mercredi 28 février 2007
Bon anniversaire , Gaston !
Coup de massue sur la tête ! berk !
Depuis ,j'ai pris mon courage à 2 mains et je fais moi-même nos kébabs avec différentes viandes mais pas du chat !:-)
Quand vous aurez fini de lire l'article qui suit ,je suis certaine que vous en ferez autant !:-))
"
C’est l’article à ne pas lire avant d’aller déjeuner. Du kebab au sandwich, un rapport de la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) promet aux consommateurs français maux de ventre, gastro ou… pire.Le document insiste sur les «anomalies graves» trouvées dans les sandwicheries, jugeant même qu'une large majorité des kebabs ne sont pas «conformes» sur le plan de l'hygiène. «Une amélioration rapide des pratiques est nécessaire», juge la DGCCRF sur la foi d'une enquête portant sur 1.133 points de ventes. Aliments stockés par terreLe constat est alarmant: l'hygiène est jugée «non conforme» dans 34,5% des sandwicheries traditionnelles, 46,9% des boulangeries et 61,5% des «restaurants orientaux» qui vendent des kebabs, précise l'enquête, révélée mercredi par «le Parisien».Dans ces derniers, «les règles d'hygiène sont le plus souvent méconnues ou négligées», avec par exemple des aliments stockés à même le sol, des sauces conservées à température ambiante ou des viandes en broche laissées en place jusqu'au service suivant. En plus des oeufs, du jambon ou de l'agneau, on trouve donc de tout dans les sandwichs et kebab: matière fécale, staphylocoques, ou autres germes. Et, ajoute la DGCCRF, quand vous pensez manger du veau ou de l’agneau, on vous sert très souvent des mélanges de viandes ou de la dinde. Bon appétit... "
C. L.
Petit ajout : quand vous lirez " matière fécale" , pensez plutôt que ce sont des résidus infimes laissés par des cuisiniers revenant des toilettes sans se laver les mains :-))
Vierge impudique et curé pudibond
La La Vierge de Kerluan :
On y croyait sans trop y croire... Une Vierge au sein jugé impudique, enterrée dans la chapelle de Kerluan. Une statue qui aurait traversé la Révolution et subi l’incendie de 1805. Elle était aimée et vénérée. Mais en 1900, certains fidèles la jugèrent indécente et l’abbé Alfred Le Roy, curé de Châteaulin, décida de la remplacer par une vierge en plâtre. Mais cette nouvelle ne fit pas l’unanimité et le peuple se révolta. En effet, c’est devant cette statue que les ancêtres avaient priée… De vieilles dévotes allèrent jusqu’à prédirent que le jour où l’on descendrait la statue de son trône, le tonnerre gronderait et réduirait les profanateurs en cendre…
La paroisse dispose d'un document daté du 7 juillet 1900, signé d'Alfred Le Roy, curé archiprêtre de Châteaulin :
"Le samedi 7 juillet 1900, en présence de Jean L'Haridon fabricien, de Messieurs Jézégou, Mével et Caroff, vicaires de Châteaulin, au milieu d'un grand concours de fidèles, je soussigné curé archiprêtre de Châteaulin, ait béni solennellement, avec l'autorisation de monseigneur l'Evêque, la nouvelle statue de N.D. de Kerluan, représentant la Vierge Mère allaitant son Enfant Divin, qui remplace l'ancienne image brisée en 11 morceaux pendant la Révolution, restaurée grossièrement ensuite, et elle-même reproduction grossièrement travaillée de l'image de N.D. de Kergoat en Quéméneven.
L'ancienne statue a été enterrée en morceaux sous le nouveau piédestal en granite, don de M. et Mme Armand Gassis.
La nouvelle statue est en terre cuite, et sort des ateliers de M. Cachat Froc de Paris. Elle reproduit à peu près le tableau vénéré à Sienne sous le nom de la Madonna della neve, et l'image du Halthez de Tours.
En même temps j'ai bénit une petite statue du même modèle, en carton pierre (?), destiné à être porté en procession."
La statue, qui mesure 1,45 m et qui était enterrée sous le retable, a été mise à jour le 8 février 2007 :
Site :http://www.chateaulin.fr/actualite.php?p=5
Tout d'une grande :Miss Dominique
La surprenante Miss Dominique !Elle fera un long chemin , notre Miss avec son caractère et ses talents multiples .
Quelle image des femmes a t'il?
Pour la génération Shadocks !
Louis Soutter
" Quand l'aube se lèvera, la vieille femme passera encore devant la fenêtre en un geste incertain, nimbée dans l'or et le cuivre d'une autre journée de solitude. Louis Soutter, L'aube, 1939."
Image tirée de l'excellent blog : http://leblogdegab.canalblog.com/archives/p15-15.html
Et si - comme moi - vous êtes curieuses et que vous désirez mieux connaïtre Louis Soutter , je vous conseille le site : http://www.jcbourdais.net/journal/03mai05.php
Poème d'un matin pluvieux et tranquille
L’arc-en-ciel du trottoir
Sur l’asphalte mouillé brillant comme un miroir
Est venu se poser l’arc-en-ciel du trottoir
Mais les passants pressés piétinent sans savoir
Ce petit bout de ciel qui réveille l’espoir.
Les nuages se fendent de leur sourire tranquille
Et l’averse s’égoutte au-dessus de la ville.
Je fredonne sous la pluie la mélodie du soir
Et regarde, étonnée, ce cadeau provisoire :
Le bonheur oublié au fond d’un vieux grimoire
Dessine un arc-en-ciel sur un coin de trottoir !
Les nuages se fendent de leur sourire tranquille
Et l’averse s’égoutte au-dessus de la ville.
Tous les passants s’en vont poursuivre leur histoire
Le cœur emmitouflé, les idées peintes en noir,
Je danse sur un rêve enfoui dans ma mémoire
Avec les couleurs de l’arc-en-ciel du trottoir.
motsdelle.hautetfort.com/poesie/.
Humeur du matin
mardi 27 février 2007
Humeur du soir
Une pinte de rire ?
