samedi 30 juin 2007
La violence à ma porte
Je suis en train de me maquiller, assise sur mon canapé . J'entends soudain des bruits sourds contre le mur mais je n'arrive pas à deviner d'où ils proviennent ..Je commence par pester contre ces c.... qui ne respectent pas les heures de repos du samedi..Une dizaine de coups sourds puis des cris stridents d'enfants au milieu de pleurs, des hurlements de femme et une voix d'homme au milieu..Je dresse l'oreille . Je sors sur le balcon et identifie d'où viennent les coups et les cris : un appartement de l'allée voisine !Un jeune couple sympa ,30/35 ans..3 enfants ..Je leur parle quand nous nous croisons dans le sous-sol !
Je m'aperçois que mes voisins du 1er et du rez-de-chaussée sont dehors , eux aussi..
Les coups et les hurlements continuent..J'en suis toute retournée ..Je crie aux voisins que je préviens la police ..Ce que je fais immédiatement ..5mn après ,une voiture déboule, toutes sirènes hurlantes. 3 policiers en sortent .La gardienne leur indique l'appartement.Nous discutons tous dehors et j'apprends que ce n'est pas la première fois que cela arrive ..Un policier accompagne le mari violent sur la terrasse pendant qu'on entend sangloter sa femme .
Nous échangeons notre terreur en parlant .Chacun a dans son entourage, une femme battue .Pour moi qui l'ai été, cela me renvoie très douloureusement à ma propre histoire .
Les policiers quittent l'immeuble au bout d'un quart d'heure .
De nouveaux cris fusent, vite stoppés ..L'agresseur a vu le public rassemblé en bas..
Que va t'il devenir de cette jeune femme balancée contre un mur et frappée ? Elle travaille, conduit sa voiture, est très occidentalisée .Depuis quelques semaines, elle porte le voile !
Les voisins m'assurent que c'est à la " demande" du mari !!!!!
Je vais en discuter autour de moi puis nous déciderons si nous allons parler à cette jeune femme ..
Chroniques d'une violence ordinaire, banalisée.
Si vous passez par Villeurbanne en Septembre.
Message de Philippe - professeur d'histoire-géo en région parisienne - et ami de lycée de ma soeur Nicole .
Du 4 au 29 Septembre, Philippe organisera une exposition photo à l'espace info, mairie de Villeurbanne,intitulée : "Sur les traces du passé de Villeurbanne", consacrée au patrimoine urbain et industriel de la ville; une quarantaine de photos seront exposées dans le cadre de la journée du patrimoine.
Comme ils ont un service "centre mémoire et société",cela correspondait à leurs propres recherches et ils ont retenu sa proposition.
Artiste ou pas artiste ?
Ron Mueck, né à Melbourne en 1958 est un sculpteur australien hyperréaliste travaillant en Grande-Bretagne. Son père fabriquait des jouets en bois et sa mère des poupées de chiffons.
Mueck commence sa carrière dans l'industrie du spectacle en modélisant des marionnettes pour la télévision et le cinéma, en Australie, à Los Angeles puis à Londres. Il a ainsi travaillé pour le film Labyrinthe et a collaboré au Muppet Show. Il fonde en 1990 une entreprise de production de mannequins pour des publicités. Ses personnages photo-réalistes ne sont créés que pour être photographiés d'un certain angle et Mueck désire de plus en plus produire des sculptures semblant parfaites quelle que soit la position du spectateur.
Mueck passe à l'art en 1996 avec sa collaboration avec sa belle-mère Paula Rego pour qui il produit des petits personnages pour un de ses tableaux, en particulier une sculpture de Pinocchio. Elle l'introduit au collectionneur Charles Saatchi qui est impressionné. Il est révélé en 1997 par l'exposition "Sensation" à la Royal Academy of Arts pour laquelle il a créé dead dad (Père mort), une œuvre sur le corps de son père réduit au deux tiers de sa taille réelle.
Il connaît depuis un succès croissant, de la Biennale de Venise en 2001 où il présente son "garçon" de cinq mètres haut . Il a également été choisi pour l’exposition Melancolie du Grand Palais en décembre 2005.
Ses sculptures reproduisent le corps humain dans ses plus minutieux détails grâce à la silicone, la résine polyester et la peinture à l’huile. Derrière sa précision clinique, un goût du morbide transparaît, à travers la déchéance de ses corps obèses et vieillissants accentuée par leurs dimensions anormales.
En 2002, sa sculpture Femme enceinte a été achetée par la National Gallery of Australia pour 800 000 dollars australiens.
Il peut être rapproché de l'artiste Stanley Spencer des années 1930 ou de son contemporain Jenny Saville.
Exposition au Musée des Beaux-Arts du Canada :
Du 2 mars 2007 au 6 mai 2007,à Ottawa, la Fondation Cartier Boulevard Raspail (Paris XIV)présente l'exposition des œuvres de Ron Mueck.
Il est celui qui a profondément renouvelé la question de la sculpture contemporaine par ses sculptures monumentales ou étrangement petites qui créent une tension entre notre univers réel et le monde fantasmagorique qu'il y intègre. Les personnages plongés dans leurs pensées semblent vivants, les plus petits détails sont présents, l’envie est forte de se comparer à un de ces colosses ou de ces lilliputiens et lorsqu’on se laisse y prendre et qu’on regarde, on ne remarque qu’une chose, c’est qu’il n’y a rien à remarquer, il ne leur manque que la parole, que le mouvement, c'est troublant, la maitrise parfaite des matériaux relaye une sensibilité à travers ce naturel ambigu. On sent qu'il ne s'agit pas ici d’une simple volonté de réalisme banal pour parvenir à la perfection figurative mais on entre ici dans les sphères psychologiques de personnages complexes, dont les vies sont induites à travers la mise en scène de chacun d’eux : un homme nu assis sur une chaise, une femme assise dans son lit, tous ces éléments qui évoquent leur environnement amorcent le regard de manière imperceptible afin de laisser libre cours à la fiction personnelle du spectateur.
Voici les 5 Œuvres :
Spouning Couple : Un homme et une femme miniature (environs 40cm) allongés l'un a côté de l'autre presque nus comme sur un lit.
MaskIII un énorme visage d'une femme noire.
Two women, deux vieilles dames qui ont l'air de papoter dans la rue en observant au loin un mystérieux évènement.
In bed : Une femme de 6 m de long qui est couchée dans un lit et qui semble s'éveiller.
Wild man un géant nu au regard inquiet.
En partance...
Este videoclip es uno de los doce temas del DVD "Donde el silencio es azul", publicado en el 2004 por la artista de las islas Canarias; Ima Galguén. Las imágenes han sido tomadas por Pedro Fausto, realizando un recorrido visual significativo por distintos lugares emblemáticos de la isla de La Palma. A través de la sobriedad de sus imágenes, trasmite el sentimiento nostálgico y evocador del reencuentro con la tierra. Rincones para la calma y el sosiego... Vivencias que se captan con los ojos del alma y se expresan con la voz del corazón.
Blog intéressant pour les amoureux de la langue française
Un blog de Paul Roux, conseiller linguistique à La Presse. Sa chronique Mots et actualités est publiée dans le cahier Lectures de La Presse et de Cyberpresse. Il est également l'auteur du Lexique des difficultés du français dans les médias (éditions La Presse).
