lundi 27 août 2007

Les îles Tuvalu ( suite )

Trouvé cette réaction intéressante sur le site Rue89 .

"Aux îles Tuvalu... après nous le déluge

Par Ehim (ehim.over-blog.com) 23H59 26/08/2007
J’ai regardé aujourd’hui, ébahi, un documentaire sur la 5, dans lequel on nous montrait le triste sort qui attend les 11 000 habitants de Tuvalu, archipel du Pacifique perdu entre la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, mais anglophone, ce qui ne laisse à ses habitants que la Nouvelle-Zélande, pays anglophone le plus proche à quelques milliers de kilomètres, pour espérer être accueillis comme réfugiés et survivre.

Ces braves gens, qui habitaient un paradis terrestre où la noix de coco et l’élevage de porcs suffisaient à leur auto-subsistance, ont découvert les bienfaits de la civilisation occidentale quand les Américains sont venus, pendant la Deuxième guerre mondiale, décaper leurs plages de tout le sable qu’elles contenaient pour construire une piste de décollage et d’atterrissage pour leurs bombardiers.

Aujourd’hui, l’archipel de Tuvalu est en train de sombrer dans l’océan. Ou, plus exactement, le réchauffement climatique provoqué par l’effet de serre est en train de faire monter le niveau des mers au point que l’archipel de Tuvalu est submergé chaque année de plus en plus. A l’horizon des adultes qui y vivent, la disparition du territoire est inéluctable, ce qui ne laisse envisager aucun espoir quelconque de survie pour leurs descendants.

Mais, le plus étonnant qu’on nous ait montré, ce sont des "experts" occidentaux -certainement rémunérés par des ONG, ou par des organismes internationaux (peut-être la Communauté européenne), on ne nous l’a pas dit- qui venaient passer quelques mois par an dans ces îles paradisiaques pour apprendre à ces Tuvalu-iens comment " ne pas émettre de gaz à effet de serre ". " Pour servir d’exemple au reste du monde", disent-ils (les experts, pas les Tuvaluiens).
C’est-à-dire qu’on apprend aux Tuvaluiens à ne pas mettre la planète en danger, en leur apprenant à recycler le lisier de leurs porcs (comme nous, on ne le fait pas en Bretagne) et les déchets de leurs noix de coco. Parce qu’on veut leur faire paraître comme évident qu’en vivant comme ça, ils vont empêcher la mer de monter et de submerger leur territoire.

La question qu’on peut se poser, c’est à quel de niveau de cynisme les Occidentaux vont arriver avant de prendre conscience, soit qu’ils ont détruit de manière irréversible, pour satisfaire leurs objectifs de profit à courte vue, le monde dans lequel ils vivent, soit qu’ils peuvent susciter un sentiment de rejet tellement important de leur vision du monde qu’ils créeront, d’une manière ou d’une autre, les anti-corps qui vont les détruire."

Et pour consulter les réactions ainsi que les autres articles :
http://www.rue89.com/2007/08/26/aux-iles-tuvalu-apres-nous-le-deluge

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