Femmes contre le viol
tiré du site :http://www.monde-diplomatique.fr/2005/10/SMITH/12833
http://www.idrc.ca/fr/ev-5085-201-1-DO_TOPIC.html
http://www.cfcv.asso.fr/rubrique.php3?id_rubrique=1
http://www.sosfemmes.com/index.htm
Notre petite mère
Où l' Histoire resurgit dans le quotidien
Au gré des labours et des intempéries, les paisibles pâturages, parsemés de balles et d'obus, ont restitué peu à peu le vacarme d'un affrontement sanglant qui opposa, il y a deux siècles, plus d'un millier de soldats anglais à autant de défenseurs de la couronne d'Espagne, alliée à l'Empereur.
Javier Pessio, un éleveur de vaches de 37 ans, se souvient de "ces drôles de boules qui traînaient partout" sur les terres familiales, près de Colonia del Sacramento, cité stratégique située à l'embouchure du Rio de la Plata, l'immense fleuve séparant l'Uruguay de l'Argentine.
"Cela nous faisait rire, on s'amusait avec tous ces objets, sans avoir la moindre idée de leur importance. Maintenant, je sais qu'il y a eu beaucoup de morts et je n'ose plus trop venir ici le soir", confie à l'AFP ce petit homme affable.
C'est seulement l'an dernier que les habitants ont vu débarquer un historien résidant dans les environs.
Alerté par cette étrange moisson, Diego Lascano n'a pas tardé à comprendre qu'il foulait le sol de la "bataille de San Pedro", du nom du cours d'eau voisin, menée à l'aube du 7 juin 1807 par les Anglais, lancés à la vaine conquête des colonies du nouveau continent.
"Ce fut un carnage qui se solda par plus d'une centaine de victimes en une demi-heure. Les envahisseurs avaient envoyé un commando d'élite tandis que les Espagnols disposaient de troupes inexpérimentées, à peine recrutées", raconte cet Argentin de 44 ans.
Les alliés de Napoléon, des milices autochtones et une poignée de Français, ont "sans doute fui en courant" face aux terrifiants fantassins du 95e régiment britannique, futurs héros de Waterloo, poursuit l'historien, en soulignant les laborieuses conditions de combat de l'époque.
Ballottées par le vent, les balles des carabines ne parcouraient guère que soixante-dix mètres et il fallait recharger régulièrement la poudre dans le canon des mousquets, selon une cadence de trois tirs à la minute.
Pour Lascano, ce butin de munitions et autres insignes d'uniforme offre une "reconstitution" inédite permettant de "retracer les mouvements des soldats, savoir d'où venaient ces combattants, mieux connaître l'armement".
L'équipe scientifique qu'il dirige partage son enthousiasme. "C'est un terrain d'investigation unique, le seul champ de bataille napoléonien resté intact dans le sous-continent", s'exclame Virginia Pereira, une archéologue uruguayenne de 29 ans, à la recherche d'une éventuelle fosse humaine.
Les autres invasions britanniques, de Montevideo à Buenos Aires, ne peuvent révéler leurs secrets, scellés sous le ciment des villes qui a enseveli toute trace des combats.
Grâce au soutien financier d'une fondation bancaire et de l'ambassade britannique d'Uruguay, de larges fouilles, dotées d'un budget de 8.000 dollars, doivent démarrer à Colonia, dans l'espoir d'ouvrir un musée.
Des abondantes récoltes de plomb du passé, les paysans n'avaient hélas conservé qu'une dizaine d'objets. La plupart d'entre eux ont été fondus pour les plaisirs de la pêche quand ils n'ont pas été simplement jetés.
Le clou de cette collection, un boulet de canon intact de trois kilos, propulsé par les fameux Six-Pounders anglais, avait surtout contribué, durant des années, au bonheur d'un sportif de la région, féru de lancer du poids.
© 2007 AFP
Une vieille ronchon
Je joins une vidéo " presque" normale ,que les jeunes auditeurs de Youtube semblent trouver géniale .Moi ce que j'ai entendu hier , c'était " de la merde" comme dirait Jean-Pierre Coffe !
Le diktat des églises
Il y a peu pourtant, l'avortement était légal en Pologne. Il a été interdit à la chute du mur de Berlin. Depuis 1989, le plus grand pays d'Europe de l'Est renoue avec le dicton : Etre polonais, c'est être catholique. Le gouvernement des frères Kaczynski a bel et bien entamé sa révolution morale. L'actuel ministre de l'Education, Roman Giertych, membre de la Ligue des familles polonaises, a même proposé une loi qui vise à protéger la vie dès sa conception. Histoire de bannir définitivement l'avortement. Dans un tel contexte, Alicja n'avait d'autres recours que la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg. Une démarche peu appréciée dans son pays. Soixante-huit organisations catholiques se sont mobilisées contre elle. Elle a décidé de tenir. En attendant le verdict prévu pour la mi-mars, elle vit à Varsovie, avec une pension d'invalidité de 150 e par mois pour elle et ses trois enfants. "
A Varsovie, Sophie Brafman
JUSQU'A QUAND DEVRA T'ON SUBIR CETTE MAIN-MISE SUR NOS VIES ?
C'est pas beau de mentir , M'sieur Total !
Cadeau
Coup de vieux
Humeur du matin
lundi 26 février 2007
Où sont les feeeeeeemmes ?
Depuis le 1er janvier dernier, un blog baptisé «une année de sexisme ordinaire» répertorie les petites choses de la vie courante qui marquent la différence entre hommes et femmes, qu'il s'agisse d'affiches publicitaires, d'un restaurant où les serveurs apportent par réflexe salade à madame et frites à monsieur ou, surtout, des médias.«Sur la couverture du "Nouvel Obs" de cette semaine, une question essentielle: "Les intellos virent-ils à droite?" Et là, nous avons cinq mecs en photo, plus une dizaine de noms masculins, qui vont nous permettre de réfléchir à la question... », écrit Céline sur son blog.Les médias en manque de femmesEn effet, le sexe féminin est sous-représenté dans les médias, selon une étude menée dans 76 pays. «Le pourcentage de femmes citées dans la presse française est de 17,17% en 2006», explique Isabelle Germain, présidente de l’Association des femmes journalistes. «On réalise la même étude tous les cinq ans: on compte le nombre de fois qu’apparaissent des noms de femmes dans la presse d’information générale (cinq quotidiens nationaux et deux quotidiens régionaux, ceux du 10 mai 2006, jour de l’étude, ndlr). Ensuite, on fait pareil pour les hommes dans la presse du même jour et on compare». Au final, le nombre de femmes citées dans la presse n’a pas évolué depuis dix ans. En 1995, le pourcentage était de 17% aussi, et en 2000, il a atteint difficilement les 18%. Isabelle Germain enfonce le clou: «les rares fois où les femmes apparaissent, elles figurent soit de façon anonyme, soit parce qu’elle ont un lien de parenté avec un homme, soit parce qu’elles sont victimes de quelque chose. En revanche, quand on veut donner la parole à un cadre dans la presse, on montre un homme!»Un avis que partage Céline, la blogueuse d’«une année de sexisme ordinaire», qui a décidé d’épingler ces clichés dans l’espoir que les médias reflètent une image plus conforme à la réalité.
