mardi 15 mai 2007

Grrrrrrrrrrrr !


Je vais fêter mes 58 printemps et je repars au travail ! Ma pension est insuffisante pour assurer la scolarité de ma dernière fille . La pauvre n'y est absolument pour rien :elle bosse comme une folle et est peu exigeante mais la vie ne fait aucun cadeau ! Pas de " parachute doré" pour moi , tout juste quelques plumettes ou duvets :-))

Aussi comprendrez-vous mon indignation lorsque j'ai lu cet article :


"Dans une interview au journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le co-président d'EADS, Thomas Enders, avoue que Paris a fait pression sur le groupe pour que Noël Forgeard touche son parachute doré.

L'affaire du parachute doré de Noël Forgeard n'en finit pas de rebondir. Elle pourrait même faire une victime politique: Thierry Breton. Dans une interview au journal allemand "Frankfurter Allgemeine Zeitung" de ce matin, le co-président d'EADS Thomas Enders avoue publiquement que le gouvernement français aurait fait pression sur le groupe pour que Noël Forgeard touche son indemnité de départ de 8 millions d'euros. Celle-ci avait, on le rappelle, soulevé la polémique, au moment même où la firme est en passe de supprimer 10000 postes, dont 4300 en France.


L'affaire remonte à la fin avril. Thierry Breton avait formellement démenti les informations du magazine Challenges selon lesquelles il serait intervenu en personne pour que l'ex PDG d'Airbus puisse toucher ses indemnités. Dans une interview accordée au journal Le Monde, M. Breton avait alors vigoureusement contre attaqué: "Je n'ai jamais parlé de la question du montant d'une quelconque indemnité de Noël Forgeard avec aucun des administrateurs d'EADS, fût-ce une seule seconde, pas plus avec Louis Gallois ou Arnaud Lagardère, qu'avec Thomas Enders ou Manfred Bischoff. Je les mets au défi d'affirmer publiquement le contraire."
C'est désormais chose faite. Thomas Enders va même plus loin: "Le gouvernement français nous a d'une certaine façon tordu le bras", ajoutant que les membres allemands du conseil d'administration avaient tenu à indiquer dans une note que les indemnités correspondaient au souhait du gouvernement français.
Selon le magazine Challenges, le ministre de l'économie Thierry Breton serait intervenu pour que l'ex PDG d'Airbus Noël Forgeard puisse bénéficier de son importante prime de départ contre l'avis des membres du conseil d'administration. Ces derniers considéraient en effet ces indemnités prévues dans son contrat de travail comme "inappropriées". Arnaud Lagardère et Manfred Bischoff, représentant de DaimlerChrysler au conseil d'administration du groupe EADS, se seraient notamment opposés au parachute doré. Challenges précisait alors que cela aurait entraîné un recours en justice de ce dernier qui aurait mis en avant les difficultés du programme A380 et les différents franco-allemands. C'est pourquoi Thierry Breton, le ministre de l'Economie aurait imposé un règlement négocié pour éviter ces problèmes, selon le magazine. Suite à cet article, le Groupe Lagardère avait lui aussi opposé un démenti "formel" aux allégations du journal Challenges. "

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