Entre virtuel et concret
Piper Pitney et Joshua Culdesac sont les lauréats du concours d'idées pour le réaménagement des Halles de Paris, organisé sur le monde virtuel Second Life.
L'association Accomplir, impliquée dans la transformation du quartier des Halles, et la société de marketing Repères sont à l'origine de la compétition en ligne. A partir du 5 avril, les cinq finalistes pré-sélectionnés ont proposé une maquette réalisée dans Second Life au 1/10e, soit l'équivalent de 4 500 m2.
Les deux architectes virtuels ont remporté 275 000 Linden Dollars (la monnaie locale de Second Life), correspondant à environ 1 030 dollars "réels" (765 euros).
Un musée des " femmes de réconfort"
25 juin 2007
Un musée historique de l'esclavage sexuel à Gwangji (Corée du sud) est dédié aux «femmes de réconfort». Ces femmes, parmi lesquelles de très nombreuses Coréennes, ont été contraintes de se prostituer pour l'armée japonaise durant la Seconde guerre mondiale. La Chambre des Représentants américaine va adopter dans la semaine une résolution appelant le Japon à présenter des excuses pour cet épisode sombre du second conflit mondial.
Et pour en savoir plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_de_r%C3%A9confort
http://web.amnesty.org/actforwomen/373-301105-newsletter-fra
Festival Clin d' Oeil des " cultures sourdes "
Festival Clin d'oeil des "cultures sourdes" à Reims jusqu'à dimanche :
Des courts métrages en compétition abordent la surdité sous toutes ses formes, depuis le "coming out" burlesque d'un Britannique qui avoue à sa mère qu'il n'entend pas, jusqu'à un film italien où un homme évoque avec nostalgie son grand amour de jeunesse impossible avec une jeune femme parce qu'elle était sourde.Des pièces de théâtre sont également au programme qui mettent en valeur la richesse de la langue des signes où l'expression corporelle est déterminante.
Un clin d'oeil souriant à ...
Humeur du matin
vendredi 29 juin 2007
Humeur du soir
La puissance
Les Arts de la Mode distinguent 4 créateurs
L’Association nationale pour le développement des arts de la mode vient de distinguer quatre créateurs, avec le soutien de nombreuses maisons telles que L’Oréal Professionnel, Swarovski, les Galeries Lafayette, la Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent (ainsi que de la maison de couture éponyme), le groupe LVMH, Longchamp et l’enseigne japonaise Beams. Richard Nicoll, Bruno Pieters, Commuun et Toga ont donc reçu au total 150 000 € pour réaliser leurs prochaines collections de prêt-à-porter. Bravo !
http://www.andam.fr/
Depuis près de vingt ans, l’Andam s’attache à distinguer les personnalités les plus marquantes de la création contemporaine dans la mode et les accessoires (Martin Margiela en1989, Viktor & Rolf en 1994, Anne-Valérie Ash en 2003, Christian Wijnants en 2006...) La vocation de l’Andam est de repérer et de soutenir la créativité des jeunes marques en les accompagnant dans leur développement.
Ouvert aux créateurs français et étrangers ayant un projet, cette année, le concours a distingué quatre lauréats, pour une somme globale de 150 000 € :
Ces prix, indispensables à la poursuite des travaux dans la création, ont été décernés par un jury constitué de professionnels de la mode parmi lesquels on comptait : le délégué aux arts plastiques du Ministère de la Culture et de la Communication, Olivier Kaeppelin ; la journaliste de mode Anne-Laure Quilleriet ; le Chargé de la programmation du musée de la Mode et du Textile, Olivier Saillard ou le directeur de la Communication d'Hermès, Stéphane Wargnier.
Casting pour trouver 5 égéries
L’horloger Baume & Mercier est à la recherche de cinq égéries pour représenter sa montre Diamant. Début septembre, les heureuses élues seront conviées durant trois jours à Paris et seront photographiées par Laurence Laborie, grand nom de la photo de mode. Vous avez donc jusqu’au 15 juillet pour vous inscrire sur le site Baume & Mercier
L"épargne solidaire
Parmi les treize lauréats, on trouve une société de courses en vélo électrique, un café culturel ou différents projets humanitaires. Les quatre initiatives plébiscitées gagneront l’ouverture d’un placement solidaire labellisé Finansol et une dotation de 500 €.
Pour voter et obtenir plus d’informations sur le principe de l’épargne solidaire, rendez-vous sur
http://www.finansol.org/prix2007/
et voici les résultats :
Les gagnants du Prix des internautes pour les finances solidaires Les gagnants du Prix des internautes pour les finances solidaires sont :
- "les finances solidaires pour mieux consommer" : Bébés en vadrouille,
- "les finances solidaires pour les professionnels" : la Petite Reine,
- "les finances solidaires pour votre bien-être" : le Bouquin Affamé,
- "Coup de coeur" : Solidarités Nouvelles face au Chômage.
Le résultat du tirage au sort pour le panier éthique sera communiqué le 2 juillet.
Osons dire le mot " cancer"
Candidat démocrate à la présidentielle, John Edwards poursuit sa campagne bien que son épouse soit atteinte d'une maladie incurable.
« QUE CEUX, dans cette salle, qui ne vont pas mourir un jour, lèvent la main ! » Applaudissements à Cleveland, où quelque 200 personnes sont venues écouter Elizabeth Edwards.
Les meetings de campagne de l'épouse de John Edwards, l'un des prétendants démocrates à la présidentielle de 2008, ont pris un tour dramatique depuis que, le 22 mars, le couple a convoqué la presse pour annoncer que le cancer du sein d'Elizabeth, diagnostiqué en 2004, puis soigné, s'était à nouveau manifesté, cette fois dans ses os. De stade 4, il est désormais incurable, a expliqué John Edwards, mais la campagne continue. « Je compte faire la semaine prochaine ce que je faisais la semaine dernière », a souri Elizabeth.
Depuis lors, John Edwards, 53 ans, ancien sénateur démocrate de Caroline du Nord et colistier de John Kerry aux élections de 2004, porte le bracelet de plastique jaune de la fondation du cycliste Lance Armstrong contre le cancer. Venues écouter Elizabeth, 57 ans, à Cleveland, des femmes malades expliquent comment elles font pour ne pas pleurer devant leurs enfants ou comment assurer le quotidien pendant un traitement lourd.
Souriante et directe, Elizabeth Edwards était déjà très populaire aux États-Unis. Son livre Amazing Graces, dans lequel elle raconte sa lutte contre le cancer et revient sur la mort en 1996 de leur fils de 16 ans dans un accident de voiture, a été un best-seller.
Jusque-là, John Edwards répétait qu'il resterait en course pour les présidentielles de 2008 tant que le bilan de santé d'Elizabeth resterait positif. Après la mauvaise nouvelle, c'est elle qui l'a fait changer d'avis, insiste Elizabeth, tellement convaincue que son mari ferait un très bon président qu'elle ne se pardonnerait pas d'en avoir privé le pays. Elle continuera à faire campagne avec lui. « Ou vous continuez ce que vous étiez en train de faire la veille ou vous commencez à mourir », a-t-elle ajouté lors de l'émission « 60 minutes ».