AA
Blog gourmand et papilles en folie
Maud Fontenoy
Envies de sucre ?
http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/magazine/itvw/it_felder/interview.shtml
Qu'est-ce qui vous a donné l'idée de faire ce livre ?
Quelle est votre recette Haribo préférée ?
Quel est le bonbon le facile à cuisiner ?
En tant que cuisinier, comment avez-vous réagi à l'annonce de faire un livre de recettes avec des bonbons ?
Comment avez-vous réalisé ces recettes ?
Voir 5 recettes du livre
Quelle recette rapide, facile et efficace conseilleriez-vous ?
SITE
http://www.christophe-felder.com/
Les bonbons vous inspirent-ils davantage depuis ce livre ?
Propos recueillis par Caroline Rabourdin, Cuisiner - Le Journal des Femmes
Une Reine de plus !
Achevez-moi !
Mes envies d'ailleurs !
Lorsque j'ai le brouillard au coeur et que je rêve d'ailleurs sous le soleil , j'écoute Cesaria Evora..Cette petite bonne femme a un charme fou ! Allez ,on se bouge !Embarquement immédiat pour le Cap Vert !
filière " viticulture / oenologie "
Fait pas bon vieillir !!
Ca defouraille sec dans le Lyonnais !
Elisa Frisullo ( 20 minutes .fr)
Et je parodie la Mère Denis :" ça c'est ben vrai !"
Au début, quand Ségolène s’est alignée sur la ligne de départ pour l’investiture du PS et que les éléphants du PS l’ont accueillie par un tir de barrage misogyne, je n’y ai vu qu’un épisode de plus dans la très longue histoire du machisme politique. Je ne me fais pas trop d’illusions sur la capacité des institutions à se réformer en profondeur. Et je ne vois pas poindre à l’horizon la solide mobilisation des femmes sans laquelle rien n’est possible. Je vote donc par principe et sans illusions.
Petit à petit, à mesure que Ségolène Royal déjouait pièges et chausse-trappes avec un sens politique tout mitterrandien (compliment ? pas compliment ? ) jusqu’à l’investiture par les militants de base, il est devenu évident qu’il se passait quelque chose. Mais quoi au juste ?
Il se passe que quel que soit l’avenir de sa candidature, elle met en lumière des zones obscures. Qu’elle atteigne ou pas son but, la flèche Ségolène aura atteint en plein cœur la bonne conscience ambiante. Aujourd’hui, il est rare qu’on s’oppose publiquement au principe d’égalité des sexes. Il passe pour un acquis tellement consensuel qu’il n’y a plus rien à ajouter. Pensée magique. Prétendre allez plus loin et mettre le principe en pratique provoque un regard vide. Qu’est-ce qu’elles veulent encore ? Puisqu’on est tous d’accord ! Même que les femmes, on les adore ! Affaire classée. Mettre le sujet sur le tapis, c’est comme affirmer que la Terre est ronde. Il fut un temps où c’était subversif. Aujourd’hui ça passe pour tellement évident que c’est dépassé.
Sauf que non. Pas évident, pas dépassé. Le principe d’égalité continue à fabriquer de l’inégalité à tour de bras. La preuve, on l’a tous les jours depuis qu’une femme, est en position éligible. Nous sommes en 2007 et c’est la première fois ! Depuis un siècle et demi de république ! Comme dit la pub, toutes les premières fois sont difficiles. Là, manifestement, le corps social fait une poussée allergique. La confrontation entre principe et réalité, ça fait mal !
On peut, on doit même, critiquer, contester, débattre. C’est à ça que ça se reconnaît, une démocratie... Encore faut-il, dans un contexte électoral, que ce soit des idées qu’on agite. Des idées politiques et sociales, autant que possible. La simple apparition de Ségolène Royal a entraîné un tsunami de réactions. Les unes s’attaquent à ses prises de position. Une minorité, digne de débat. Les autres s’attaquent à sa légitimité. Une majorité, symptomatique du malaise dès qu’on passe du principe qui donne bonne conscience (pas de différences entre hommes et femmes) à la réalité qui inquiète (qu’est ce qu’elle fout là celle-là ?). On décline ainsi toute une variation sur le même thème... Marianne, oui, Ségolène, non. En principe, oui. En vrai, non. En voici quelques exemples, non exhaustifs...
« On va quand même pas voter pour elle juste parce que c’est une femme ! » Outre que personne n’a demandé à personne de voter pour elle ‘juste parce que c’est une femme’ , personne n’a non plus noté que ça fait cent cinquante ans qu’on vote pour des hommes parce que c’est tout ce qu’il y avait en rayon. Vous dîtes ? Y’avait des différences entre eux ? Y’avait le choix ? Ben y’a qu’à donner le choix ! Facile ! Suggestion pour l’UMP : choisir une femme ! Non ? C’est vrai qu’ils préfèrent payer des amendes plutôt que de faire voter pour des femmes ! Juste parce que c’est des femmes ? Ça marche que dans un sens alors... Y’a des moments, j’ai du mal à suivre...
