mardi 4 décembre 2007

Poésie suédoise



« Et le vent, l’entends-tu ? Murmurant,
Il erre en la forêt parmi les hautes branches.
L’entends-tu ? Ses soupirs vont croissant
Comme s’il désirait, malade de langueur
Avoir un corps afin de s’unir avec Flore,
Déesse de l’été. Mais se voilent les voix,
Et sur la harpe éolienne du feuillage,
Passe le chant du cygne, et de plus en plus sourd,
Il finit par mourir "

Erik Johan Stagnelius.

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