samedi 16 février 2008

Humeur du matin

...anesthésiée, épuisée émotionnellement: je pensais d'abord à nos petits, à lui, à notre vie commune pendant 33 ans, à sa maladie qui le transforma et nous transforma, à cette violence qui accompagna nos dernières années en commun.
Personne ne mérite de souffrir ce qu'il a souffert! Sa vie explosa au fur et à mesure que la maladie de Parkinson le minait.
On se console avec de pauvres mots " il ne souffre plus ", " il est mieux là où il est"..mais où est-il ?
Bon sang, nos enfants auraient bien voulu profiter de leur père - même diminué - pendant de longues années encore.
J'ai passé la journée à appeler famille et amis pour leur annoncer la nouvelle. Terrible corvée !
Il faut continuer, poursuivre une vie qui ne sera plus jamais la même..

2 commentaires:

mum a dit…

j'avais pas envie de t'écrire sur le blog je t'ai fait un petit mail pour te dire combien je pense à toi et aux enfants,l'as tu reçu?
bises
Joëlle

Anonyme a dit…

courage ma belle, même si comme tu le dit si bien plus rien n'allait ces dernieres années ,il etait effectivement le pére de tes enfants! et ça c'est trés important.
je t'embrasse
jackie