mardi 14 août 2007

La barbarie sans fin des hommes


Ma puce, je ne te connais qu'à travers les lignes d'une nouvelle, vite lue et vite supprimée..La barbarie et la connerie des hommes t'ont tuée...J'ai des douleurs dans le ventre en imaginant ce que tu as dû subir..Entraînée par un père auquel tu faisais confiance, on ne t'a pas demandé ton avis comme à toutes ces gamines excisées..Tu as subi le martyr et tu en es morte..
Je suis femme et j'ai 2 filles que je protège du mieux que je peux ..Comment imaginer ces tortures infligées à ses propres enfants au nom de pratiques sans fondements..?
Tu es parmi les anges, ma chérie..Plus de douleurs, plus de souffrances, plus d'heures de travail obligatoire..Repose en paix..Nous pensons à toi !

"Une adolescente de 13 ans est morte après avoir été excisée en fin de semaine en Egypte, deux mois après l'interdiction de cette mutilation traditionnelle à la suite du décès d'une autre jeune fille, selon les médias locaux.
La mort de Karima Rahim Massoud a été découverte vendredi lorsque le père a demandé un certificat de décès, assurant que celui-ci était dû à une cause naturelle, rapporte le journal indépendant "Al-Masry Al-Youm" dans son édition de samedi. Le père a été mis en examen, ainsi que le médecin ayant pratiqué l'ablation des organes génitaux externes (en général il s'agit du clitoris) de la victime, dont la clinique, située dans la province rurale de Gharbiyah, a été fermée, précise le journal contrôlé par l'Etat "Al-Gomhoria".

Les autorités judiciaires n'ont pas fait de commentaires samedi.
En juin, la mort de Badour Chaker, 12 ans, pendant son excision dans la ville de Maghagh, dans le sud de l'Egypte, avait ému l'opinion publique et conduit les autorités à interdire aux hôpitaux de pratiquer cette opération. Le ministère de la Santé avait menacé les contrevenants de sanctions, sans préciser lesquelles, et l'interdiction n'a pas fait l'objet d'une loi, qui lui donnerait davantage de force.
Les partisans de l'excision affirme qu'elle permet d'apaiser le désir sexuel des jeunes filles et de protéger leur honneur, mais les opposants mettent en avant la mutilation, le maintien de la femme dans un état d'infériorité, la douleur et toutes les complications que l'excision peut entraîner: hémorragie éventuellement fatale, infections urinaires chroniques, risque vital pour la femme à l'accouchement.
L'excision, coutume musulmane et chrétienne, est profondément ancrée dans la tradition de la région de la vallée du Nil et de certaines parties d'Afrique sub-saharienne, au Yemen et dans le sultanat d'Oman. Le clergé musulman a beau insister sur le fait que cette pratique n'a rien de religieux, les parents, surtout dans les villages de campagne et les bidonvilles du Caire, pensent aider leurs filles en protégeant leur virginité avant le mariage.
En 2003, une étude de l'UNICEF montrait qu'en Egypte, 97% des femmes mariées avaient subi une mutilation génitale. Le ministère égyptien de la Santé a réalisé récemment une autre étude dans laquelle il apparaît que seule la moitié environ des filles âgées de 10 à 18 ans sont excisées. "AP

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