« Elle est pas compétente ». Je me souviens que Balladur ne connaissait pas le prix d’un ticket de métro et que Giscard ignorait celui d’une baguette de pain. On en déduisait que ces grands bourgeois étaient loin du quotidien, mais pas qu’ils étaient incompétents. Mitterrand n’y connaissait rien en économie. On en déduisait qu’il était plus près des grands principes que des réalités. Pas qu’il était incompétent. Ségolène, elle, n’est pas à la hauteur paraît-il. Elle sait même pas combien on a de « sous-marins-nucléaires-lance-engins » ! Oh la nulle, elle est nuuuulle ! ! Si elle le savait, on dirait qu’elle est laborieuse, qu’elle a tout appris par cœur mais qu’elle est pas brillante... On pense à la fameuse phrase de Françoise Giroud : « La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. » ? (journal Le Monde - 11 Mars 1983). Car la question ne se pose pas pour ses concurrents. On les critique, certes, mais pas sur le mode condescendant que se permet le moindre plumitif inconscient de ses archaïsmes mentaux. Le message est toujours le même. Il n’y a pas si longtemps, des malades refusaient d’être opérés par une chirurgienne, des passagers descendaient de l’avion s’ils apprenaient que le pilote était une pilote. Les limites imposées aux femmes reculent, les préjugés changent de place mais restent en l’état. La même phrase, prononcée par un homme ou une femme n’est pas perçue de la même manière. Il n’y a pas de masculin à Bécassine. Des bourdes, ils en font tous, à longueur de temps. Si c’est un homme qui fait une bourde, celle-ci est isolée de celle qui la précède et de celle qui la suit. Il reste lui même. C’est tout. Si c’est une femme, la bourde qu’elle fait la transforme en gourde qu’elle est. Nuance. Vous trouvez que j’en rajoute ? Vous en voulez une, de bourde, que personne n’a relevé à ma connaissance ? Ça se passe sur TF1 le 5 février. Nicolas Sarkozy, à une question sur l’ouverture des magasins le dimanche, répond (à peu près, je cite de mémoire mais le sens y est) : « il faudrait que les magasins ouvrent le dimanche parce que les femmes n’ont pas le temps de faire LEURS courses en semaine puisqu’elles ont déjà leur boulot, les tâches ménagères, les devoirs des enfants, etc... » C’est pas de la belle bourde, ça ? Elle est pas rutilante, à l’heure de l’égalité affirmée ? Elle aurait pas mérité de soulever des questions ? Apparemment non. On va pas souiller l’image d’un véritable homme d’État avec des considérations sur la double journée de la domesticité. On pourrait peser l’importance respective du travail des femmes et du nombre de sous-marins-nucléaires-lance-engins-qui-ne-lancent-jamais-rien. Parions qu’on ne le fera pas. Sarko, on lui pose pas ce genre de question. Il est dispensé de CAP de président parce qu’il lui manque une patte au chromosome.
Variations sur le même thème : « Elle a pas la dimension. Elle a pas la carrure. Elle a pas la force. Elle a pas l’étoffe. Elle a pas les épaules. Elle a pas la voix... » Disons le tout net, elle a pas les couilles ! Et ça déroute... A force de ne voir, depuis des millénaires, que des hommes l’exercer, le pouvoir est aussi sûrement associé à la virilité que la sardine à l’huile et le chou à la crème. Les hommes y sont chez eux, ils baignent dedans. C’est leur milieu naturel. Et la République leur domaine réservé. Ceux qui ont un peu de mémoire se souviennent pourtant que la stature apparaît avec la fonction. Avant de devenir président, Mitterrand avait une image vieillotte, limite ringarde, de politicien de la IVème république. Chirac, lui, passait pour une sorte de gangster opportuniste limite dangereux, fan de tête de veau et de louches officines. Gageons qu’ils auraient gardé ces images s’ils n’avaient pas été élus à la « fonction suprême » qui permet, tatsoin, de réécrire l’histoire à posteriori.
« Elle a pas un bon taux de présidentiabilité (sic...) » Variante technocratico-cornecul de la précédente. Traduction : elle a pas un bon taux de testostérone. Cherchez pas plus loin, y’a pas plus loin. On est au top.
« Elle est pas outillée » Ben voilà ! Fallait oser ! Roger Hanin, beauf suprême, déjà ébouriffant dans sa nostalgie du bordel d’Afrique du Nord, qui est aux femmes ce que la plantation coloniale est aux Noirs, a au moins le mérite d’exprimer clairement ce que d’autres emballent dans le fumeux. C’est quoi, au juste, l’outil dont Ségolène n’est pas pourvue ? Demandez à Glucksman, Bruckner, Finkielkraut, Gallo, Benhamou et autres transfuges... Eux, ils savent.
« Elle fait la fille ». De très loin la palme de la tartuferie. Ségolène dénoncerait les effets du machisme ambiant sur sa personne et sur sa candidature, mais elle jouerait de sa féminité, sans scrupule ! Décryptons : être une femme est un désavantage, faudrait pas que ça se transforme en avantage ! Voilà qui serait scandaleux ! Nos vertueux défenseurs des valeurs républicaines veillent au grain. Elle a pas le droit ! Elle a des arguments que les autres n’ont pas ! Elle est belle ! Elle sourit ! Elle met des jolis petits habits ! Gageons que si elle la jouait austère, tailleur strict et col roulé on la trouverait puritaine, prude et coincée... Qu’une femme de pouvoir dissimule sa féminité et on la traite de mec. Qu’elle la laisse voir et on la traite comme une gonzesse. Pile tu perds, face tu gagnes pas, un petit jeu dont on ne se lasse pas. Elle fait la fille, faut pas qu’elle s’étonne d’être attaquée. Ça me rappelle quelque chose. Elle est en mini jupe, faut pas qu’elle s’étonne d’être agressée. Quel que soit son statut, une femme reste coupable de l’animosité qu’on lui oppose.
« Elle joue les victimes » : Le grand mot est lâché ! Victime ! Si c’est d’un cambriolage ou d’un ‘accident’ de la circulation, on peut le revendiquer. Mais si de près ou de loin on a l’air de suggérer que c’est de discrimination sexiste qu’il s’agit, censure immédiate ! La presse reprend le terme à tort et à travers, dénonce cet abus qui consisterait à « jouer les victimes » à « se poser en victime ». Victime de quoi, s’indignent-ils ? Comment pourrait-on être victime de quelque chose (le sexisme) qui n’existe pas ? On a inventé le mot « victimisme » pour discréditer la parole de celles qui osent élever la voix contre des violences qu’on ne reconnaît qu’une fois par an, le huit mars, pour mieux les passer sous silence le reste du temps.
