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Des tableaux datés par le ciel :
Pour dater les œuvres d'art, on a souvent recours au carbone 14. Mais pas toujours. Il suffit parfois de savoir regarder le ciel. Exemple avec les célèbres Lever de Lune de Van Gogh et Cri de Munch.
L'astronomie a parfois des applications inattendues. Comme la datation de tableau. Grâce à cette science, on sait précisément quel jour Van Gogh, le célèbre peintre hollandais, a peint son Lever de Lune. On savait qu'il avait été crée en 1889 alors que Vincent Van Gogh résidait à Saint-Rémy-de-Provence. Mais quand en 1889 ?
Pour dater les œuvres d'art, on a souvent recours au carbone 14. Mais pas toujours. Il suffit parfois de savoir regarder le ciel. Exemple avec les célèbres Lever de Lune de Van Gogh et Cri de Munch.
L'astronomie a parfois des applications inattendues. Comme la datation de tableau. Grâce à cette science, on sait précisément quel jour Van Gogh, le célèbre peintre hollandais, a peint son Lever de Lune. On savait qu'il avait été crée en 1889 alors que Vincent Van Gogh résidait à Saint-Rémy-de-Provence. Mais quand en 1889 ?
Lune montante et blés fauchés :
D'après l'astronome Donald Olson d'une université texane, le paysage observé et reproduit par Van Gogh sur la toile, est apparu dans le ciel le 13 juillet 1889, à 21h08. C'est précis mais il faut savoir que le lever de lune dure moins de deux minutes.
Tant de précisions semblent relever de la fantaisie. Pourtant c'est bien grâce à la science qu'elles ont été apportées. Il a d'abord fallu à l'équipe de Donald Olson identifier les lieux. Cartes, photos aériennes, lettres… Le paysage peint à Saint-Rémy de Provence a finalement été localisé. Puis les chercheurs ont étudié la Lune, sa phase et sa direction. Ensuite, en utilisant les tables des phases de la lune, et un logiciel d'astronomie ils ont calculé le jour et l'heure auxquels une pleine lune montante pouvait apparaître au-dessus de l'horizon à cet endroit précis. Il fallait alors choisir entre deux dates : le 16 mai et le 13 juillet 1889. Or sur le tableau, le blé est mûr et moissonné, ce qui confirme la deuxième date.
D'après l'astronome Donald Olson d'une université texane, le paysage observé et reproduit par Van Gogh sur la toile, est apparu dans le ciel le 13 juillet 1889, à 21h08. C'est précis mais il faut savoir que le lever de lune dure moins de deux minutes.
Tant de précisions semblent relever de la fantaisie. Pourtant c'est bien grâce à la science qu'elles ont été apportées. Il a d'abord fallu à l'équipe de Donald Olson identifier les lieux. Cartes, photos aériennes, lettres… Le paysage peint à Saint-Rémy de Provence a finalement été localisé. Puis les chercheurs ont étudié la Lune, sa phase et sa direction. Ensuite, en utilisant les tables des phases de la lune, et un logiciel d'astronomie ils ont calculé le jour et l'heure auxquels une pleine lune montante pouvait apparaître au-dessus de l'horizon à cet endroit précis. Il fallait alors choisir entre deux dates : le 16 mai et le 13 juillet 1889. Or sur le tableau, le blé est mûr et moissonné, ce qui confirme la deuxième date.
Soleil rouge et volcanisme :
Le chercheur américain ne s'est pas arrêté là. Il s'est alors attaqué au tableau de Munch, Le Cri, dans lequel le ciel montre une teinte anormalement rougeoyante. Eh bien David Olson a montré, toujours à l'aide des mêmes outils que pour le tableau de Van Gogh, que le ciel rouge du tableau serait dû aux matières (lave, gaz, poussières) envoyées dans l'atmosphère par la très grosse éruption d'un volcan, le Krakatoa, de novembre 1883 à février 1884. Selon lui, "une série de couchers de soleil stupéfiants a suivi l'éruption du volcan Krakatoa, à l'autre bout du monde".
C'est donc ce qu'aurait réellement vu Munch dans le ciel, alors qu'il se promenait le long d'une rue d'Oslo. Et c'est précisément à ce moment là, où les scientifiques aujourd'hui ne voient qu'un phénomène rationnel et naturel, l'artiste, lui, y a vu un "cri" de la nature. A l'époque, il écrit : "Je me promenais avec deux amis -le soleil se couchait- tout d'un coup le soleil devint rouge sang. Je m'arrêtais, épuisé, et m'appuyais sur une clôture. Il y avait du sang et des langues de feux au-dessus du fjord bleu-noir. Mes amis continuèrent et moi je restais, tremblant d'angoisse, et je sentais un cri infini à travers la nature."
Le chercheur américain ne s'est pas arrêté là. Il s'est alors attaqué au tableau de Munch, Le Cri, dans lequel le ciel montre une teinte anormalement rougeoyante. Eh bien David Olson a montré, toujours à l'aide des mêmes outils que pour le tableau de Van Gogh, que le ciel rouge du tableau serait dû aux matières (lave, gaz, poussières) envoyées dans l'atmosphère par la très grosse éruption d'un volcan, le Krakatoa, de novembre 1883 à février 1884. Selon lui, "une série de couchers de soleil stupéfiants a suivi l'éruption du volcan Krakatoa, à l'autre bout du monde".
C'est donc ce qu'aurait réellement vu Munch dans le ciel, alors qu'il se promenait le long d'une rue d'Oslo. Et c'est précisément à ce moment là, où les scientifiques aujourd'hui ne voient qu'un phénomène rationnel et naturel, l'artiste, lui, y a vu un "cri" de la nature. A l'époque, il écrit : "Je me promenais avec deux amis -le soleil se couchait- tout d'un coup le soleil devint rouge sang. Je m'arrêtais, épuisé, et m'appuyais sur une clôture. Il y avait du sang et des langues de feux au-dessus du fjord bleu-noir. Mes amis continuèrent et moi je restais, tremblant d'angoisse, et je sentais un cri infini à travers la nature."
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