Un hasard : 2 sources distinctes sur les effets du réchauffement climatique . La première est un reportage sur des îles du Pacifique, aussi grosses que des crottes de mouches posées sur l'océan..les îles Tuvalu qui disparaissent lentement, submergées par l'eau qui monte..Plus de jardins potagers, plus de cultures des légumes locaux car l'eau de mer s'infiltre à travers le sol..Tout est brûlé par l'eau salée !
Le choix des habitants est de rester (mais pour combien de temps ?) ou s'exiler en Nouvelle-Zélande ou en Australie..Tout quitter et tenter de continuer sa vie dans un pays étranger..Les Tuvaliens tentent de trouver des solutions au réchauffement grâce à des alternatives. Ils veulent démontrer qu'on peut y arriver même dans une terre inhospitalière !
De l'autre, un géant: le Canada et là, no comment ! !!!!!
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/pacifique/tuvalu.htm
Initiative originale élaborée conjointement par l’association ALOFA TUVALU et l’ADEME, la BD “A l’eau, la Terre” explique en 10 planches les conséquences du réchauffement climatique, qui risque d’engloutir les îles Tuvalu, premières victimes de ce phénomène, dans le Pacifique. Cette action s’inscrit dans le cadre de la campagne de mobilisation sur les économies d’énergie et le changement climatique “Faisons-vite ça chauffe “.
LA BD est téléchargeable gratuitement au format PDF . A imprimer sans modération, sur papier recyclé.
Ottawa persiste et signe : le Canada ne respectera pas ses engagements en matière de réduction de gaz à effet de serre (GES). Poussé par l'opposition, qui avait adopté fin juin à la Chambre des communes une "loi de mise en oeuvre du protocole de Kyoto", le gouvernement de Stephen Harper (conservateur, minoritaire) a choisi l'affrontement en publiant discrètement en début de semaine un "plan sur les changements climatiques". Celui-ci est en fait une copie quasiment conforme d'un plan dévoilé en avril par le ministre de l'environnement, qui faisait fi des engagements canadiens envers Kyoto et avait déjà été décrié.
Alors que le Canada s'était engagé à réduire ses gaz à effet de serre de 6 % en 2012 par rapport au niveau atteint en 1990, le plan conservateur prévoyait plutôt une réduction de 20 % par rapport aux niveaux de 2006, repoussant du coup l'échéance de respect de la "cible" de Kyoto à 2020 au plus tôt. Le sujet a fait l'objet de débats virulents au Parlement, et la loi adoptée en juin par l'opposition donnait deux mois à Stephen Harper pour présenter un nouveau plan détaillé en vue de respecter le protocole.
"Le ministère de l'environnement a répondu aux exigences relatives au dépôt des documents prévus par la loi", indique laconiquement le nouveau plan. L'opposition a réagi en qualifiant l'attitude du gouvernement fédéral d'"irresponsable" et en promettant une bataille politique et juridique sur ce sujet à l'automne. "C'est une imposture et de la poudre aux yeux", estime le parrain de la loi, le libéral Pablo Rodriguez.
De Greenpeace à la Fondation David Suzuki, les grands groupes écologistes canadiens dénoncent tous "la faillite du gouvernement" vis-à-vis du respect du protocole de Kyoto. Le nouveau plan est "très décevant et ne nous rassure pas, souligne Clare Demerse, analyste en changements climatiques à l'Institut Pembina. Le gouvernement avait l'opportunité de changer d'approche et de prendre les changements climatiques au sérieux, mais il a préféré continuer dans la même voie, sans mesure nouvelle, en laissant croître les émissions de façon continue au moins jusqu'en 2010."
"COÛTS TROP IMPORTANTS"
Une des seules nouveautés est la publication d'un niveau anticipé d'émissions au Canada pour chaque année de la période 2008-2012. Sur cinq ans, le dépassement par rapport à la cible de Kyoto sera "de plus de 34 %", calcule Mme Demerse.
Ottawa invoque toujours des raisons économiques pour ne pas appliquer les objectifs du protocole. Les coûts seraient "trop importants", indique le plan qui prédit "une profonde récession et une baisse de plus de 6,5 % du PIB par rapport aux prévisions actuelles en 2008, avec une perte nette d'activité économique de l'ordre de 51 milliards de dollars canadiens" sur un an. Les pertes d'emploi sont chiffrées à 1,7 %, alors que les revenus personnels baisseraient de 2,5 % entre 2007 et 2009 et que les prix de l'énergie seraient à la hausse.
Voulant protéger l'économie canadienne et les grands émetteurs de GES (dont la florissante industrie des sables bitumineux d'Alberta), responsables de plus de la moitié des émissions canadiennes, le plan continue en outre de privilégier une réduction de "l'intensité" des émissions plutôt que des réductions en termes absolus. L'amélioration de l'efficacité énergétique de l'industrie lourde sera dès lors prise en compte, même si elle augmente sa production et, du même coup, ses émissions de GES.
Anne Pélouas
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