« Elle est autoritaire ». A priori, l’autorité, qu’on qualifie volontiers de naturelle, a toujours fait partie de l’équipement minimum du leader politique. On imagine mal un dirigeant donnant dans la timidité, voire l’humilité... Mais si le dirigeant est une dirigeante, l’autorité devient un défaut. Pour illustrer cette idée, on passe une séquence où Ségolène demande à un journaliste d’attendre qu’elle ait fini de parler pour poser sa question. Il l’a interrompue au milieu d’une phrase, alors qu’elle s’adressait à quelqu’un d’autre. Ségolène lui parle de respect. Commentaire des journalistes : elle est sèche, cassante, elle fait sa maîtresse d’école. Sourions au passage de constater que l’image d’ « autorité » d’une femme ne renvoie pas à un général ou à un chef de bande, mais à une maîtresse d’école ! On en est là... Il a été prouvé maintes fois, par des études en tout genre, qu’une femme qui prend la parole a beaucoup plus de risques d’être interrompue avant la fin de son propos qu’un homme. Nous l’avons toutes expérimenté, et Ségolène ne fait pas exception. Elle demande à son interlocuteur, simplement, en douceur, de respecter sa parole. Le journaliste, scandalisé, se sent infantilisé, ramené à la seule époque de sa vie où une femme a exercé un pouvoir sur lui. Il n’a pas conscience qu’il n’aurait pas interrompu un homme. C’est comme ça. Il faut le vivre pour savoir que ça existe. On écoute davantage un orateur en fonction de son statut, qu’en fonction de l’intérêt de ce qu’il dit.
« Moi, une femme, j’ai rien contre, mais pas celle-là ». M’est avis que la bonne, celle qui ferait l’unanimité, serait un peu comme la femme parfaite, celle des magazines, belle, cultivée, pas chiante, bonne mère, bonne épouse, bonne femme d’affaires, bonne cuisinière, bonne maîtresse, bonne à tout faire, quoi... Même qu’elle aurait pas le temps de faire de la politique... A noter que cet argument a beaucoup été repris par des femmes du PS, dont on peut penser que quand elles disent : pas celle là, elles pensent : plutôt moi. A méditer pour ceux qui affublent les femmes de qualités spécifiques de gentillesse.
« Comme chuis une femme, je peux dire du mal... ». C’est Michèle Alliot-Marie qui a dit quelque chose comme ça. Sous entendu : sans me faire taxer de misogynie. MAM se trompe. Une femme peut tenir des propos misogynes et un homme des propos féministes. Le répètera t-on assez. Il s’agit de politique, il s’agit de vérité, il s’agit de rapports de domination, il s’agit de culture patriarcale. Les femmes le vivent. Les femmes féministes le vivent et l’analysent. Les hommes féministes l’analysent et ne le vivent pas. Les hommes pas féministes n’en ont rien à battre.
« C’est pas parce que c’est une femme qu’on peut pas la critiquer ». Certes. Et c’est pas parce que c’est une femme qu’on peut se permettre de la traiter comme une demeurée, une intruse, une clandestine, une accusée... Elle est une candidate unique en son genre. Malheureusement. Il vaudrait mieux pour la démocratie qu’une femme candidate et éligible n’attire plus l’attention en tant que telle.
Dites vous bien les filles qu’à travers Ségolène Royal, c’est vous, c’est nous qu’on juge. Nous toutes. C’est sur nous qu’on ironise, c’est nous qu’on déconsidère. Mépris, condescendance, cynisme, ignorance. Gageons qu’on aurait utilisé contre toute autre femme en position éligible les même arguments. De droite à gauche, de télé en magazines, on aurait infligé le même traitement à Alliot-Marie, Aubry, Guigou, comme jadis aux jupettes ou à Cresson. Il s’agit de nous intimider, il s’agit de nous maintenir sous contrôle. Il s’agit de garder les choses en l’état et les femmes à leur place. Et de continuer à prétendre contre toute évidence que l’égalité homme-femme est une réalité dans les esprits.
Au moment où j’écris ces lignes, j’écoute d’une oreille distraite un débat sur LCI, « Politiquement show », de l’excellent Michel Field. On parle de Ségolène et de la campagne. Ils sont cinq. Cinq hommes, déblatérant à l’infini, comme d’habe. L’autre soir, chez Guillaume Durand, (excellent aussi, bien sûr..) on parlait de... Ségolène. Outre l’animateur, dix invités. Huit hommes, deux femmes. Je vous laisse deviner le temps de paroles des unes et des autres. Et ainsi de suite. Qui a la parole ? Pour dire quoi ? D’où nous parle t’on ? Qui parle en notre nom ? Si vous n’avez pas bien compris le sens du mot androcentrisme, allumez la télé... A partir du moment où le credo officiel affirme que l’égalité est acquise, il n’y a plus de différence de point de vue entre les hommes et les femmes. Donc, il n’y a pas lieu de tenir compte du sexe des invités à s’exprimer sur les plateaux de télé. Seul le hasard (la compétence ?) mène à ce déséquilibre qui, de toutes façons, passe inaperçu.
Paraphrasons Voltaire. Je ne sais pas si je voterai Ségolène. Mais je me battrai jusqu’au bout pour que sa candidature soit respectée. C’est de la légitimité des femmes qu’il s’agit."
Isabelle Alonso. 8 février 2007.
Merci à Trublyonne de m'avoir permis de découvrir ce texte ! Je respecte infiniment Isabelle Alonso!
http://stupeurettremblements.hautetfort.com/
Je décentralise à Toulouse pour Marie-Asma :-)
Printemps des Poètes 2007:
Lettera amorosa
Sous ce titre d’un poème de René Char, le Printemps des Poètes célèbre le centenaire de la naissance du poète et invite également à fêter l’amour à travers un genre littéraire jamais épuisé : la lettre amoureuse ! La Bibliothèque de Toulouse a choisi, non pas la lettre, mais la carte postale, pour vous inciter à déclarer votre flamme !
Du 6 février au 28 février
Les bibliothèques de Toulouse mettront à disposition du public des cartes postales destinées au concours d'écriture intitulé "Ma déclaration" . Seuls les textes écrits sur les cartes postales imprimées par la Bibliothèque seront retenus. Ce concours est ouvert aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans et ne nécessite pas d'être inscrit dans une bibliothèque. Le règlement du concours figure au dos des cartes postales. La remise des prix du concours aura lieu le 24 mars à 16h à la Médiathèque José Cabanis.
