vendredi 11 mai 2007

Oh bon sang !


Un tel déluge de luxe me laisse sans voix ! C'est si éloigné de ma vie !

Je n'aime pas les diamants ! Voilà , c'est dit ...au cas où vous auriez des vélléités de m'en offrir de force :-)

Je préfère les pierres semi-précieuses :l'améthyste , la citrine ,le jade ,l'ambre..les pierres colorées et chaleureuses..Mon premier geste de femme divorcée fut de m'offrir une opale laiteuse et délicatement irisée .L'opale m'a toujours fascinée..Je vous en parlerai un jour.

Luxe, tempête et volupté.

Lors des enchères bisannuelles de bijoux et de montres qui vont s’ouvrir demain à l’Hôtel de la Paix et qui se tiendront jusqu’au 17 mai prochain, un lot de quelque 4 millions de francs est particulièrement attendu: les deux diamants Donnersmarck dont l’histoire a traversé toute l’Europe. Ainsi, à Genève jeudi prochain, ces bijoux de légende vont à nouveau faire tourner la tête des acheteurs. Plus encore que pour leur prix et leur taille, les diamants jaunes de la Païva – clou de cette vente aux enchères – fascinent par l’histoire intime de leur propriétaire, car la plus célèbre courtisane du Second Empire croquait autant les pierres inestimables que les riches et nobles amants.
C’est dans le dernier hôtel particulier des Champs-Elysées que la maison Sotheby’s présentait hier les fameux cristaux. Un écrin néorococo que la marquise avait fait construire à grand renfort de lapis-lazuli, onyx, marbres polychromes, bronzes dorés, stucs et autres peinturesallégoriques à la gloire de la féminité. Dans la salle de bains, par exemple, la plus grande concentration au monde de pierres semi-précieuses.
Le mystère des pierres :

Quant aux diamants, ils sont deux. Le premier est un coussin de 102,54 carats. Le second, une poire de 82,48 carats. Taille classique du XIXe et certifiée «fancy intense yellow». Leur reflet effleure la couleur jonquille. Montés par les prestigieuses maisons Boucheron et Chaumet, leur prix est estimé chacune à près de 2 millions de francs suisses. «Une évaluation un brin conservatrice», admet David Bennett, président du "département de haute joaillerie Europe et Moyen-Orient. ".
Assez loin des 20 millions que le cheik Fitaihi avait déboursé en 1995 pour The Star of the Season, record mondial absolu. Déjà obtenu par la place genevoise.
Mais ces deux bijoux sont exceptionnels. D’abord, ce n’est que la quatrième fois dans l’histoire que des diamants de plus de 100 carats sont mis aux enchères. Ensuite, ils sont auréolés d’un mystère épais. On ne sait pas d’où ils proviennent – l’Inde et le Brésil tiennent la corde – ni comment ils ont été acquis par la marquise de Païva. Mais, surtout, personne ne veut révéler le nom des vendeurs. «C’est une riche famille princière européenne, héritière de la seconde épouse d’un comte allemand, se borne à préciser David Bennett.


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