Courage ou comble de l'ambition ? Plusieurs chroniqueurs ont donné leur avis. « Est-ce qu'il ne devrait pas être chez lui à s'occuper de sa femme tous les jours ? » s'est demandé le conservateur Sean Hannity sur Fox News. D'autres ont reproché aux Edwards de ne pas se concentrer entièrement à Emma Claire et Jack, leurs enfants de 8 et 6 ans, qui les suivent dans la campagne.
Le couple se trouve des supporters jusque dans le camp adverse, comme Kellyanne Conway, une consultante républicaine qui estime que « personne ne peut juger leur décision ». Dans leur conférence de presse, les Edwards ont comparé la maladie au diabète, incurable mais traitable, « quelque chose avec lequel on vit ». Des malades du cancer leur sont reconnaissants d'avoir changé la perception de la maladie.
16 % d'intentions de vote
« Jusqu'à présent, un cancer c'était quelque chose qui vous renvoyait chez vous en attendant la mort », note, très ému, Michael Donnelly, un ancien procureur de 57 ans qui a repris des études de politique à Harvard après un cancer. Une majorité d'Américains (56 %) estiment, selon un sondage de Newsweek, que les Edwards ont pris la bonne décision. Les choix du couple et la réponse de l'opinion pourraient évidemment changer si la santé d'Elizabeth se dégradait dans les dix-huit mois précédant les élections.
« Il n'y a pas une seule personne en Amérique qui devrait voter pour moi parce qu'Elizabeth a un cancer », a insisté John Edwards dans l'émission « 60 minutes ». Avec 16 % des intentions de vote selon le magazine Time, il est encore à la traîne derrière Hillary Clinton (31 %) et le sénateur Barack Obama (24 %).
L'annonce de la maladie lui a fait faire un léger bond dans les sondages. « L'image qu'ils projettent, c'est celle du courage d'un couple soudé dans une situation extrêmement difficile », note David Redlawsk, sondeur politique à l'université d'Iowa.
Reste maintenant à John Ed-wards à exister politiquement quand c'est en mentionnant sa femme qu'il récolte les applaudissements les plus nourris. Un problème que sa rivale Hillary Clinton connaît bien.
Restons en enfer !
Question posée lors d'un examen de chimie à l'université de Montpellier
exothermique : évacue de la chaleur. endothermique : absorbe de la chaleur
La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle (si un gaz se dilate il se refroidit et inversement) ou ses variantes. Cependant un étudiant eut une réponse si profonde que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via internet avant de lui donner la cote la plus élevée : 20.
"Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Nous avons donc besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons sans risque assumer qu'une fois entrée en enfer, l'âme n'y ressortira plus.
Du coup, aucune âme ne sort. De même pour le calcul du nombre d'entrée des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas un membre de leur religion alors vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer.
Maintenant regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la loi de Boyle spécifie que pour que la pression et la température reste identique en enfer, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes.
Cela donne deux possibilités :
1. Si l'enfer se dilate à une vitesse moindre que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.
2. Si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitessed'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.
Laquelle choisir ?
Si nous acceptons le postulat que Teresa m'a répondu durant ma première année d'étudiant qu' "Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi" et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie et alors je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé.
Le corollaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'en suit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus.... Laissant ainsi seul le paradis, ainsi prouvant l'existence d'un être divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Teresa n'arrêtait pas de crier " oh mon dieu"
Ah ! Cher Victor !
Savoir de quoi on parle
La nouvelle version du projet de loi sur l'autonomie des universités dévoilée mercredi sera présentée officiellement le 4 juillet par Valérie Pécresse en Conseil des ministres. Le point sur les principaux amendements par rapport à la première mouture.
Conseil d’administration :
il est composé de «vingt à trente membres», dont «huit à quatorze représentants des enseignants-chercheurs (...) dont la moitié de professeurs d'université», «de sept à huit personnalités extérieures», «de trois à cinq représentants des étudiants» et «de deux à trois représentants des personnels administatifs, ingénieurs, techniques, ouvriers et de service».
Conseils des études et de la vie universitaire (Cevu) :
ils disposent désormais d'un «vice-président étudiant» chargé des questions de vie étudiante.
Comité technique paritaire :
il est créé par la loi «dans chaque université» et a pour vocation d'être «consulté sur la politique de gestion des ressources humaines de l'établissement».
Nouvelles compétences des universités:
- Le budget et la gestion des ressources humaines. Un contrat pluriannuel est passé avec l'Etat qui fixe «pour chaque année (...) le montant global de la dotation de l'Etat en distinguant les montants affectés à la masse salariale, les autres crédits de fonctionnement et les crédits d'investissement». «Les montants affectés à la masse salariale sont limitatifs et assortis d'un plafond des emplois que l'établissement est autorisé à rémunérer».
- Le transfert «à titre gratuit» de «la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers qui leur sont affectés ou mis à leur disposition», accompagné, «le cas échéant» d'une convention visant la mise en sécurité du patrimoine.
Les présidents :
Ils sont élus pour quatre ans renouvelables. Ils peuvent «recruter, pour une durée déterminée ou indéterminée des agents contractuels pour occuper des fonctions techniques ou administratives correspondant à des emplois de catégorie A (...) par dérogation, des agents contractuels pour assurer des fonctions d'enseignement et de recherche».
Enseignants-chercheurs :
- La «répartition» de leurs obligations de service entre «les activités d'enseignement, de recherche et les autres missions» qui peuvent leur être confiées, est «définie» par le conseil d'administration.
- Le président est «responsable de l'attribution des primes» et les CA peuvent «créer des dispositifs d'intéressement permettant d'améliorer» leur rémunération.- Si un poste est créé ou vacant, ils peuvent être recrutés par un «comité de sélection créé par délibération du conseil d'administration» et composé «pour moitié au moins d'enseignants-chercheurs et personnels assimilés extérieurs à l'établissement»
Sélection :
«le premier cycle est ouvert à tous les titulaires d'un baccalauréat». L'inscription se fait «dans l'établissement de son choix sous réserve d'avoir préalablement sollicité une préinscription de façon qu'il puisse bénéficier de dispositif d'information et d'orientation».
Olivier Laban-Mattéi AFP ¦
Les représentants de la communauté universitaire se sont dits "rassurés" mercredi par la nouvelle version du projet de loi sur l'autonomie des universités présentée par Valérie Pécresse, le président de l'Unef affirmant: "aujourd'hui nous sauvons l'essentiel".
Et ailleurs ?
Chez quelques uns de nos voisins européens, la tendance est à davantage d'autonomie pour les universités, sans pour autant que les ambiguïtés des rapports avec l'Etat soient forcément levées.
Royaume-Uni :
Jusqu'au début des années 1980, les universités britanniques disposaient d'une autonomie totale: elles pouvaient choisir étudiants, professeurs et contenu des programmes, tout en étant dépendantes financièrement de l'Etat. Les deux dernières décennies ont vu l'Etat accroître son contrôle par la création de nouvelles instances de régulation. Dans le même temps, il a cherché à diminuer la dépendance financière des universités à son égard, les encourageant à se concentrer sur le secteur scientifique, à coordonner leurs politiques et à favoriser les partenariats avec le secteur privé.
