2 articles lus ces jours-ci, 2 articles qui suscitent la révolte contre ces gens qui vivent en marge des lois, de la morale..avec une parfaite bonne foi ! Nous vivons décidément dans des mondes parallèles ! Un bon coup de balai ou de karcher peut-être ?
Premier article :
Saura-t-on le nom de tous les gens qui occupent des "HLM de standing" à Paris?
C'est en tout cas ce qu'annonce le président de la Régie immobilière de la ville de Paris, après le scandale Bolufer.
La Régie immobilière de la ville de Paris procèdera dès lundi à une opération vérité sur les 315 logements de standing à loyer modéré après l'affaire Bolufer, annonce son président, Pierre Castagnou, maire du XIVème arrondissement de Paris, dans une interview publiée aujourd'hui dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Deux annonces :
- Les locataires qui auront procédé à des sous-locations seront poursuivis et, le cas échéant, radiés.
- Les loyers des logements de la Ville de Paris seront augmentés lors de l'augmentation des baux, une hausse qui sera étalée dans le temps.
Connaîtrons-nous les noms des locataires ?
"Nous sommes décidés à porter certaines affaires devant les tribunaux s'il le faut", a-t-il déclaré. "Ce n'est pas une chasse à l'homme mais il s'agit d'appliquer la loi et des règles d'équité", a indiqué Pierre Castagnou sur France Info ce matin. Et de conclure: "Ne comptez pas sur moi pour faire de la délation !".
C'est quoi cette histoire ?
Le directeur de cabinet de Christine Boutin, Jean-Paul Bolufer, a démissionné après que le Canard Enchané a révélé qu'il bénéficiait d'un logement de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) pour un loyer très inférieur au prix du marché.Selon le Parisien, l'immeuble du boulevard du Port-Royal où habite Jean-Paul Bolufer abrite bon nombre de hauts fonctionnaires aisés (préfets, sous-préfets et secrétaires de préfecture).
Et les loyers des 40 appartements vont de 4,60 à 12,20 euros le mètre carré contre 20 à 30 euros pour les mêmes logements dans le parc privé du quartier.
2ème article :
Les sénateurs aussi ont droit à des appartements bradés :
Selon LCI.fr, les sénateurs ont reçu le 17 décembre une offre d’appartement de l’Opac pour un prix bien en dessous du marché. Le Sénat disposerait de 36 appartements parisiens, dont seuls 7 seraient occupés.
Les appartements de politiques ou de commis de l’Etat n’en finissent plus de défrayer la chronique. Après les 190 m2 du directeur de cabinet de Chritine Boutin, c’est au tour des sénateurs.
L’affaire est peut-être cette fois moins grave, mais risque encore de faire du bruit. Selon LCI.fr, le 17 décembre dernier, les présidents de groupe du Sénat ont reçu une note par fax de leur direction du budget. Cette note indique «qu'un appartement ILN (immeuble à loyer normal, ndlr) attribué au Sénat par l'Office Public d'Aménagement et de Construction de Paris (OPAC), est libre actuellement».
Le document du Sénat invite les présidents de chaque groupe politique à faire circuler la note à tous les sénateurs.
Il s'agit d'un deux pièces-cuisine de 52 m2 situé boulevard Auguste Blanqui dans le 13e arrondissement de Paris et loué 707,18 euros par mois. Un loyer pas tout à fait normal donc, car en dessous des prix parisiens (700 euros étant plus le prix d’un studio de 30 m2).
«Rien à voir avec le standing des logements de fonctions des conseillers d'Etat»Une note du Sénat diffusée jeudi tente de justifier cette pratique : «En raison d'une participation à des investissements et d'une convention conclue en 1952, l'Opac de Paris avait attribué au Sénat 28 logements HLM et 9 logements dits "immeubles à loyers normaux" (ILN)».
Mais en 2006, indique LCI.fr, les 28 logements HLM ont été remplacés par des ILN, en raison de l'incompatibilité des ressources des sénateurs avec ce type de logement.
Sur les 36 appartements parisiens dont dispose le Sénat aujourd’hui, seuls 7 sont occupés. 4 sont occupés par des sénateurs - dont la majorité d'origine d'Outre-Mer - et 3 par des fonctionnaires (2 secrétaires et un agent de lingerie).
Selon une source anonyme citée par le site d’information, «il n'y vraiment pas de quoi fouetter un chat». «Tous les appartements occupés se situent dans le 13e arrondissement et sont de petites surfaces, donc rien à voir avec le standing des logements de fonctions des conseillers d'Etat dans un immeuble du 6e arrondissement», explique-t-il.
Et il ajoute, au sujet des loyers inférieurs au prix du marché, «c'est vrai mais c'est le cas pour tous les appartements ILN de l'Opac, pas seulement pour les sénateurs.»
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