vendredi 10 août 2007

La maladie : amie ou ennemie ?



La maladie : amie ou ennemie ?


Apprendre à regarder la maladie différemment,c’est comprendre que par elle nous exprimons un réel besoin que nous ne savons pas exprimer et dont nous n’avons pas toujours conscience.
Les stress que nous subissons sont plus ou moins importants. Le stress étant une situation qui nous met en conflit face à une problématique non résolue.( en anglais, stress signifie "souligner", " mettre le doigt", " mettre l’accent sur").
Cette problématique dans notre inconscient, met en jeu notre avenir et ne nous permet pas de vivre pleinement l’instant présent.
Par conséquent, ce stress nous met en danger et notre cerveau sait que nous avons certain seuils de tolérance de celui-ci. Notre cerveau doit alors trouver une solution pour faire diminuer ce stress afin d’assumer la survie.
A savoir que dans l’inconscient biologique "comme si" correspond à "c’est", ce qui est une lecture au premier degrè.La maladie devient alors la solution parfaite du cerveau pour diminuer le stress et assurer monmentanément la survie de l’individu et de l’espèce !
Tout cela dépend bien sûr de notre histoire, de notre vécu...
J’ai envie ici, en me basant sur le travail de Caudia Rainville,Jean-Philippe Brébion, le Docteur Philippe Dransart, Annick de Souzenelle, Michel Odoul...pour ne citer qu’eux, de vous parler de la symbolique du corps.
Tout cela n’est pas à prendre au pied de la lettre, mais bien sûr une indication, un sens une direction à explorer qui peut-être peut vous aider à comprendre le pourquoi de la maladie, ce qu’elle a à vous dire.
Mais acceptez aussi de ne pas tout comprendre car se qui se passe dans notre psychisme n’est pas si simple. Laissez la porte ouverte, ces indications sont comme des clefs, elles peuvent ouvrir les portes de notre compréhension, de ce qui se dit à travers la maladie, mais elles peuvent aussi fermer à double tour cette compréhension, tout dépend de l’usage que l’on en fait.
N’oubliez pas qu’en Bioanalogie, les symptômes de la maladie et le vécu intérieur sont l’expression d’une seule et même réalité inséparable et que chaque élément de notre vie,chaque instant de notre histoire, chaque partie de nous même est à l’image de la totalité de notre vie.(Je vous invite à relire l’article sur la Bioanalogie que j’ai écrit il y a quelque temps).


Je vous propose ici de découvir la poésie du corps.
La tête
est ce qui dirige, elle a besoin de lucidité et de froideur (garder la tête froide), mais quelquefois l’émotion remonte et déborde la raison (ça nous prend la tête).
Par la nuque descend l’idée qui rencontre l’énergie du souffle et du coeur pour devenir un désir qui s’exprime, soit par la parole à travers le larynx, soit par l’action qui va se projeter dans le monde extérieur par les épaules, où l’on va trouver soit aide (se sentir épaulé), soit blocage (par la faute d’un "autre").
Les membre supérieurs vont parler de l’action et de la capacité d’agir (avoir le bras long, les bras m’en tombent), à travers le coude qui nous parle d’ambition (jouer des coudes) de paresse (l’huile de coude), ce coude qui prend, qui donne et qui se plie aussi, quand il faut plier.
Le poignet procure à la fois souplesse et fermeté, dans un juste dosage (à la force du poignet), sur lequel s’appuiera l’habileté des mains ( en un tournemain), mais aussi leur capacité d’échanger, ou de commander (d’une main de fer) enfin la dextérité des doigts, lesquels nous parlent de la connaissance (toucher du doigt).
La colonne est ce qui nous permet de tenir debout face à la vie (avoir les reins solides), qui nous permet de porter la charge ( en avoir plein le dos) et quelquefois de prendre des coups par derrière ( on lui casse du sucre sur le dos).
Les membres inférieurs vont nous permettre d’avancer mais aussi d’aller vers les autres, d’entrer en relation, personnelle ou sociale, c’est l’histoire de l’enfant qui se redresse et découvre le monde.
Nous prenons appui sur les hanches et quelquefois cet appui nous manque, un peu comme dans l’épaule, mais la hanche est plus facilement sensible à la trahison.
Le genou nous rappelle que pour avancer il nous faut plier, quelquefois jusqu’à mettre un genou à terre et surmonter notre orgueil...
La cheville imprime la direction à prendre, elle est aussi un point de faiblesse dans notre relation au monde (tendon d’Achille).

Le pied par le talon dit notre assise et par les orteils avance dans ce monde relationnel avec plus ou moins de conviction (Se faire marcher sur les pieds)

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