Allemagne :
Les universités relèvent des Etats régionaux (Länder), qui peuvent leur conférer une autonomie plus ou moins importante. Les crédits sont attribués sur critères de performance, moyennant quoi elles peuvent sélectionner une partie de leurs étudiants.
Italie :
Les universités italiennes jouissent d'une autonomie administrative, financière, comptable et pédagogique. Le président est le représentant légal de l'université, nommé par leministre pour quatre ans après élection par les enseignants, chercheurs, personnels et représentants étudiants.
Espagne :
En Espagne, les universités jouissent d'une large indépendance depuis une loi controversée, promue en 2001 par le gouvernement conservateur de José Maria Aznar puis modifiée en 2007 par l'exécutif socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero. Chaque université est libre de gérer ses ressources financières, élit sa direction, sélectionne ses professeurs par concours, fixe ses propres règles d'examen d'entrée et le système d'évaluation des connaissances des étudiants. Chaque établissement élabore ses propres programmes d'enseignement.
Et rêver..
Corinne Bailey Rae : une voix que j'aimerais entendre un soir de vacances au bord de l'océan..Gorgée de soleil , je savourerais un verre de vin blanc frais en regardant arriver la nuit..
Le tournesol
A priori le tournesol est une fleur tout ce qu'il y a de plus banal : une tige, des pétales, une corolle et des graines à l'intérieur. Oui, mais approchez-vous et scrutez de plus près son cœur. N'observez-vous rien de spécial ? Rien ne vous saute aux yeux ?
Les graines s'organisent en des spirales. Certaines tournent vers la gauche et d'autres vers la droite. Oui et alors ? Amusez-vous à les compter. Et renouvelez l'expérience sur différents tournesols. Surprise : on retrouve à chaque fois les mêmes nombres : 21 et 34. Etrange ? Non, seulement mathématique.
Essayez avec une marguerite, vous trouverez un autre couple de nombres qui ont la particularité d'appartenir, comme ceux de l'exemple précédent à la suite de Fibonacci. Cette suite porte le nom de son concepteur, le mathématicien Leonardo Fibonacci.
Non au langage SMS sur les blogs
Lu dans Elle , à propos de l'écriture SMS :
" Elle n'envahit plus seulement les téléphones mobiles mais aussi les forums, les salons de discussion, les copies du bac... j'ai même un ami prof de fac qui a relevé quelques perles dans des mémoires de maîtrise ! A quand une nouvelle constitution rédigée en SMS ? Bref, à tous les textoophobes, le combat commence ici ! Signez ! "
Je suis donc allée à la pêche aux infos sur Internet et je n'ai pas été déçue !
http://sms.informatiquefrance.com/
(Comité de lutte
Contre le langage sms et les fautes volontaires sur Internet )
Puis :
http://www.retourneaucm1.com/
Et lire :
http://aixtal.blogspot.com/2005/02/sms-nomina-sacra.html
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/high-tech/d/le-langage-sms-contamine-t-il-la-langue-ecrite_6353/
Un zinzin poète
Leroy dame le pion à Lewis Carroll :
Dans "De l'autre côté du miroir", Alice voyage dans un pays structuré à la façon d'un échiquier. Elle finit par atteindre la huitième case et devient reine. Licence poétique ou vraie partie ? Jusqu'ici, les experts optaient pour la première hypothèse...
Il s'appelle Leroy, mais pourrait occuper la case du fou. Après huit années d'une quête obsédante, Christophe Leroy, 39 ans, président du comité d'échecs du Rhône, pense avoir mis fin au mystère d'une partie d'échec décrite il y a 136 ans par Lewis Carroll dans le roman De l'autre côté du miroir et ce qu'Alice y trouva, la suite du fameux Alice aux Pays des Merveilles. Vêtu du costume blanc du romancier anglais, il a présenté pour la première fois, samedi au parc de Lacroix-Laval, sa théorie sur cette partie qui défiait jusque-là toutes les règles admises.
C'est en 1999, après avoir vu une exposition sur l'écrivain que ce salarié du club Lyon-Echecs décide de s'intéresser à cette partie. Considérée comme « incohérente » par les scientifiques, elle s'achève pourtant par un échec et mat dans les règles. Pour résoudre l'énigme, Christophe Leroy a fait appel à des littéraires, des ethnobotanistes, un professeur d'anglais. Il s'est surtout imprégné de l'univers de Carroll, dont le chiffre fétiche était le 42. « Je me réveillais tous les matins à 5 h 42 ou à 6 h 42. C'était devenu obsessionnel et insupportable. J'ai parfois eu l'impression d'être un pion de Lewis Carroll. Ma famille pensait que j'étais tombé dans une secte », raconte Christophe Leroy. Un récent voyage à Oxford et à Londres lui a permis de décoder les trois derniers coups. Selon lui, cette partie est une traduction de la vie amoureuse de Lewis Carroll. Aujourd'hui soulagé, il a prévu de se rendre en Angleterre en novembre pour présenter sa théorie à la fondation Lewis Carroll et la faire valider.
©2007 20 minutes
Quelle superbe idée !
Se livrer par les livres :
Manger, boire, profiter du soleil et de la nature tout en discutant de littérature. Organisée par Libr'est, une association de libraires de l'est parisien, la première édition de Piknik se tiendra dimanche au Bois de Vincennes (Paris 12e).
Chaque participant devra se munir d'un livre « coup de coeur » et d'un panier-repas, cette rencontre ayant simplement pour but de « passer un bon moment tous ensemble et que chacun présente le livre qu'il a envie de faire découvrir ».
Quel dommage d'habiter si loin ! J'y serais allée avec enthousiasme !
Humeur du matin
jeudi 28 juin 2007
L'art dans le métro de Toulouse
Voir le diaporama :
http://www.20minutes.fr/diaporama/122-1-0-L-art-contemporain-investit-la-ligne-B-du-metro-toulousain.php
L'art investit le métro à Toulouse :
Toulouse inaugure vendredi 29 juin sa seconde ligne de métro. Particularité unique au monde, toutes les stations présentent l'œuvre d'un artiste contemporain. Fil rouge de cette toute nouvelle ligne B longue de 15 km, le verre et la lumière...Bon voyage!
Source : J-J. ADER / 20 MINUTES
Quelle belle idée !
" Quant la doulce jouvencelle"
The American medieval and renaissance ensemble Asteria (Sylvia Rhyne, soprano, and Eric Redlinger, lute and tenor) perform "Quant la doulce jouvencelle" live in the 14th century ducal palace of Prince Philip "the Bold" and Margeret of Flanders at Germolles, in Burgundy, France. Note the striking 'P' and 'M' insignias in the background (for Philip and Margeret), part of the original 14th century wall murals still preserved at the chateau de Germolles.
Asteria is known for their intimate and sumptuous performance style and the emotional immediacy of their interpretations of French medieval and renaissance music. http://asteriamusica.com (suite)
Pour Palladio, qui devrait apprécier !
C’est l’histoire d’une bande de copains fascinés par la culture pop, qui ont décidé de redonner vie à un ensemble de maisons-bulles construites à la fin des années 60, au pied des Vosges. Leur projet, le Museumotel, devrait ouvrir ses portes cet été.
