"On est tous pareils, on n'a rien d'autre à faire
Que d'écrire sur un bout de papier
La vie qu'on mène à l'autre bout de la terre
Pendant qu'on voit les bombes tomber"
G. Manset
G. Manset
Les JO De Pékin représentent un tel défi pour les chinois qu'ils sont prêts à tout pour étouffer le problème du Tibet . Ce qui se passe est effrayant et nous restons là, à regarder passer les quelques images officielles et autorisées. Comment aider ? Comment agir en citoyen ?
"Et entendre le chef du Parti communiste du Tibet s'en prendre en des termes choisis au dalaï-lama: «Le dalaï est un loup en robe de moine, un diable au visage humain mais au cœur de bête! Nous sommes maintenant engagés dans une féroce bataille (...) avec la clique du dalaï, une bataille à mort entre nous et l'ennemi.» "
http://largeur.com/expArt.asp?artID=2564
Reporters sans frontières signale avoir reçu une copie d'un message qui interdit aux internautes de parler des événements au Sichuan et dans les provinces à peuplement tibétain.
Le message en chinois a circulé sur la messagerie instantanée QQ utilisée par les Tibétains qui vivent en dehors du Tibet :
Annonce du Bureau de la surveillance de l'Internet
Nous informons les internautes qu'il est interdit de publier des informations sur les événements tibétains. A partir de ce jour, le Bureau de surveillance de l'Internet va assurer le filtrage et la censure. Il est interdit de poster, de faire circuler et de discuter d'éventuels rapports concernant les événements tibétains à Chengdu.Tout contrevenant verra son adresse IP transmise aux organes de police qui prendront des mesures nécessaires.
La Chine contrôle étroitement la toile et les surfeurs chinois ont accès à une version allégée d'internet, avec des sites censurés, notamment les sites d'information comme la BBC, ceux appartenant à des organisations de défense des droits de l'homme et tous ceux jugés subversifs par le pouvoir communiste.
Le dernier rapport annuel de RSF a recensé au moins 33 journalistes "cyberdissidents", internautes et défenseurs de la liberté d'expression, emprisonnés en Chine.
La Chine contrôle étroitement la toile et les surfeurs chinois ont accès à une version allégée d'internet, avec des sites censurés, notamment les sites d'information comme la BBC, ceux appartenant à des organisations de défense des droits de l'homme et tous ceux jugés subversifs par le pouvoir communiste.
Le dernier rapport annuel de RSF a recensé au moins 33 journalistes "cyberdissidents", internautes et défenseurs de la liberté d'expression, emprisonnés en Chine.
jeudi 20 mars 2008 à 16H36
Des groupes pro-tibétains sont la cible de virus
Des groupes de militants pro-tibétains rapportent avoir été la cible de virus et d'appels téléphoniques intempestifs.
À Londres, Matt Whitticase, de la campagne Free Tibet, dit avoir reçu un appel toutes les deux minutes entre 4 h et 7 h du matin sur son téléphone mobile. Le militant, qui s'est confié à l'agence France-Presse, dit avoir reçu des appels locaux de personnes s'exprimant avec un accent chinois.
De son côté, Lhadon Tethong, directrice de l'organisme new yorkais Students for a Free Tibet, a déclaré à l'AFP que son bureau a également été la cible d'appels intempestifs et ajoute avoir reçu des virus par courriel. «Nous recevons des attaques de virus éhontés... dans des courriels qui semblent avoir été écrits par des tibétains qui nous supplient d'ouvrir les photos qui accompagnent leur envoi».
Des cas semblables en Inde sont également rapportés par l'AFP qui a elle-même reçu un virus d'un prétendu danois ayant joint à son courriel une photo qui apparemment montrait un tibétain abattu par l'armée chinoise. Les différents groupes de militants pro-tibétains essaient d'entrer en contact avec la population tibétaine depuis le début des violences qui se sont déclenchées à la suite des manifestations pro-indépendance des derniers jours.
par Marc-André Brouillard
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