La semaine dernière, la toute nouvelle Encyclopédie de la vie a ouvert ses portes sur le web... pour les refermer aussitôt. Assommés par le succès imprévu, les serveurs de l’Encyclopédie, qui était en projet depuis un peu plus d’un an, n’ont pas tenu le coup, forçant l’association derrière le projet à trouver un plan de secours. Depuis ce week-end, le site est de nouveau en ligne. Pour de bon, cette fois.
Le but de l’Encyclopédie de la vie (Encyclopedy of Life, ou EOL, en VO) est de créer une gigantesque base de données, gratuite et en accès libre, indexant environ 1,8 million d’espèces animales ou végétales. Contrairement à Wikipédia, le contenu de l’EOL est alimenté, telle une encyclopédie classique, par des experts sélectionnés. La création des près de deux millions de fiches descriptives devrait donc prendre un certain temps : l’Encyclopedy of Life pense pouvoir remplir son but d’ici une dizaine d’années, et proposer un service répondant à la plupart des demandes d’ici cinq ans.
Pour ses débuts, le site propose un contenu nettement plus modeste : il y a certes un peu plus d’un million de pages déjà créées, mais seuls 25 articles sont à ce jour terminés. D’autres (« plusieurs dizaines de milliers ») ont été pré-remplis avec du contenu provenant de bases de données spécialisées, comme Tree Of Life, Biolib ou Fishbase.
A l’avenir, l’EOL compte proposer aux internautes la possibilité de participer de manière limitée (envoi de photos, de dessins...) à la construction des articles de sa base de données. Mais les envois devront toujours être validés par un expert commissionné par l’encyclopédie. Une version française est également prévue, la quasi-totalité des textes étant pour l’instant en anglais. A terme, l’EOL espère devenir une ressource scientifique reconnue. En attendant que le site se remplisse, on pourra toujours s’informer en détails sur le faucon pélerin, l’amanite phalloïde ou encore le pin blanc.
A l’avenir, l’EOL compte proposer aux internautes la possibilité de participer de manière limitée (envoi de photos, de dessins...) à la construction des articles de sa base de données. Mais les envois devront toujours être validés par un expert commissionné par l’encyclopédie. Une version française est également prévue, la quasi-totalité des textes étant pour l’instant en anglais. A terme, l’EOL espère devenir une ressource scientifique reconnue. En attendant que le site se remplisse, on pourra toujours s’informer en détails sur le faucon pélerin, l’amanite phalloïde ou encore le pin blanc.
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