Il y a encore quelque temps, il fallait s’appeler Pierre Cardin pour avoir le privilège de dormir dans une bulle. Le couturier possède en effet un palais-bulle sur la Côte d’Azur, commandé en 1986 à l’architecte finlandais Antti Lovag. Mais grâce à l’audace de Laurent Méthot et de ses acolytes, se coucher dans une œuvre d’art sera bientôt à la portée de chacun. Et une œuvre de la même trempe que celle qui appartient à monsieur Cardin, puisque la bande s’attaque au Museumotel L’Utopie, construit en 1967 par Pascal Hausermann. Bien avant Antti Lovag, cet architecte suisse a mis en branle l’habitat traditionnel, bannissant toits, murs et angles droits dans les espaces à vivre. Il s’inspire à l’époque de l’œuvre d’Antoni Gaudí, en allant encore plus loin dans la liberté des formes. Pendant quelques années de gloire, ce motel-bulles accueille Dalida ou Danielle Darrieux, puis est revendu. Au fil des rénovations, il perd son caractère pop.
Si le Museumotel est déterré, c’est donc grâce au coup de poker de huit amis. L’agitateur le plus investi de cette bande de passionnés, c’est Laurent Méthot. L’architecture, ce grand gaillard de 42 ans en est fou. À Beaucourt, entre Belfort et Montbéliard, il a transformé un ancien cinéma de 1925 en magasin de design, EdenLiving, l’un des plus importants showrooms de l’Est de la France. Depuis sa jeunesse, ce fan de Star Wars vit dans un univers de fauteuils-œufs et de Panton Chairs. Quand, il y a environ un an, il entend parler de l’existence du Museumotel grâce à son ami Bruno, il ne tergiverse pas longtemps : « Nous savions qu’il existait un ensemble de maisons-bulles en Lorraine. Quand on a su que c’était un motel, on a immédiatement téléphoné pour venir y dormir. »
Et là, surprise : le motel est à vendre. Ni une ni deux, il embarque sa bande de copains, tous férus d’architecture anticonformiste, et saute dans une voiture, direction Raon-L’Étape, où se trouve le fameux motel-bulles. À dix minutes de Baccarat, le chaudron du cristal international, berceau du cristal noir, le terrain de jeux de Philippe Starck. À vingt minutes de Saint-Dié-des-Vosges, dans laquelle Le Corbusier a imprimé sa patte, faute d’avoir pu reconstruire la ville dans sa totalité après la Seconde Guerre mondiale. Comme un clin d’œil aux affinités artistiques des huit amis. Impossible de laisser filer une telle bénédiction.« Après avoir vu le motel, on ne tenait plus en place », confirme Laurent, les yeux gourmands.
Les huit copains montent donc une SCI, certains quittent même leur emploi, Bruno contacte Pascal Hausermann, et grâce à l’appui de la mairie de Raon-L’Étape, qui voit là une occasion rêvée de dynamiser sa ville déjà réveillée par l’arrivée récente du TGV, les fonds sont vite réunis pour acheter les neuf maisons-bulles du Museumotel.
Alors, depuis octobre dernier, ils détruisent, enduisent, peignent. Vite rejoints par Paul-Jean Grasser, un artiste du coin qui en 1967, sculptait déjà les portes des bulles sous les ordres de Pascal Hausermann, et qui, à 74 ans, a repris du service pour la beauté du projet.
Le Museumotel est voué à accueillir des chambres d’hôtes. Ses 27 couchages seront mis en scène dans un univers seventies. « Chaque bulle sera décorée selon l’esprit d’un designer, explique Laurent. Il y a aura, entre autres, une bulle Charles Eames, une bulle Verner Panton et même une Love Bubble. » Entendez un matelas en forme de cœur rouge groseille et un sol rouge vif. « Idéal pour les anniversaires de mariage », assurent malicieusement Isabelle et Laurence, deux des participantes les plus actives de la bande.
Évidemment, il y a ceux qui auront vite fait de cataloguer leur petite entreprise « utopie de quadragénaires autodidactes ». Un tel jugement hâtif qui ferait bien ricaner la bande, puisque avant même son ouverture, prévue en juillet, le motel compte déjà des réservations. « Il y a des nostalgiques de la grande époque d’Hausermann, mais aussi des passionnés d’architecture français, suisses, néerlandais et même américains, qui feraient des centaines de kilomètres pour voir un tel patrimoine », confie Laurence.
Non seulement, le concept plaît, mais en plus, les huit savent ce qu’ils font. Lors d’une récente rencontre au Vitra Design Museum, à Weil Am Rhein, en Allemagne, ils ont présenté leur projet à Marianne Panton, la femme de Verner Panton, et aux frères Bouroullec. « Nous voudrions qu’ils soient membres d’honneur de notre association », souhaite Laurent. Une caution artistique en passe d’être accordée, qui les aiderait à obtenir le label Patrimoine du XXe siècle.
Mais ce « palais de la popitude » ne se contentera pas d’être un musée habitable. La troupe veut aussi en faire un pôle culturel actif et pour cela, a créé Béton.Production, une association loi 1901. L’étage de la plus grande bulle, qui sert de réception, sera transformé en espace d’exposition. L’acoustique parfaite des dômes, elle, sera un terrain de jeux idéal pour des concerts intimistes. « Et pourquoi pas un tournage de film ? » rêve Laurent, qui se voit déjà prêter les lieux à Jean-Jacques Beineix ou à Guillaume Canet.
Ces neuf bulles, les habitants de Raon-L’Étape les appellent les coquilles, d’autres, les coquillages. À bien les regarder, on peut aussi les comparer à des champignons, voire à des scaphandres… Mais alors – car le cœur de la problématique est là –, est-ce que l’on dort mieux dans des maisons-objets ? Est-ce que l’on rêve mieux dans une architecture ronde ? Ceux qui ont l’habitude de regarder le plafond pour trouver le sommeil seront peut-être décontenancés par le fait que dans une bulle de Pascal Hausermann, le plafond… vient à eux. Un plafond années 60 au possible, en mousse de polyuréthane, qui donne l’impression de s’endormir dans une grotte… que l’on aurait transformée en nid douillet. Selon Pascal Hausermann, un environnement rond est plus harmonieux, plus adapté aux individus. « On dort plus en confiance dans une pièce ronde, parce que c’est plus naturel et que ça nous replace dans un état proche du fœtus, assure Isabelle. La forme ronde permet aussi aux lumières extérieures de se balader sur le dôme sans s’écraser sur les murs. En plus, on s’endort bercé par le bruit de la Plaine, la rivière qui coule aux pieds des bulles. »
Trois des neuf bulles du Museumotel seront ouvertes dans le courant du mois de juillet. L’occasion pour les insomniaques de trouver peut-être là la solution à leurs nuits sans sommeil… et aux autres d’imiter Pierre Cardin à moindres frais.
Renseignements :
De 55 à 90 € la nuit. Ouverture courant juillet.
Museumotel L’Utopie, 13, rue Jean-Baptiste-Demange, 88110 Raon-L’Étape. Informations et réservations : 03 29 50 48 81. http://www.museumotel.com/
Association Béton.Production : http://www.beton.sup.fr/
Voyageuse immobile
«Les plus beaux voyages se font par la fenêtre.» J.C Brialy
Antoine Leperlier à l'honneur
Musée national de la Céramique, place de la Manufacture, Sèvres (92). Rens.: 01 41 14 04 22. Jusqu’au 1er juillet.
