'un homme :Sourate 4, verset 11 [IV,12] : « Voici ce qu'Allah a enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. »

3 commentaires:

Nicole a dit…

Et il y a des gens qui croient en cela ??? Je ne comprendrai jamais rien aux religions...L'homme (incluant le féminin de la femme) a besoin de croire tellement en quelque chose qu'il croit n'importe quoi !!!!!!

Anonyme a dit…

Bonjour,

La plupart des arguments cités ce-dessous sont faux.

Permettez-moi, par honnêteté intellectuelle et précision de revenir dans quelques moments pour dire la vérité sur le statut de la femme dans ma religion: l'islam.

Anonyme a dit…

Bon, je vais essayer de répondre avec un maximum de précision et avec mes multiples recherches tout en citant :)
La femme dans l'islam:

Le fait de la frapper:
Bien grand mot, je vous l'accorde. Donc si on suit le cheminement, il faut d'abord exhorter la femme (avec le maximum d'affection, bien entendu) s'en éloigner du lit pendant plusieurs jours (si, après de multiples exhortations, cela ne fonctionne pas) et enfin recours ultime: frapper... Mais pas de panique, je vous vois venir... Il s'agit de frapper, sans laisser de trace et SANS DOULEUR. La petite tappe doit être portée comme il est expliqué dans certaines transmissions de hadiths avec un siwak (petit bâton d’arak) ou ce qui y ressemble, et si tu tappes des millions de fois avec il ne fera jamais aucun mal (ne laisse pas de trace), pour rappel, un baton de siwak est plus fin d'un stylo bic... et bien moins long :)

Pour ce qui est de l'autorité de l'homme sur sa femme, franchement, ça va dans les deux sens, l'islam n'oublie pas que c'est la femme qui en grande partie éduque les enfants; l'homme se doit de la respecter et ne pas la rabaisser !

Je crois fermement que le meilleur exemple à suivre est Muhammad, notre prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui et qui était un époux exemplaire. Je pourrai entrer dans les détails si vous avez des questions (je n'ai pas non plus la science infuse, j'apprends tous les jours de ma religion) mais j'essaierai d'apporter des réponses.

Pour ce qui est des relations sexuelles; mais lol, la femme a le droit d'être satisfaite, au même titre que son époux !
Certes, elle n'a pas le droit de refuser les avances de son mari (sauf en cas de fatigue, pépin de santé, de raison valable et inattaquable) car on connait les pulsions de l'homme, plus difficilement contenables que celui de l'homme, mais je vais vous faire une confidence, ça restera entre nous ;) Si la femme se fait maudire par les anges jusqu'au matin si l'homme l'a appelée au lit et qu'elle refuse, a contrario, si la femme demande et que l'homme refuse, eh bien, c'est pas les anges qui vont le maudire, c'est bien pire, c'est inimaginable.

La femme a les mêmes droits que l'homme pour la jouissance sexuelle selon l'islam et que l'homme qui satisfait son épouse se rapproche du Paradis selon la tradition musulmane :)

Pour ce qui est de la sodomie; bah lol, premièrement, Allah l'interdit, donc c'est bien pour une raison précise. Et c'est tout bonnement pour des raisons d'hygiène, mais l'anus quoi ! C'est sale !!!! J'ai pas besoin de faire de longs discours la dessus ! J'vous passe les détails, hein ?

Pour ce qui est de la dernière strophe ou tirade de l'auteur de l'article sur la femme inférieure, soit disant, j'ai envie de lui retourner la question en demandant quel est dans la Bible, le statut de la femme qui vient d'accoucher ?

J'ai pas répondu à l'intégralité de l'article, ce n'est que partie remise :)

A bientôt je l'espère.