EXPOSITIONS
du 6 mars au 14 avril
D’un Coup de dés...l’espace du poème depuis Mallarmé . Cette exposition met en lumière la révolution poétique inaugurée par Mallarmé dans une œuvre ultime parue en 1897, Un Coup de dés jamais n’abolira le hasard. Elle évoque les recherches sur l’espace du poème qui ont été menées dans le sillage de Mallarmé, au croisement de la poésie, de la typographie et des arts visuels.Exposition présentée conjointement à la Bibliothèque d’Etude et du Patrimoine et à la Médiathèque du Musée des Abattoirs (du 6 mars au 14 avril).
Vendredi 16 mars à 18h à la Médiathèque José Cabanis : conférence de Jean-François Chevrier, historien et critique d'art, commissaire de l'exposition L'action restreinte : l'art moderne selon Mallarmé (Nantes et Barcelonne, 2005).Bibliothèque d’étude et du patrimoine
Du 1er au 31 mars
René Char : Exposition des planches originales de l’artiste Chloé Poizat, issues du livre Le René Char, éditions Mango jeunesse. Tout comme le livre, cette exposition fait dialoguer œuvre poétique et œuvre plastique. Les collages, les insertions de motifs rapportés évoquent les techniques surréalistes des contemporains de René Char.Bibliothèque des Minimes
Du 6 mars au 24 mars :
Comment parler d’amour! Exposition de livres des éditions n&b et de photographies prêtées par la galerie du Château d’Eau.Faisant suite à la revue Noir et Blanc, les éditions n&b, en grande partie dévouée à la poésie, font entendre des voix différentes souvent inconnues du grand public. De grands écrivains comme le bosniaque Izet Sarajlic y côtoient de jeunes poètes régionaux.Les photographies de Denis Roche, Marc Payard,Jacques Baris, Kishin Shinoyama…… nous entraîneront à la découverte de scènes d’amour insolites. Bibliothèque Saint-Cyprien
Du 1er au 31 mars
Je t’aime: 150 lettres racontent l’histoire de la correspondance amoureuse de 1905 à 2005.Ces lettres sont celles de nos grands-parents, de nos parents ou les nôtres. Elles racontent des histoires d’amour, des histoires gaies ou douloureuses, des histoires vraies.Aucune histoire d’amour ne se ressemble. Mais la manière d’écrire ses sentiments, de vivre ses émotions, de s’embrasser et de s’abandonner l’un à l’autre est toujours le reflet d’une époque.Exposition conçue et réalisée par Jean-Pierre Guéno, directeur des Éditions de Radio France, produite avec le concours de Phil@poste et du Groupe La Poste.Bibliothèque des Izards
Du 1er au 31 mars
Poésie et livres d’artistes : Oeuvres poétiques et oeuvres plastiques se rejoignent dans les livres d’artistes sélectionnés et présentés par la Bibliothèque d’étude et du patrimoine.Bibliothèque du Pont des Demoiselles
du 1er au 31 mars
Forêt de poèmes : Se laisser interpeller, étonner, séduire ou amouracher… par des textes poétiques semés dans l’atrium.Présentation de livres anciens de la Bibliothèque d’étude et du patrimoine dans l’espace Jeunesse. Médiathèque José Cabanis (rez-de-jardin)Médiathèque José Cabanis
LECTURES ET CONFERENCE
Samedi 3 mars à 16h : L’amour est la seule affaire qui nous intéresse…
Lecture déambulatoire par Nathalie Geffroy, Cie du Tambour : La comédienne propose une circulation discrète et étonnante dans la bibliothèque, pour dérouter les spectateurs et faire surgir des moments de texte à leurs côtés et de relations improvisées. Cette lecture placée sous le signe de la malice « innocente », propose de jeter un pont entre des auteurs très disparates : Georges Perros, Andréï Tarkovski, Louis-Ferdinand Céline, Raymond Cousse, Howard Barker. Dans leurs textes se côtoient tout à la fois le rire et le désenchantement, le cynisme et l’abandon de soi.Bibliothèque Côte Pavée
Jeudi 8 mars à 18h :
Lecture autour de Mallarmé par Serge Pey,performeur et poète, et fondateur du festival de Poésie directe. En lien avec l'exposition "D’un Coup de dés...l’espace du poème depuis Mallarmé" préseentée à la Bibliothèque d'étude et du patrimoine.Bibliothèque d’étude et du patrimoine
Samedi 10 mars à 15h : La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil . René Char lu et raconté par Gilles Crépin, de la compagnie Epices et parfums . Il s’agira d’alterner la lecture de textes fulgurants du poète et le récit de la vie de celui qui connut, notamment, le surréalisme et la Résistance. Taxée parfois d’hermétisme, la poésie de René Char se laisse découvrir à qui veut bien l’entendre. Quelques clefs simples lui permettent de surgir et de parler à chacun d’entre nous.Bibliothèque des Minimes
Vendredi 16 mars à 18h : Conférence de Jean-François Chevrier, historien et critique d’art, commissaire de l’exposition L’action restreinte : l’art moderne selon Mallarmé (Nantes et Barcelone, 2005).En partant de l'extraordinaire ouverture de la poétique mallarméenne, Jean-François Chevrier se propose de réexaminer les échanges entre art et poésie au XXe siècle ; il explorera plus particulièrement l’espace théâtral du livre d’artiste.Conférence organisée dans le cadre de l’exposition D’un Coup de dés… l’espace du poème depuis Mallarmé, présentée à la Bibliothèque d’étude et du patrimoine du 6 mars au 14 avril et conjointement à la Médiathèque des Abattoirs.Médiathèque José Cabanis
Vendredi 16 mars à 18h: Parlez-moi d’amour… Laurence Riout, de la Cie Lohengrin, nous entraîne dans une véritable « ballade amoureuse » de Sappho de Mitylène à Marina Tsvétaïeva en passant par Héloïse et Abélard, Louise Labbé, Eluard , Aragon et quelques autres grands poètes.Bibliothèque Fabre
Mercredi 21 mars à 16h : L’amour… toujours l’amour !