C’est la première rétrospective importante d’Antoine Leperlier, né en 1953. Elle rassemble dans deux salles soixante-douze pièces datées de 1982 à 2007 et regroupées autour de deux sujets principaux, le premier lié à la nature morte et à la vanité, le second aux ex-voto et aux reliquaires. L’exposition rappelle que Leperlier est indéniablement l’un des grands maîtres du verre contemporain, une discipline peu reconnue en France, mais qui l’est presque partout ailleurs, notamment aux Etats-Unis. L’ensemble montre comment l’artiste travaille, par exemple, sur l’ombre portée en tant que mémoire pour mettre en espace les thèmes du temps, de la mélancolie, de la trace, de la durée.
http://www.antoine-leperlier.com/site/Presse-29.html
Et pour découvrir d'autres artistes :
http://www.jcc.lu/article.php3?id_article=76
Waouh ! C'est époustouflant !
Et d'autres expos au Musée de Sèvres:
http://www.amisdesevres.com/pub/expos.php
On part au soleil
Gabriela Mendes - the authentic voice from Cape Verde
Mort d'un grand photographe
Dans son appartement aux couleurs primaires, hommage au peintre Mondrian, Lucien Hervé s’amusait de son âge, et s’apprêtait à fêter cet été ses 97 ans.
Lucien Hervé est né Laszlo Elkan, à Hodmezovasarhely (Hongrie), le 7 août 1910, dans une famille de la grande bourgeoisie juive. Il s’ambitionne pianiste : « Jusqu’au bac, je faisais cinq heures de piano par jour.»
Révélation.
Cette année-là, encouragé par sa femme, Judith, il reprend la photographie, travaille pour France illustration et Point de vue . Sur les conseils du père Couturier, directeur de la revue Art sacré , il photographie la Cité radieuse de Le Corbusier, en chantier à Marseille. C’est la révélation : en une journée, Lucien Hervé prend 650 photos (en fait, il n’a pas de quoi se payer deux nuits d’hôtel) et les envoie à l’architecte, qui en reste stupéfait. Sa réponse est entrée dans la légende et Lucien Hervé se plaisait à la répéter, comme si ce sésame paternel (il a 39 ans, Le Corbusier 62) l’avait convaincu de continuer la photographie : «Vous avez l’âme d’un architecte et savez voir l’architecture.» Jusqu’à la disparition de Le Corbusier, en 1965, ils feront équipe, en Inde ou au Brésil, le photographe devenant le biographe en images du maître du béton.
Pépites.
En 1999, il eut une exposition magnifique, le Beau court la rue, à l’Abbaye de Montmajour, à Arles, aux Rencontres de la photographie.
«L’intérêt de toute la vie, c’est de se trouver soi-même», cette phrase de Hervé, lancée un jour au soleil, pourrait faire son épitaphe. Il sera enterré vendredi, à 15 heures, au cimetière du Montparnasse, comme Gisèle Freund et Man Ray.
Tant mieux ! Du balai !
Tom Cruise n’a pas le profil du héros allemand :
Actif contre la scientologie, Berlin refuse que l’acteur incarne le comte de Stauffenberg. Nouvelle déconvenue, à Berlin, pour Tom Cruise et la scientologie. Le projet de l’acteur d’incarner le comte de Stauffenberg dans le prochain film de Brian Singer suscite en Allemagne une vive polémique. Une chose est sûre : Tom Cruise ne tournera pas dans la cour où fut exécuté Stauffenberg, l’artisan de l’attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944. Et le tournage, prévu pour démarrer le 19 juillet, ne se fera pas sur le site historique de l’attentat manqué, l’ancien siège de l’état-major de l’armée de réserve de la Wehrmacht qui fait désormais partie du ministère allemand de la Défense.
«Ouvrir la porte à un scientologue de haut rang dans un bâtiment fédéral reviendrait à lui apporter une reconnaissance de la part de la classe politique fédérale» , estime Antje Blumenthal, experte des sectes au sein du groupe parlementaire démocrate chrétien. La déclaration en dit long sur les relations tendues qu’entretient l’Allemagne avec l’église de scientologie. Déjà, en 2004, le président du Bundestag avait refusé à Tom Cruise l’accès au Reichstag pour le tournage de Mission impossible 3 en invoquant, officiellement, le fait que ce site historique ne se prêtait pas à une production hollywoodienne.
Héros.
Cette fois-ci, il s’agit d’un film historique. Tom Cruise doit incarner dans Valkyrie, tiré d’un scénario de Chris McQuarrie, le personnage de Claus Philipp Maria Schenk, comte de Stauffenberg, l’un des rares héros allemands de la Seconde Guerre mondiale. D’abord admirateur de Hitler, ce conservateur patriote tourne le dos au national-socialisme avec l’invasion de l’Union soviétique en 1941. «Il m’est désagréable que quelqu’un qui se reconnaît dans l’église de scientologie interprète mon père» , s’insurge Berthold Schenk von Stauffenberg, le fils aîné du comte.
L’affaire s’inscrit dans un climat déjà tendu. L’inauguration, en janvier, du siège berlinois de la secte américaine, un vaste bâtiment de plusieurs étages en plein centre-ville, avait suscité un vif émoi outre-Rhin. « Le nouveau centre berlinois de la scientologie s’inscrit dans le cadre d’une campagne européenne de l’organisation», estimait alors Ursula Caberta, qui dirige un groupe de travail sur la secte à la municipalité d’Hambourg.
Avec l’ouverture de son siège berlinois, la scientologie chercherait à redresser la tête outre-Rhin. Les autorités allemandes avaient en effet déclaré une guerre ouverte à cette organisation dans les années 90, avec un arsenal de mesures répressives. La scientologie s’était vue refuser, en 1995, par la Cour constitutionnelle, le statut avantageux d’«église» qu’elle revendique.
Surveillés.
Surtout, les agissements de l’organisation, soupçonnée d’opérer contre les principes de démocratie défendus par la Constitution, sont surveillés depuis 1997 par les services de renseignements fédéraux ainsi que par ceux de plusieurs Länder. La Bavière catholique est particulièrement active contre la scientologie : tout fonctionnaire doit, depuis 1996, clairement se distancer de l’organisation pour obtenir un poste dans l’administration. Le dispositif s’est avéré efficace : les effectifs seraient passés de plus de 10 000 membres, en 1995, à quelque 5 000 à 6 000 aujourd’hui.
Non au travail des enfants !
Près de 218 millions d’enfants et d’adolescents âgés de 5 à 17 ans sont au travail dans le monde. Qu’ils subissent les pires formes d’exploitation ou bien qu’ils contribuent simplement au revenu de leur famille, les enfants ont droit à la protection contre le travail. La réponse de l’Unicef s’adapte à la grande diversité des situations.
En savoir + : www.defensedenepasagir.fr
Petit rappel concernant la Grande-Bretagne :
http://www.droitsenfant.com/anglais.htm
Eaux de fromages
On compare parfois son odeur à celle de vieilles chaussettes, mais le Stilton, le célèbre fromage bleu anglais à pâte persillée, est désormais disponible sous forme de parfum, a annoncé vendredi l'Association de Producteurs du Fromage Stilton (SCMA).
