"Clinton, Obama et le plagiat :
Elevons le débat, suite. A la veille du scrutin au Wisconsin, où les publicités électorales avaient le caractère rafraîchissant d’une dispute de cour de récréation (chiche!), les rivaux démocrates continuent sur leur lancée.
Voilà que les conseillers de l’équipe Clinton découvrent que Barack Obama a emprunté le fil conducteur de sa réplique à leur accusation qu’il se contente de “mots” à défaut de défendre un programme précis.
Le cri du coeur (”juste des mots?”, suivi de citations historiques) avait été celui de Deval Patrick, son ami le gouverneur du Massachusetts - un élu dont il partage dit-il les idées… et on ajoutera: les conseillers de campagne. Ce serait Deval Patrick lui-même qui aurait soufflé à Barack Obama d’utiliser son argumentaire et le candidat se dit ravi de lui en reconnaître le droit d’auteur.
Plagiat! s’indigne-t-on dans le camp Clinton. “Cela pose question sur les bases mêmes de sa candidature”, dit un porte-parole d’Hillary.
C’est celui qui le dit qui l’est, réplique l’équipe Obama. Facile, il suffit d’inventorier les “emprunts” de leur rivale à court d’inspiration aux slogans forts du camp Obama: “Change”, “Yes we can”, “fired up and ready to go” etc.
Tout cela pendant qu’Hillary Clinton fait campagne sur le fait qu’elle est la seule candidate à offrir des “solutions”… Et des distractions? Car, pendant ce temps-là, le mythe que Barack Obama n’a pas de programme se perpétue. "
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