Lecture-spectacle avec Valérie Véril et Muriel Benazeraf, comédiennes. Les deux comédiennes mettent en scène des textes poétiques et des albums Jeunesse sortis tout droit de leurs valises.Sur inscription. Spectacle de 8 à 12 ans.Médiathèque Jeunesse (Piccolo teatro) Médiathèque José Cabanis
Jeudi 22 mars à 18h30 : L’amour est la seule affaire qui nous intéresse…
Lecture déambulatoire par Nathalie Geffroy, Cie du Tambour La comédienne propose une circulation discrète et étonnante dans la bibliothèque, pour dérouter les spectateurs et faire surgir des moments de texte à leurs côtés et de relations improvisées. Cette lecture placée sous le signe de la malice « innocente », propose de jeter un pont entre des auteurs très disparates : Georges Perros, Andréï Tarkovski, Louis-Ferdinand Céline, Raymond Cousse, Howard Barker. Dans leurs textes se côtoient tout à la fois le rire et le désenchantement, le cynisme et l’abandon de soi.Bibliothèques des Izards
Samedi 24 mars à 17h : Cet amour-là .
Lecture par Bruno Ruiz du texte de Yann Andréa.Yann Andréa a frappé à la porte de Marguerite Duras l’été 1980 à Trouville, après lui avoir adressé d’innombrables lettres pendant cinq ans. Ils ne se sont plus quittés. Seize ans de vie partagée entre un " monstre " de la littérature et un amant, le dernier, son préféré. Entre eux, c’est Cet amour-là, que Yann cherche à garder vivant au-delà de la mort.A partir de 12 ans.Médiathèque José Cabanis (grand auditorium)Médiathèque José Cabanis
ATELIERS D'ECRITURE
Samedi 3 mars à 10h30 : atelier d’écriture animé par Marie Carré sur le thème : Premier amour.Sur inscription au Pôle Intermezzo : 05.62.27.45.24 (atelier limité à 10 personnes, ouvert à tout public de 12 ans à 112 ans) . Médiathèque José Cabanis (Pôle Intermezzo, 2ème étage)Médiathèque José Cabanis
Samedi 17 mars à 15h : atelier d’écriture animé par Marie Carré sur le thème : Premier amour. Sur inscription à la Section Jeunesse (atelier ouvert aux enfants à partir de 8 ans, limité à 10 personnes) Bibliothèque Côte Pavée
SPECTACLE MUSICAL
amedi 17 mars à 15h : Bernard Meulien, chanteur accompagné par l’accordéoniste Christophe Rhor, nous fait goûter la poésie savoureuse et émaillée de patois de Gaston Couté. Bernard Meulien exprime avec conviction l’émotion, la tendresse et la colère qui émanent de l’œuvre du poète du Val de Loire. Bibliothèque Saint-Cyprien
Oscars : suite et fin
6h10 ici et aux Oscars ?
Pour l'instant :
La cérémonie des 79es Oscars a commencé à Hollywood avec son riturel de stars... comme chaque année, le monde va vibrer pendant plus de trois heures, jusqu'à l'apothéose de la cérémonie, l'Oscar du meilleur film, remis aux producteurs.
Le vétéran de Hollywood Alan Arkin a décroché dimanche l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, tandis que "Le labyrinthe de Pan" a obtenu deux trophées techniques au début du prestigieux événement annuel.Arkin, 72 ans, a été récompensé pour son rôle de grand-père acariâtre et obsédé sexuel dans la comédie déjantée "Little Miss Sunshine", en piste pour l'Oscar du meilleur film qui doit être remis à la fin de cette cérémonie. De son côté, "Le labyrinthe de Pan" a obtenu coup sur coup deux Oscars sur les six auquel ce film fantastique du Mexicain Guillermo Del Toro concourrait, la direction artistique et le maquillage.
sur ce sujet
RSR - Le suspense des Oscars - 25 février 2007, Forums [01:27 min.]
Jennifer Hudson crée la surprise
Jennifer Hudson a obtenu l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, un trophée inattendu pour cette jeune Américaine dont le principal titre de gloire était jusqu'à présent une participation malheureuse à une émission de télé-crochet.Pour jouer Effie White au côté de poids-lourds comme Jamie Foxx, Beyoncé Knowles et Eddie Murphy dans cette oeuvre flamboyante sur la carrière d'un groupe de musique "soul" dans les années 1960 et 1970, Jennifer Hudson s'est distinguée parmi 782 candidates.Finaliste en 2004 de la populaire émission "American Idol", Hudson a obtenu des critiques dithyrambiques, particulièrement pour son interprétation de la chanson "And I'm telling you I'm not going".
"La vie des autres" meilleur film étranger
Le film allemand "La vie des autres", un drame de Florian Henckel von Donnersmarck sur fond d'espionnage de la Stasi dans les dernières années de l'Allemagne communiste, a été récompensé dans la catégorie du meilleur film étranger. Il était en compétition avec "Indigènes" du franco-algérien Rachid Bouchareb, "Water" (Canada), "Le labyrinthe de Pan" (Mexique) et "Après le mariage" (Danemark). Le film décrit via l'espionnage d'un artiste par la Stasi les dernières années de l'Allemagne communiste, avec une justesse qui lui a valu les honneurs de la critique et du public.
L'ancien président Al Gore superstar
Le documentaire de l'ancien vice-président des Etats-Unis Al Gore sur le réchauffement climatique, "Une vérité qui dérange", a remporté l'Oscar du meilleur film documentaire. Vice-président des Etats-Unis de 1993 à 2001, candidat malheureux contre George W. Bush en 2000, Al Gore s'est fait le défenseur de la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce documentaire alarmant de 96 minutes, réalisé par Davis Guggenheim, Al Gore met en garde contre la gravité potentielle du réchauffement climatique.
Ennio Morricone finalement honoré
Le compositeur italien Ennio Morricone, récompensé dimanche par un Oscar d'honneur, a écrit plus de 500 musiques de films qui ont établi sa renommée mondiale, tout en poursuivant une carrière de musicien classique de talent. Nommé à cinq reprises aux Oscars, Morricone, 78 ans, était toujours reparti bredouille de la cérémonie hollywoodienne. L'image résumant la longue carrière de cet artiste reste le son lancinant d'harmonica joué par Charles Bronson dans "Il était une fois dans l'ouest", un film de l'ami de toujours, Sergio Leone.agences/mk
et la suite en anglais - of course - sur le site officiel des Oscar :
http://oscar.com/oscarnight/winners/index
Dernière nouvelle: Helen Mirren vient à l'instant d'obtenir le Prix d'interprètation féminine .