«Le Stilton a un parfum doux très reconnaissable et notre parfumeur a été capable de capturer l'essence de cette odeur et de le recréer dans un parfum inhabituel, mais très facile à porter», assure la Stilton Cheese Makers Association (SCMA).«Eau de Stilton» conçue par une entreprise de Manchester, est faite à base d'huile de pépins de raisins, et n'est rien moins qu'un «symphonie de notes» incluant la millefeuille, la sauge et la valériane.
«J'ai porté le parfum toute la journée et je n'ai reçu aucune plainte», a raconté à l'AFP une employée de Stilton.Ce fromage est un des rares fromages britanniques à bénéficier d'une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). Un million de Stilton sont produits chaque année dans les sept fromageries seules habilitées à le fabriquer, dans le centre de l'Angleterre.Les producteurs ont lancé une campagne pour encourager à utiliser ce «bleu» anglais, fabriqué à partir de lait de vache et de moisissure bleue (pénicillium roqueforti) de façons plus diversifiée: dans des sandwichs, des pizzas ou des hamburgers..
Indépendance de la Presse française
"Dans une lettre adressée au président de la République, les sociétés de journalistes de vingt-sept médias demandent des mesures légales garantissant l'indépendance de la presse. Suite au licenciement d'Alain Genestar de la direction de Paris Match, aux tentatives de perquisitions au Canard Enchaîné dans le cadre de l'affaire Clearstream et désormais à la crise aux Echos et à La Tribune, les journalistes craignent pour leur indépendance. Dans ce courrier, le Forum permanent des sociétés de journalistes demande de rencontrer Nicolas Sarkozy " le plus rapidement possible" en tant que "garant d'une démocratie impartiale" dont "le pluralisme, garantie de l'honnêteté de l'information, est un élément essentiel".
"Les atteintes à l'indépendance des rédactions se sont multipliées ces derniers temps et n'épargnent aucune rédaction", a déclaré François Malye, président du Forum. Face à cette "accumulation insupportable, il faut faire modifier la loi" pour "mettre fin au flou à l'origine de tous les abus de pouvoirs", a-t-il plaidé.
Le Forum propose notamment que l'existence des sociétés de journalistes soit reconnue par la loi et qu'un droit de veto soit instauré afin de donner aux rédactions le pouvoir de s'opposer à un directeur de la rédaction. Une charte déontologique est par ailleurs en cours de rédaction. "Il est nécessaire d'avoir un cadre légal car nous sommes tous en danger", a commenté Leïla de Comarmond, de la société des journalistes des Echos. "Nous ne comprendrions pas que M. Sarkozy ne nous reçoive pas."
5 grandes cristalleries s'unissent pour vous séduire dans un " Jardin de cristal "
Rencontre du verre, du soleil et de l'eau, l'exposition "Jardin de cristal" installée dans le cloître de l'Abbaye des prémontrés, en Lorraine, offre une expérience magique. Les oeuvres de cinq cristalliers de renom (Baccarat, Daum, Lalique, Saint-Louis, Val Saint Lambert) y sont réunies dans une mise en scène du designer et scénographe Vincent Dupont-Rougier.
Chaque marque compose un grand tableau.
Chez Baccarat, deux paysages se côtoient. L'un tout en fragilité où verres et carafes posés sur de longues tiges d'acier créent des bouquets de couleurs rouge et blanc ; l'autre, polaire et étrange, où un ours de cristal trace sa route dans les débris de verre blanc, avec comme seule étoile, un lustre suspendu au-dessus de lui.
PIÈCE MAÎTRESSE
Pour Lalique, Vincent Dupont-Rougier a imaginé le charme d'un jardin d'Eden et le mystère des profondeurs sous-marines. Autour de monumentales feuilles de cactus en cristal s'épanouissent flore et faune en verre : anthurium, anémone, papillons, cygnes, libellules et un banc de cent poissons multicolores.
Le lustre Flamboyance dessiné par Hilton McConnico constitue la pièce maîtresse du tableau de Saint-Louis. Imposant mais d'une grâce infinie, il joue, ici, le rôle d'une fontaine suspendue au-dessus de chardons dont les fleurs éclosent en verres à pied rouges. Une multitude de verres et flûtes en cristal vert et chartreuse alignés forment une haie.
La seule des cinq qui ne soit pas lorraine d'origine, la cristallerie belge Val Saint Lambert, est présente au centre du cloître : sur un grand plateau surélevé se dressent 500 chandeliers en cristal.
Plongée onirique dans des décors où la transparence, la couleur, la matière et la lumière participent, à part égale, au spectacle, cette exposition exige qu'on s'y attarde, dans l'attente d'un nuage, d'un rayon de soleil ou d'une averse, pour capter toutes les nuances de couleurs du cristal.
"Jardin de cristal", jusqu'au 12 août, Abbaye des prémontrés, Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). Tél. : 03-83-81-10-32. Tous les jours, de 10 heures à 18 heures. Entrée : 5 €.
Véronique Cauhapé ( lemonde.fr)
Humeur du matin
mercredi 27 juin 2007
Les soldes durent, durent...
Allons voir ailleurs ce qu'il s'y passe !
Lire l'article : les bonnes affaires de la famille Chavez
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-928557,0.html
1 - La disparition de l'antenne de Radio Caracas Television (RCTV) a commencé par une harangue militaire et a fini par une opération de l'armée. Le président vénézuélien, le lieutenant-colonel Hugo Chavez, avait annoncé sa décision, fin décembre 2006, devant un parterre d'officiers, portant pour la circonstance uniforme et béret rouge de parachutiste. Cinq mois plus tard, samedi 26 mai, l'armée s'est emparée de l'infrastructure de diffusion de RCTV pour les mettre à disposition de TVES, la nouvelle chaîne d'Etat. Et, dimanche 27 mai, une seconde avant minuit, RCTV a cessé d'émettre, après 54 années d'existence.
La veille, la Cour suprême avait autorisé cette prise de contrôle par l'armée. Les magistrats ont opportunément répondu dans un délai de 24 heures à la demande d'un obscur comité d'usagers, alors que de nombreux recours de RCTV attendent une réponse depuis des mois.
L'utilisation de l'armée reflète non seulement le style du "comandante" Chavez dans l'exercice de la présidence de la République, mais aussi la présence croissante des militaires dans son gouvernement, dans les programmes sociaux - les "missions" - et dans les entreprises publiques.
Les forces armées et forces de sécurité ont été déployées à Caracas depuis vendredi, pour déjouer de prétendus "plans de déstabilisation" à l'occasion des manifestations de protestation. Les véhicules blindés n'ont toutefois empêché, samedi, ni le concert de casseroles et de klaxons ni un meeting de l'opposition près du siège de RCTV. Dimanche, tandis que les "chavistes" se réunissaient en rangs clairsemés près de l'Hôtel Hilton, les opposants ont mobilisé plusieurs milliers de personnes face au Conseil national des télécommunications, où des heurts avec la police ont fait une dizaine de blessés.
Samedi, c'est avec la chemise rouge de ses partisans que le président Chavez s'est adressé au pays, pendant trois heures, lors de l'inauguration d'un centre de santé à Barquisimeto. Lorsqu'il parle en public, deux ou trois fois par semaine, toutes les chaînes de télévision et stations de radio doivent interrompre leur programmation et transmettre intégralement, en direct, les paroles du chef de l'Etat. Entre 1999 et 2006, les médias ont dû relayer ainsi cette "chaîne présidentielle" à 1 339 reprises, selon un décompte du quotidien El Nacional (opposition).
Hugo Chavez a indiqué que RCTV "était une menace pour les enfants par ses atteintes permanentes à la morale publique". Malgré l'adoption d'une loi de protection de l'enfance assez contraignante, les feuilletons continuent à refléter l'évolution des moeurs et mentalités des Vénézuéliens, portés vers la sensualité, l'hédonisme et la consommation. Cela offusque notamment les évangéliques, dont l'influence progresse.
Dimanche, pour son final, RCTV a alterné les souvenirs émus de ses collaborateurs et les extraits de 54 ans de programmation, devenus une partie de la mémoire collective. Ainsi, le programme humoristique "Radio Rochela" faisait rire plusieurs générations depuis près de cinquante ans. Le gouvernement a sous-estimé l'attachement de sa propre base électorale à cette tradition de spectacle populaire. "J'ai voté pour Chavez, mais je n'accepte pas qu'il vienne me dire ce que je dois voir chez moi", confie Ibeyise, vendeuse dans un centre commercial.
RCTV pourrait se tourner vers la télévision câblée, mais à peine un foyer vénézuélien sur cinq a accès au câble. La télévision payante ne touche pas le public populaire qui constitue l'audience de RCTV. Les ondes hertziennes offrent désormais "un paysage audiovisuel monocolore", estime Marcelino Bisbal, de l'Université catholique. Une étude de l'Institut de recherches en communication (Ininco) révèle que 74 % des contenus de la chaîne publique Venezolana de Television relèvent de la propagande gouvernementale. Et avec la récente nationalisation de Cantv (télécommunications), l'Etat contrôle aussi les "tuyaux".
A l'instar de Human Rights Watch et de Reporters sans frontières, les organisations professionnelles d'Amérique latine ont condamné la fermeture de RCTV. Les diplomates vénézuéliens ont essuyé un refus lorsqu'ils ont sollicité une déclaration de soutien au Mercosur, l'union douanière sud-américaine.
En Bolivie, le président Evo Morales, allié et ami de M. Chavez, a déclaré qu'il ne fermerait jamais une chaîne de télévision. Le président vénézuélien a traité par le mépris les condamnations du Parlement européen et du Sénat américain. "L'oligarchie, désespérée, a livré une bataille mondiale", a-t-il assuré.
Paulo A. Paranagua
2 -Après avoir ôté sa concession à Radio Caracas Television (RCTV), le régime de Hugo Chavez continue son offensive contre les médias d'opposition. Désormais dans son collimateur, une chaîne hertzienne, Globovision, captée seulement dans la capitale ou par câble.
Le gouvernement a demandé une enquête sur la chaîne accusée de diffuser des messages subliminaux appelant à l'assassinat du président vénézuélien. Le ministre de la communication Willian Lara indique que Globovision appelle au meurtre en diffusant des images de l'attentat de 1981 contre Jean Paul II, accompagnées d'un refrain, sur un air de salsa, disant "Ayez confiance, cela ne s'arrête pas ici". Le président de Globovision considère ces allégations comme "ridicules".Le pouvoir a aussi porté plainte auprès du parquet contre CNN pour incitation à la violence. La chaîne américaine est accusée par le ministre de la communication, d'"émettre un message associant le président Chavez à la violence et la mort". Le ministre lui a reproché également d'avoir illustré les protestations contre la fermeture de RCTV au Venezuela avec des images montrant une manifestation au Mexique après le meurtre d'un journaliste.
MANIFESTATION RÉPRIMÉE
Très virulent, un archevêque du Venezuela, Mgr Baltasar Porras Cardoso, a fustigé le "sectarisme" du chef de l'Etat, comparant Chavez à Hitler, Mussolini et Castro dans les colonnes du quotidien brésilien O Estado de Sao Paulo.
A Caracas, des centaines d'étudiants, rejoints par des journalistes et des Caracassiens, s'étaient rassemblés pacifiquement depuis le début de la matinée dans un quartier de l'est de la capitale avec pour slogan : "C'est une dictature". La police a dispersé vers 15 heures (heure locale) la manifestation avec des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. Les échauffourées ont fait plusieurs blessés, selon la police.
Le maire et dirigeant du parti d'opposition Un Nouveau Temps, Leopoldo Lopez, a affirmé que c'était la première fois en huit ans que les étudiants manifestaient massivement. "Le gouvernement ferme les chaînes critiques car il ne veut pas qu'on voie ces choses." D'autres manifestations se sont aussi produites à Valencia (100 km au sud-ouest de Caracas) et San Cristobal (650 km au sud-ouest). A l'étranger, la présidence allemande de l'Union européenne a exprimé son "inquiétude", rappelant que "la liberté de parole et la liberté de la presse sont des éléments essentiels de la démocratie".
Une grande partie des trois mille salariés que comptait la chaîne sont apparus à l'écran chantant l'hymne national juste avant l'arrêt des émissions. Marcel Granier, président de RCTV, s'est dit sûr que "la démocratie et RCTV reviendront au Venezuela", espérant encore que le gouvernement reconsidérerait sa décision. La veille, M. Granier avait fait appel une dernière fois au chef de l'Etat, affirmant qu'il avait "la possibilité de corriger l'erreur commise".
REMPLACÉE PAR UNE "TÉLÉVISION SOCIALISTE"
M. Chavez reprochait à RCTV le ton acerbe de ses journaux et le soutien au coup d'Etat avorté à son encontre en 2002. Alors que la plus ancienne chaîne de télévision vénézuélienne disparaissait, une fête populaire organisée par des partisans de M. Chavez se déroulait devant un complexe culturel de Caracas pour célébrer la naissance de la nouvelle chaîne de "télévision socialiste" (TVES), financée par le gouvernement et dont les transmissions ont commencé dès que se sont interrompues celles de RCTV.
Plusieurs milliers de manifestants anti-Chavez s'étaient également mobilisés, dimanche, pour protester devant le siège de la commission nationale des télécommunications avant d'être dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes. Quelques heurts avaient auparavant fait onze blessés, dont quatre ont été hospitalisés parmi les forces de l'ordre, selon la police.
Dans un éditorial intitulé "Chavez éteint RCTV", le quotidien d'opposition Tal Cual affirme que "la fermeture de RCTV marque le point le plus haut de l'escalade d'agressions contre la liberté d'expression au Venezuela". "L'Organisation des États américains (OEA) et le Mercosur peuvent bien dire qu'Hugo Chavez est un démocrate, mais ses actes le démentent totalement", ajoute-t-il.
Le quotidien El Nacional va dans le même sens, estimant que cette mesure marque la "fin du pluralisme" dans le pays. Le journal affirme par ailleurs que plusieurs employés de RCTV ont passé la nuit dans les locaux et refusent toujours de les quitter.