Alors ? Merci qui ? :-)
dimanche 25 février 2007
Humeur du soir
Cadeau
Textes québecois :à déguster sans modération
Non! Ma bonne action du mois, sera d'enrichir vos connaissances…
Je songeais l’autre jour à mon éventuel retour sur le marché du travail : comme tous ceux qui me disent : “Ah! Tu restes à la maison avec tes 3 enfants, tu ne travailles pas!” Non mais un moment donné c’est plate rien faire de la journée comme ça!
En tout cas, j’essayais de réfléchir vers quel travail je pourrais me diriger et j’ai décidé de me monter un curriculum vitae qui démontrerait bien toutes mes capacités. Je vous en donne ici un exemplaire, que vous pouvez sans problèmes présenter à tous les futurs employeurs que vous pourriez trouver pour moi.
Mes spécialités :
Brossage dentaire intensif : je peux brosser les dents de 3 enfants en 55.7 secondes. (Vous allez dire que le dernier a juste 2 dents, mais ça compte quand même)
Détection olfactive à distance: j’ai la capacité de détecter un *cadeau* dans un radius de 10 mètres, j’ai même le radar pour dire juste à l’odeur combien de débarbouillettes ça va prendre pour nettoyer le fauteur ainsi que la couleur dudit *cadeau* avant même d’avoir ouvert la couche ( il y en a toute une variété croyez moi!)
Médaillée de l’épreuve “Twilight Zone”: toutes les mamans connaissent cet obstacle qui survient chaque fois que c’est le temps de partir de la maison à une heure précise avec les enfants... tu as l’impression que tu es dans l’émission et que le temps avance à toute allure pendant que tu patauges dans les sacs à langer, les manteaux, bottes d’hiver, les bouteilles, rechanges,et les “nonjelesavaispasquejavaisunpipiavantdemettremonhabitdeskidoo” c’est vraiment l’enfer et je suis fière de dire que je suis non seulement une survivante mais que j’ai acheté la compagnie!!!
Recherchiste diplômée dans la catégorie sucette orthopédique: non, non, ne pensez pas croche, je n’ai pas découvert de nouvelle méthode dans ce domaine, la sucette dont je parle est celle qui te fais revirer la maison complètement à l’envers en criant : “Mais est où dont la $%&”$%* de suce ?” pendant que le bambin qui est normalement rattaché personnellement à cette sucette en question s’égosille à tous poumons à traduire en langage bébé la même maudite phrase que vous n’arrêtez pas de répéter.
Thermomètre et encyclopédie médicale intégré : je suis capable d’un seul toucher de la main sur le front de n’importe quel de mes enfants, de dire sa température exacte, où il a mal, dans combien de temps il va vomir et si j’ai le temps de me rendre aux toilettes avant ou non.
Talents combinés:Cette catégorie bien particulière aux mamans est la capacité de faire deux ou plusieurs choses à la fois.
Lavage toutes catégories: je suis capable de faire une brassée de lavage et une autre de séchage tout en prenant ma douche, en lavant mes enfants, et en en profitant pour laver le bain par la même occasion.
Bed & Breakfast: je suis sûre que vous avez déjà entendu l’expression, mais dans mon cas, ça a une toute autre signification. C’est très simplement d’être capable de sortir tout le monde (ainsi que les maris :-)) du lit, et de faire les lits et le déjeuner. Tout ça en même temps et sans avoir plus que 2 taches de confitures sur le chandail et 5 cheerios collés en dessous des pantoufles.
Balayage, aérobie et promenage: je suis capable de passer la balayeuse en tenant l’appareil d’une main, levant les meubles pour nettoyer en dessous de l’autre main, écartant un enfant d’en dessous du divan avant de le redéposer dessus de l’autre main, eh 1,2... en tout cas, le tout en faisant le bruit du cheval et en tirant le petit dernier qui est assis sur la balayeuse.
Épicerie, obstination et rapidité: je suis capable de mettre tous les items de ma liste ainsi que mes 3 enfants dans 1 panier (ça fait pas de grosses épiceries, mais en tout cas), de remettre sur les tablettes sans que les enfants plus haut mentionnés ne se rendent compte de rien, les 3 boîtes de biscuits (super chocolat, multicolores, extra-sucre, surprise incluse) que j’ai dû mettre dans le panier pour qu’ils arrêtent de pleurer la rangée précédente, et de cacher les céréales (bottes de foin, pas de gras, pas de sel, pas de sucre, pas de saveur) en dessous de la pile sans écraser le pain, sans “éffouarer” les bananes et surtout sans coller le jus surgelé dans le dos du “maman c’est gelé AYOYE! AYOYE! AYOYE!” et que toute l’épicerie se retourne pour me regarder comme une vraie “marâtre”!!!
Loisirs HA! HA! HA! HA! HA! HA! Ils me demandent c’est quoi mes loisirs, est bonne, est bonne, je dois répondre honnêtement ici, loisirs : KESSESSA ???
Conclusion:
J’ai une assez belle apparence générale (pour une mère), je porte toujours un léger maquillage directement agencé avec les légères traces de mains collées de mes enfants sur ma jupe ou mon pantalon. Mes cheveux sont toujours peignés impeccablement d’un côté, (l’autre j’ai jamais le temps de le faire) mais par désir de bien paraître, je change régulièrement de côté ( Aye, c’est pas parce que je suis une mère que j’ai arrêté d’être coquette!!!) Je suis parfaitement bilingue, je parle le français, ainsi que le gagagougou, ce qui pour ma position actuelle est beaucoup plus pratique que l’anglais. Je suis très efficace dans les repas d’affaires, je peux faire signer un contrat à un client en moins de deux, tout en le distrayait avec la dernière chanson de Passe-Partout et en essuyant le ketchup sur le coin de sa bouche. Vous voyez donc que je suis une personne assez organisée et pas mal débrouillarde.
C’est fou ce qu’on peut apprendre à faire en ne travaillant pas de la journée comme je le fais!!!
Ta-ta!!! eh, au revoir!!!